M. Lefèvre de Sainte-Marie, ancien élève de l'école agricole de Grignon, est nommé régisseur de 2me classe au haras du Pin.

M. de Rivière, surveillant au haras du Pin, est nommé agent spécial de 2o classe au dépôt d'Angers.

M. Paulin de Thelin, surveillant de 1re classe au haras de Rosières, est passé en la même qualité au Pin.

M. Sarrans, surveillant de 2o classe au dépôt de Pau, passe

aussi au Pin.

M. Drieu, surveillant surnuméraire au haras du Pin, est nommé surveillant de 2me classe au dépôt de Pau.

M. Masse, surveillant surnuméraire au haras de Rosière, est nommé surveillant de 2me classe au haras du Pin.

VOTES EN CE QUI CONCERNE LES ENCOURAGEMENS A DONNER A L'ÉLÈVE DES CHEVAUX.

(Orne.) 9,300 fr. votés pour être distribués en primes aux jumens poulinières et à leurs produits, et pour former les prix de course dits prix locaux.

(Maine-et-Loire.) 6,000 fr. dont une moitié sera affectée à des primes, et l'autre à fonder des prix de course qui seront disputés à Angers.

De quelques termes techniques usités dans

les

CALENDRIERS DES COURSES,

ET RÈGLES GÉNÉRALES

RELATIVES AUX COURSES DE CHEVAUX

observées en Angleterre.

Jockey-Club. — C'est une assemblée d'Amateurs formant une société (1) qui règle et prononce d'un commun accord sur toute espèce de matière relative aux Courses de Chevaux.

Match signifie deux chevaux appariés pour courir une disance convenue, chaque propriétaire pariant que le sien surpassera son antagoniste en vitesse.

Sweepstakes

est un mot composé, et que l'on attribue, dans Porigine, à un certain jeu de cartes : il s'applique maintenant aux gagnans de tous enjeux ou paris, et, est très en usage aux courses de chevaux, en ce qu'un nombre d'amateurs déposent chacun une certaine somme pour former une poule, qui est courue, en généFal, par des chevaux de tout âge.

Stone est un poids Anglais de quatorze livres, applicable aux

chevaux.

(1) Le cercle du Jockey Club Français est rue du Helder, no 2.

Eatch weights, poids pour attraper, se dit lorsque les parties nomment un jockey pour monter sans être pesé.

Give and take plates.

Les prix dits donner et

prendre, sont pour les chevaux de 14 paumes (1) qui devront porter un certain poids, ceux d'une taille au-dessus devant en porter davantage, et à ceux au-dessous, être accordé une proportion de sept livres par pouce.

Whim plate.

Le prix dit fantaisie, est un poids en pro

portion de l'âge et en proportion des pouces.

Post-match consiste à insérer l'âge des chevaux dans les con

ventions, et à faire courir tel ou tel cheval du même âge, sans déclarer lequel, jusqu'à son arrivée au point de départ.

L'âge des chevaux se compte du 1er Mai, c'est-à-dire que tout cheval né dans le courant de l'année 1835, sera censé âgé d'un an au 1er Mai 1836 (2).

Handicap-match. Cette match est arrangée comme suit:

Trois personnes, A, B, et C, mettent chacune une somme égale dans un chapeau. C, est censé juge et arrange un pari par écrit entre A, et B, pour faire courir leurs chevaux respectifs. Quand ces deux ont lu l'écrit, ils mettent chacun une main dans la poche, la retire, et l'ouvre simultanément. Si tous les deux ont de l'argent à la main, le pari est confirmé; si ni l'un ni l'autre n'a de l'argent, il est nul. Dans les deux cas, le juge (handicapper) retire les enjeux du chapeau; si l'un à de l'argent, et l'autre point, le pari est également nul; mais dans ce cas là, celui qui en a retire les enjeux.

a

(1) PAUME (hand ANGL.), est une mesure de 4 pouces Anglais, ou 3 3/4 pouces Français, en usage seulement pour mesurer la taille des chevaux.

(2) A une réunion du Jockey Club Anglais, le 25 Avril 1833, il fut ordonné qu'après la fin de 1833, l'âge des chevaux se compterait à Newmarket (seulement), du 1o Janvier au lieu du 1er Mai.

Play or Pay, jouer ou payer veut dire que les paris convenus avec cette clause doivent être payés, quand bien même le cheval sur lequel dépendent les paris n'aurait pas couru.

Le cheval dont la tête est la première au but gagne la course. Les Jockeys doivent amener leurs chevaux au poteau où sont les balances pour être pesés; et celui qui descend avant d'y être arrivé, ou qui manque de poids, est distance.

Si un Jockey tombe de cheval, et qu'il se trouve une personne du même poids pour le remplacer, il prendra sa place de même que si l'accident n'était pas arrivé, pourvu qu'il retourne à l'endroit où le Jockey est tombé

Les chevaux n'ont pas le droit de courir, sans que le propriétaire ait présenté un certificat de leur âge, s'il est requis, dans le temps spécifié dans les articles, excepté où les chevaux âgés sont admis; alors, un plus jeune cheval peut être reçu sans certificat, pourvu qu'il porte le même poids que les chevaux âgés.

Un pari confirmé ne peut être déclaré nul, sans consentement mutuel.

Tout parieur peut demander des enjeux, et sur le refus, le pa i est nul.

Si l'un des parieurs est absent le jour de la course, on pourra faire une déclaration publique, sur le terrain, et demander ́si quelqu'un veut faire les enjeux pour le parti absent, et si personne n'y consent, le pari peut être déclaré nul.

Les paris convenus d'être reçus ou payés en ville, ou en tout autre endroit, ne pourront être dédits sur la course.

Si l'on fait un pari pour un jour désigné pendant une des reunions, et que les intéressés conviennent de changer le jour, tous les paris doivent être tenus; mais si elle est courue à une assemblée différente, les paris faits avant le changement de jour sont nuls et non avenus.

La personne qui parie les avantages, ou la personne qui parie la plus forte somme contre la plus faible, a le droit de choisir son cheval.

Quand une personne a fait choix d'un cheval, tous les autres

chevaux lui sont en opposition, mais il n'y a pas de course, excepte que quelque'autre ne coure avec lui.

Les paris faits tandis que les chevaux courent, ne sont déterminés que lorsque le prix est gagné, si ce tour de course n'est pas mentionné au moment du pari.

Lorsqu'un prix doit être gagné en deux épreuves, la préférence des chevaux est déterminée par les places qu'ils occupent aux secondes épreuves.

Tous chevaux courant au dehors du poteau, et qui ne retournent pas, sont (1) distancés.

Tous chevaux retirés de la course, avant que le prix soit gagné, sont distancés.

Les chevaux sont également distancés, dont les jockeys croisent où coudoient en courant, lorsque le contraire a été convenu.

Un pari fait après une épreuve, est nul, si le cheval sur lequel ɔn a parié ne court pas le second.

Lorsque trois chevaux ont gagné chacun un tour il n'y a qu'eux seulement qui doivent courir le quatrième, ce qui déterminera la préférence, n'y ayant aucune différence entre eux.

On ne peut pas être distancé dans une quatrième épreuve.

Les paris sont déterminés lorsque le cheval ne court pas. Quand en pariant on fait usage du mot « absolument, » ou « courir ou payer, » par exemple : Je parie qu'Espérance, chev. br. appartenant au haras Royal du Pin gagnera « absolument » le prix Royal à la réunion de l'automne de 1836 au Champ-de-Mars » le pari ést perdu, quoiqu'il ne coure pas, et gagné quand bien-même il aurait parcouru la course tout seul,

En courant les épreuves, si dans les tours on ne peut décider quel est le premier cheval, ce tour ne compte pour rien, et ils peuvent tous recommencer, excepté que ce ne soit le dernier tour; et dans ce dernier cas, il n'y a que les deux chevaux sur lesquels on était indécis qui doivent courir ; mais si au contraire, c'est entre deux chevaux, dont le gain du tour n'aurait pas déter

(1) Distancé se dit d'un cheval qui reste 240 yards (mesure anglaise ) derrière le premier dans la course.