Biographie nouvelle des Contemporains, Volume 20

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1825
 

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Popular passages

Page 153 - L'épouvante et la terreur sont souvent sorties dans les temps antiques, et au nom du despotisme, de ce palais fameux. Qu'elles y rentrent aujourd'hui, au nom de la loi.
Page 157 - Vous êtes libres ; mais pensez comme nous sur telle ou telle question d'économie politique, ou nous vous dénonçons auxvengeances du peuple. Vous êtes libres ; mais courbez la tête devant l'idole que nous encensons, ou nous vous dénonçons aux vengeances du peuple. Vous êtes libres ; mais associez-vous à nous pour persécuter les hommes dont nous redoutons la probité et les lumières, ou nous vous désignerons par des dénominations ridicules, et nous vous dénoncerons aux vengeances du...
Page 157 - Un tyran de l'antiquité avait un lit de fer sur lequel il faisait étendre ses victimes, mutilant celles qui étaient plus grandes que le lit, disloquant douloureusement celles qui l'étaient moins pour leur faire atteindre le niveau. Ce tyran aimait l'égalité, et voilà celle des scélérats qui te déchirent par leurs fureurs.
Page 211 - Léipsick , il n'est aucun de ses succès auquel les conseils de son major-général n'aient coopéré, aucune de ses irréparables fautes dont la vieille expérience de son compagnon d'armes n'ait cherché à le détourner. Lors de la première restauration de la maison de Bourbon sur le trône de France , dégagé de ses...
Page 45 - ... jusqu'à la partie militaire, ne déguisant point les fautes de quelques généraux , et rendant hommage à l'habileté des autres. Toutes les actions de guerre, importantes par leurs résultats, paraissent sur des plans particuliers; les marches - manœuvres , sur des cartes topographiques, et les opérations combinées des armées , sont réduites sur des cartes géographiques , de manière à en présenter l'ensemble. Cette histoire de France est divisée par époques, et suivie de pièces...
Page 153 - De cette tribune où je vous parle, on aperçoit le palais où des conseillers pervers égarent et trompent le roi que la constitution nous a donné, forgent les fers dont ils veulent nous enchaîner, et préparent les manœuvres qui doivent nous livrer à la maison d'Autriche. Je vois les fenêtres du palais où l'on trame la contre-révolution, où l'on combine les moyens de nous replonger dans les horreurs...
Page 153 - Qu'elles y pénètrent tous les cœurs ! Que tous ceux qui l'habitent sachent que notre Constitution n'accorde l'inviolabilité qu'au roi ! Qu'ils sachent que la Loi y atteindra sans distinction tous les coupables et qu'il n'y sera pas une seule tête convaincue d'être criminelle, qui puisse échapper à son glaive. Je demande qu'on mette aux voix le décret d'accusation.
Page 246 - ... pour lui annoncer votre arrivée et celle de l'armée française; et jusqu'à ce que sa réponse me soit parvenue, je ne puis vous permettre de débarquer. Si vous avez la force dont vous me menacez, je vous prêterai toute la résistance qui caractérise un général; et si le sort des armes vous est favorable, vous n'entrerez dans la ville du Cap que lorsqu'elle sera réduite en cendres, et même dans cet endroit, je vous combattrai encore.
Page 301 - L'entretien de M. Tissot avec M. le préfet de police restera comme une pièce du temps. On sait encore par quelles manœuvres il a été spolié d'un journal qui était sa propriété, et qu'on lui a fait enlever de vive force; ce dernier événement a causé une perte énorme à M. Tissot.
Page 221 - Wilkes le sait et convient souvent qu'il n'eût osé être ce qu'il est s'il n'eût connu son pays. Sa naissance est obscure et sa laideur célèbre : ses portraits, qui sont en grand nombre, en donnent une faible idée. Il est louche; ses dents sont mêlées et crochues; son rire a quelque chose d'infernal; toutes ses passions se peignent avec énergie sur son visage , mais sa physionomie fait pardonner ses traits.

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