Revue des deux mondesAu bureau de la Revue des deux mondes., 1911 |
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Common terms and phrases
Alfred de Vigny allemand âme artistes assez avaient beau belle Briançon c'était cause chambre chose cœur comte d'Artois comte de Maurienne comtesse comtesse d'Artois coup d'autres devant dire donner Dougga doute Edward Grey enfans eût famille femme forestière forêts frère général gens Georges gouvernement Grajat guerre Hélène Henry Houssaye heures Houssaye Isabelle d'Este Italiens j'ai j'avais jamais jour Kairouan l'Allemagne l'Ami des Hommes l'Angleterre l'avait l'Espagne laisser Lamennais Laurent Cerisier Léonie lettre Louise Ludovic le More Madame main maison Mantoue mari mariage Maroc marocaine marquis de Mirabeau marquise Mathilde ment millions ministre Mirabeau Mme de Cabris monde Montalembert n'avait n'était Nortillet Paolo parler passé pays pensée père personne petite peuple peut-être politique porte poudre B pouvait premier presque prince qu'un reste rien Rome s'était semble sentimens sentiment serait seulement siècle sœur soir sommes Sophie sorte souvent terre tête tion troupes trouve Turin venait Vigny visite Voulasne yeux
Popular passages
Page 338 - Je n'entends ni vos cris ni vos soupirs; à peine Je sens passer sur moi la comédie humaine Qui cherche en vain au ciel ses muets spectateurs.
Page 476 - Dans le cas où l'état politique du Maroc et le Gouvernement chérifien ne pourraient plus subsister, ou si, par la faiblesse de ce gouvernement et par son impuissance persistante à amener la sécurité et l'ordre public, ou pour toute autre cause à constater d'un commun accord, le maintien du statu quo devenait impossible, l'Espagne pourrait exercer librement son action dans la région délimitée à l'article précédent et qui constitue dès à présent sa sphère d'influence...
Page 644 - Le premier qui ayant enclos un terrain s'avisa de dire Ceci est à moi, et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civile.
Page 331 - Les rentes féodales et les prises seigneuriales lui donnaient beaucoup de valeur et épargnaient presque toute culture. On se promenait à l'ombre des bois et au bord des eaux; le revenu arrivait tout seul. — La Révolution vient et fait la soustraction de tout revenu. Il me reste donc de grands...
Page 640 - JOURNALIER, sm (Gram.}, ouvrier qui travaille de ses mains, et qu'on paye au jour la journée. Cette espèce d'hommes forme la plus grande" partie d'une nation ; c'est son sort qu'un bon gouvernement doit avoir principalement en vue. Si le journalier est misérable, la nation est misérable.
Page 325 - Madame de Vigny dans un vieux manoir au milieu des rochers et des bois. J'y rêve et j'y écris même quelque chose de ces rêves.
Page 657 - Rendons enfin aux artistes la justice qui leur est due. Les arts libéraux se sont assez chantés eux-mêmes; ils pourraient employer maintenant ce qu'ils ont de voix à célébrer les arts mécaniques. C'est aux arts libéraux à tirer les arts mécaniques de l'avilissement où le préjugé les a tenus si longtemps; c'est à la protection des rois à les garantir d'une indigence où ils languissent encore.
Page 332 - Je pense que la Destinée dirige une moitié de la vie de chaque homme et son caractère l'autre moitié.
Page 642 - Les gens de lois, dit-il, se sont tirés de la classe du peuple en s'ennoblissant sans le secours de l'épée; les gens de lettres, à l'exemple d'Horace, ont regardé le peuple comme profane. Il ne serait pas honnête d'appeler peuple ceux qui cultivent les beaux-arts, ni même de laisser dans la classe du peuple cette espèce d'artisans, disons mieux, d'artistes maniérés qui travaillent le luxe ; des mains qui peignent divinement une voiture, qui montent un diamant au parfait, qui ajustent une...
Page 335 - Moi, je multiplie les consolations, les distractions, les lectures, les soins ; et, quand tout a réussi, mon château de cartes s'écroule tout d'un coup. C'est le rocher de Sisyphe que l'on roule et qui ne cesse de retomber. Je donne de la vie et du courage à tout ce qui m'entoure ; j'y dépense tout ce qu'il ya de joie naturelle et primitive dans mon caractère ; mais, ensuite, quand je suis seul comme en ce moment à minuit, écrivant sous ma lampe dont la roue et les ressorts sont le seul bruit...