Page images
PDF
EPUB

miné la course, alors ce tour ne compte pas, et ils peuvent tous recommencer de nouveau.

Les chevaux payant dédits sont ceux qui ont été battus lorsque les arrangemens sont courir on payer.

Les paris faits sur les chevaux qu'ils gagneront plusieurs prix sont valables jusqu'au 1er Mai.

L'argent donné pour faire un pari n'est pás rendu si la course n'a pas lieu (1).

Quand on propose un pari, si l'on dit premièrement c'est fait, ou ça va, la personne qui répond ça va, confirme le pari.

Toutes poules et tout paris sont nuls, en cas de mort de l'une des parties avant d'avoir été déterminé,

1 mille Anglais contient & furlongs ou 1760 yards (verges Fr.), ou 5280 pieds. Un furlong contient 220 yards ou 660 pieds, 7920 pouces, un yard contient 3 pieds, ou 36 pouces.

Ou

(1) Cet usage, sur les terrains de courses, en Angleterre, demande quelque explication. Par exemple : A, dît à B, je vous parie 1,000 fr. sur ce cheval, R ne veut pas, mais A dit «< je vous donne 100 fr. pour faire le pari. » Cet argent n'est pas rendu, quand même la course n'aurait pas lieu.

DE COURSES

A Maisons-sur-Seine,

POUR

LE DÉVELOPPEMENT ET L'AMÉLIORATION DES RACES DE CHEVAUX DE PUR SANG EN FRANCE.

Les résultats obtenus jusqu'ici pour l'amélioration des races de chevaux de pur sang en France, sont demeurés bien au-dessous des efforts tentés par l'administration des haras, et la Société d'Encouragement, dans le but d'imprimer un grand essor à cette branche si important -pour la richesse et les besoins du pays.

Nos rapports, chaque jour plus fréquens avec l'Angleterre, cette contrée si favorisée pour la beauté et l'excellence de ses chevaux, ont singulièrement contribué au développement de nos connaissances et de notre goût à cet égard; mais il était indispensable de remédier aux obstacles sans nombre qui rebutent les plus ardens amateurs, lorsqu'ils veulent s'occuper de la propagation des races de pur sang sur une plus grande échelle.

Paris est, sans contredit, le point le plus important, et par les richesses qui s'y trouvent réunies, et par la

constante affluence d'étrangers qui s'y fixent ou viennent y faire un long séjour. De toutes les grandes villes de France, c'est pourtant la seule qui soit aussi mal partagée, pour offrir une localité réunissant les conditions nécessaires à l'éducation et au développement des facultés des chevaux de courses. Aucun terrain n'existe dans le voisinage de la capitale qui soit favorable à l'entraînement, et c'est à cette cause qu'il faut certainement attribuer le petit nombre des concurrens qui se présentent pour disputer les prix. Quel est en effet le véritable amateur qui puisse se décider à sacrifier un cheval de pur sang sur un hippodrôme aussi funeste que celui du Champ-de-Mars?

Une étude approfondie des courses anglaises, l'exacte exploration des terrains qui sont consacrés à cet exercice, dans ce pays, ont donné à un amateur le désir de fonder en France, et le plus près possible de la capitale, un établissement qui puisse rivaliser avec les meilleurs terrains de courses de nos voisins.

L'étendue et la planimétrie des prairies de Maisonssur-Seine, la beauté de la route à parcourir, qui ne demande pas beaucoup au-delà d'une heure de trajet, doivent faire regarder cette situation comme la plus convenable et la plus heureuse pour y fixer toutes les courses. Un emplacement parfaitement favorable et contigu aux prairies est tout disposé pour la construction immédiate d'écuries semblables à celles de Newmarket. Elles seront commencées à la demande de tous les amateurs qui voudront avoir des élèves habituellement en traîne, sans qu'aucun frais additionnels, aux prix très-modérés de la

location, soient imposés aux colons de ces TrainingStables.

Un établissement de cette nature manquait à la France; la faveur générale ne saurait donc lui faillir, car chacun aura saisi du premier coup-d'œil toutes les conséquences avantageuses qu'il promet.

Aucun emplacement n'offre plus d'avantages que celui de Maisons aux propriétaires de chevaux de courses ainsi qu'aux amateurs qui peuvent désirer faire des élèves. La certitude d'avoir toujours la disposition d'une pelouse douce et unie, et d'un terrain d'une qualité invariable déterminera surtout un grand nombre d'Anglais à naturaliser en France une partie des chevaux de sang qu'ils laissent dans leur pays, dans la crainte de les estropier ici. Leur concurrence dans la lutte fournira au fondateur la possibilité de doter la France d'un spectacle rival de ces courses anglaises qui ont le privilége d'attirer à Epsom et à Ascot toutes les notabilités de Londres.

On peut ajouter que pas un terrain de course anglais, ne présente autant d'attraits que cet hippodrôme si rapproché de Paris; car nul n'offre l'aspect ni d'un beau fleuve, ni d'un parc immense et magnifiquement planté, ni la vue d'un splendide château dominant toute la lice. Un but si attrayant pour la curiosité et la promenade ne saurait manquer de paraître digne en tout de la première capitale du monde, et toute la population aisée de Paris se portera à ces courses qui doivent avoir lieu chaque année.

DES

COURSES DE CHEVAUX.

1834.

700

COURSES DE LA SEINE.

BOIS-DE-BOULOGNE, le 20 Janvier.

Course Particulière.

fr. Poule par 7 souscripteurs à 100 fr. chacun, I mille et 314, une épreuve; cavaliers-propriétaires.

Mathilda, jum. al. appart au Prince de la Moskowa PS. montée par M. Edgard Ney, vainqueur contre Flyer, ch. b. de M. Chéri Salvador, 314 S. monté par M. Edward Carey; Feragus, ch. gr. de M. Casimir Périer, 314 S. monté par M. Mosselmann; Beggar, ch. gr. du Comte d'Hédouville, 314 S. monté par son propriétaire; une jument gr. du Comte de Bésenval, 314 S. montée par le Comte de Vaublanc; un cheval gr. de M. de Normandie, 314 S. monté par son propriétaire; et un cheval b. du Baron Sanegon, 112 S. monté par son propriétaire.

« PreviousContinue »