Achille François de Lascaris d'Urfé, marquis du Chastellet, lieutenant général des Armés de la République, 1759-1794Impr. Darantière, 1896 - 382 pages |
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Achille-François de Lascaris d'Urfé, Marquis de Chastellet, Lieutenant ... Arthur David de Saint-Georges No preview available - 2018 |
Common terms and phrases
Achille du Chastellet aîné Anne août Archives armée du Nord armées armes Auvergne avaient avril baron Bastie bibliothèque Camus de Pontcarré célèbre chapelle chargé Charles château Châtelet chef chevalier Claude d'Urfé commandant comte conseiller conserver Convention d'argent d'Auteuil d'azur d'Estouteville d'or d'Ulphé dame décembre devait devint Diana Dumouriez épousé Fayette femme février fille fils Forez fortune François François de Lastic François Ier frère général guerre gueules Helvétius Henri homme Honoré d'Urfé janvier Jean Jeanne jeune jour juillet juin l'armée l'assemblée laisser Langeac Lascaris d'Urfé Lastic lettres lieutenant-général livres Louis XVI Lyon maison d'Urfé maréchal de camp mariage mariée marquis du Chastellet marquise d'Urfé mars ment ministre Mlle Montbrison mort mourut Moyencourt nationale noblesse nommé novembre octobre Parentignat Pierre d'Urfé politique premier président régiment Renée de Savoie rentes républicain reste Révolution Roanne Rochefoucauld Saint-Etienne Saint-Ilpize salon saurait seigneur septembre sieur suivant tion XVIIIe siècle
Popular passages
Page 325 - La nation ne peut jamais rendre sa confiance à un homme qui, infidèle à ses fonctions, parjure à ses serments, ourdit une fuite clandestine," obtient frauduleusement un passeport, cache un roi de France sous le déguisement d'un domestique, dirige sa course vers une frontière plus que suspecte, couverte de transfuges, et médite évidemment de ne rentrer dans nos...
Page 326 - tel office est évidemment un rien; c'est une » place de représentation et non d'utilité. Que la >» France , parvenue à l'âge de raison , ne se laisse » plus imposer par des mots, et qu'elle examine si » un roi insignifiant n'est pas en même temps fort
Page 325 - Ici l'acte est tout, le temps n'est rien. « 2° La nation ne peut jamais rendre sa confiance à un homme qui, infidèle à ses fonctions, parjure à ses serments, ourdit une fuite clandestine...
Page 325 - ... parmi nous pendant la fuite du ci-devant " roi, l'indifférence profonde avec laquelle nous l'avons vu ramener, sont des signes non équivoques que l'absence d'un roi vaut mieux que sa présence, et qu'il n'est pas seulement une superfluité politique, mais encore un fardeau très lourd qui pèse sur la nation.
Page 326 - Qu'est-ce, dans un gouvernement, qu'un office qui ne demande ni expérience ni habileté ; un office qu'on peut abandonner au hasard de la naissance ; qui peut être rempli par un idiot, un fou, un méchant, comme par un sage ? Un tel office est évidemment un rien : c'est une place de représentation, et non d'utilité.
Page 318 - ... le peuple. Cette révolution est faite, et vous devez en être d'autant moins fâché, que vous n'avez voulu y prendre aucune part ; mais aujourd'hui nous craignons les mêmes maux, l'anarchie , les dissensions civiles, la dissolution de toutes les forces publiques ; nous souhaitons les mêmes biens, le rétablissement du crédit, l'affermissement d'une liberté constitutionnelle , le retour de l'ordre, et une forte mesure du pouvoir exécutif. Une contre-révolution étant heureusement impossible,...
Page 285 - La noblesse ancienne reprend ses titres. La nouvelle conserve les siens. Le Roi fait des nobles à volonté ; mais il ne leur accorde que des rangs et des honneurs, sans aucune exemption des charges et des devoirs de la société.
Page 325 - Sa fuite est-elle son propre fait, ou le fait de ceux qui sont partis avec lui ? At-il pris sa résolution de lui-même, ou la lui at-on inspirée ? Que nous importe ? Qu'il soit imbécile ou hypocrite, idiot ou fourbe, il est également indigne des fonctions de la royauté. 4° II est par conséquent libre de nous, comme nous sommes libres de lui.
Page 317 - Voilà, mon cher cousin, pour les affaires particulières ; mais il en est une générale , qui intéresse et qui doit réunir les bons citoyens, quelles qu'aient été leurs opinions politiques : nous aimons l'un et l'autre la liberté, il m'en fallait une plus forte dose qu'à vous, et je la voulais par le peuple et avec le peuple. Cette révolution est faite, et vous devez en être d'autant moins fâché, que vous n'avez voulu y prendre aucune part; mais aujourd'hui nous craignons les mêmes maux...
Page 323 - Lorsque les orléanistes et les républicains, par cette foule d'écrits virulens , eurent suffisamment préparé l'opinion publique à la déchéance de Louis XVI, ils hasardèrent une démarche tendant plus directement à leur but. On placarda sur tous les murs de Paris , et jusque...