Page images
PDF
EPUB

pêcha pas d'ailleurs la condamnation et l'exécution, deux ou trois jours après, du prévenu Maillé, que la première citation n'avait pas touché.

Que devenaient, dans tout cela, les malheureux parents, restés devant leur foyer désert? Le 1er floréal an IX, décédait à son tour, à Brive, après l'unique héritier de son nom, Joseph-Julien Meynard de Mellet, qualifié propriétaire, âgé de 60 ans, époux de Catherine Maledent de la Bastille. Le déclarant était son neveu, Pierre Lavialle de Lameillère, homme de loi, habitant de Chamboulive (1).

J. DE SAINT-GERMAIN.

(1) Sources: Wallon, Histoire du Tribunal révolutionnaire ;

Archives de la Mairie de Brive;

sons, Vieux Papiers;

Gosselin-Lenôtre, Vieilles Mai

Rapport sur les Papiers de Robespierre,

par le conventionnel Courtois de l'Aube.

LE MONASTÈRE DE COIROUX

Il nous a paru intéressant de reproduire un acte authentique du 30 janvier 1749 signé par la supérieure et les religieuses bénédictines de l'abbaye de Coiroux près Aubazine. Cette pièce originale contient des noms très connus en Limousin.

Le verso de l'acte porte cette suscription:

Du 30 janvier 1749.

Quittance consentie par les dames religieuses composantes la Communauté de Coiroux en faveur du sieur Jacques Fournet de Beauclair de la somme de 300 1. en cancellation d'une rente constituée au capital de pareille somme, consentie par le sieur Fournet au profit de laditte communauté par contrat du 26 mars 1745. Reçu par Monteil nor Royal et Coullé. Laditte quittance sous seing privé.

[merged small][ocr errors]

« Nous louise de Saulveboeuf supérieure commissaire de Coyroux, assistée de sœur Marguerite de Gilibert cellerière, et autres religieuses composant la dite communauté de Coyroux declarons avoir ressut du sieur Jacque fournet de beauclaire bourgeoit abitant la ville de larche la somme de trois cens livres en especes de cours; de rante constituëe düe à la communauté suivant le contract du ving et six mars. milles sept cens quarante sinq, ressut par monteil notaire royal duëmant contrerollée par ozon, en

semble tous les revenus legitimemant dûs, distraction faite du dixième; avancé par ledit sieur fournet laquelle susdite somme de trois cens livres les susdites. religieuses onst dit vouloir employer aux deptes les plus privilégié de la dite communauté, et le dit sieur fournet de son chef à dit provenir des deniers de demoiselle suzanne cabanis sont epouze, les dites r'gges on remis lespecdiction dudit contract promettant rediger la présante quitance par devant notaire et temoins a la premiere requisition qui leur en seroit faite; fait dans le parloir de Coyroux paroisse de cornil le trantieme janvier milles sept cens quarante neuf.

S' de Saulvebœuf superieure commissaire.
Sr de S. leon de losse.

Sr losse.

S' de Darche.

S' de Germain.

S' de la bachellerie.

Sr de Ste fortunade.

S' de Flomont.

Sr de Gilibert celleriere.

S' de Chassaing.

S de bertin.

Nous avons tenu à respecter la ponctuation et l'orthographe de cette pièce curieuse, qui nous fait connaître le nom de famille des religieuses de Coiroux au milieu du XVIIIe siècle. Nous y voyons qu'elles appartiennent à la noblesse du pays. Elles étaient évidemment des religieuses de chœur.

J.-B. ESPÉRET.

ÉCUS D'OR

(Fin du Moyen-Age)

TROUVÉS AU MAS, PRÈS DU HAMEAU DE PUY-JARIGE,

COMMUNE DE BRIVE

Une intéressante trouvaille de monnaies d'or a été faite, l'an dernier, par le sieur Mayjonade, propriétaire au Mas, près du hameau de Puy-Jarige; ces monnaies présentent deux types différents :

1° CHARLES VII (1422-1461)

D. Ecu d'or, couronné, aux armes de France, accosté de deux lys couronnés.

Lég. KAROLVS. DEI. GRACIA. FRANCORV. REX.

R. Croix cantonnée de quatre couronnelles dans un quadrilobe.

Lég. XPC. VINCIT. XPC. REGNAT. XPC. IMPERAT. (Christus vincit, Christus regnat, Christus imperat).

2° DAUPHIN VIENNOIS (1440-1456)

D. Champ écartelé de France-Dauphiné.

Lég. LVDOVICUS. DALPHS. (Dalphinus) VIENENSIS (1).
R. Croix cantonnée de deux lys et de deux Dauphins.
Lég. XPC. VINCIT. XPC. REGNAT. XPC. IMPERAT.

Les Dauphins Viennois ont possédé au Moyen-Age le droit de battre monnaie; ils ont transmis ce droit aux fils des Rois de France et aux Rois qui leur ont succédé dans la souveraineté du Dauphiné.

(1) Qui fut plus tard Louis XI, à la mort de son père Charles VII.

« PreviousContinue »