Page images
PDF
EPUB

EXPLICATION

Des Abréviations employées dans cet Ouvrage,

Al.

Alld Allde

Angl.

appt

Ar.

Auvte

b.

bl.

br.

Bret.

ch. chev.

dis.

ent.

épr. E. R.

alezan ou alezane.

Allemand, Allemande.
Anglais ou Anglaise.

appartenant.

Arabe.

Auvergnate.

bai ou baie.

blanc ou blanche.

brun ou brune.

Breton ou Bretonne.

cheval ou chevaux.
distancé ou distancée.
entier ou entiers.
épreuve.

Étalon Royal.

Espagnol ou Espagnole.

Esp.

Et. app.

Etalon approuvé.

fl. de p.

fleur de pêche.

[blocks in formation]
[blocks in formation]

Les chiffres 1. 1. — 2. 2., etc.; à droite dans les Courses en partie liée indiquent l'ordre d'arrivée de chaque concurrent dans les 1, 2e et 3me épreuves.

100 livres de France font 112 liv. d'Angleterre., poids de cavalier (horseman's weight. Angl.).

Le mètre a 3 pieds 11 lignes environ; la toise 6 pieds, ancienne mesure., Au mois de Septembre 1809, la longueur de la course au Champ-de-Mars fut de 1 880 toises.

RELATIVE AUX COURSES

DE CHEVAUX.

Souvent, dans les courses, il arrive des discussions ou des réclamations, pendant ou après les épreuves; alors le jury est appelé à prononcer sur les récriminations, plus ou moins graves, de la part des concurrens. Il arrive aussi, quelquefois, que les parties intéressées ne veulent pas s'en tenir à la décision du jury, qui est cependant très compétent en pareille matière, ainsi que le prouve une décision du Conseil d'Etat qui a pensé comme M. le Ministre du Commerce et M. le Préfet, auquel A. s'était adressé pour faire annuler les décisions du jury; mais ce magistrat les a maintenues, en considérant que la nature des choses, voulait que le jury fut seul appréciateur des faits, ce qui a aussi été approuvé par M. le Ministre du Commerce,

Il résulte de ce jugement du Conseil d'Etat, 1° que le jury nommé pour présider aux cources de chevaux, est juge souverain de la question de savoir, si un cheval a serré et jeté contre la corde un cheval adverse dont le jockey a été renversé; 2° que le jury peut annuler l'épreuve, et en faire recommencer une autre, lorsqu'il pense que c'est sans intention de la part du jockey, que le choc des deux chevaux a eu lieu.

VOICI LES FAITS:

Aux courses de 1834, B. propriétaire d'un cheval, et A. propriétaire d'un autre, se sont mutuellement conduits, par leurs appels successifs, jusque par devant le Conseil d'Etat.

Il s'agissait d'un jockey qui aurait été coupé pendant l'épreuve. Aux dernières courses, pour le prix du Prince Royal, même réclamation fut élevée par C. contre D. Le jockey qui montait le cheval de C. se plaignit d'avoir été coupé par le jockey montant

g

la jument de A.; mais le témoignage étant difficile, C. ne donna pas suite à cette affaire. A. et B. ont mis plus d'obstination dans leur procès.

Une poule fut ouverte aux courses de 1834, à Paris, entre des poulains entiers et pouliches de trois ans. Quatre concurrens s'étaient présentés ; ils avaient chacun versé un droit d'entrée de 150 fr., et l'Etat donnait en outre une allocation de 1,200 fr.: le prix était donc de 1,800 fr. Un quart-d'heure après la cloche sonnée, deux concurrens sont absens; la lice s'ouvre avec les deux autres les chevaux d'A et B. sont lancés. Vers le tiers de la course, le jockey de B. est jeté à terre ; le chev. d'A. dépasse son adversaire ; il sort de la lice, franchit la corde extérieure, rentre ensuite dans l'hippodrome, et arrive le premier au but en deux minutes cinquante-neuf secondes, trois cinquièmes. Le prix lui était acquis si l'incident n'avait pas eu lieu.

:

:

Mais une réclamation s'élève le chev. d'A. avait-il serré son adversaire et l'avait-il jeté sur la corde avant de le dépasser? La question était grave; l'affirmative pouvait, d'après l'article 27 du réglement du 31 Octobre 1832, faire déclarer incapable de courir à l'avenir, pour aucun prix du Gouvernement, le jockey de A.; la poule était perdue pour ce cheval et acquise au chev. de B.

[ocr errors]

En présence de ces dispositions, le jury, pesant les divers témoignages, déclare que c'est sans la volonté du jockey de A. que le choc a eu lieu, l'excuse; mais décide que la course est nulle, et qu'elle sera recommencée le jour même. A. proteste contre cette décision, et se refuse à une seconde épreuve. B., propriétaire de l'autre cheval, dit qu'il est prêt à recommencer. C., qui était un des quatre premiers concurrens se présente alors avec une jument, et prétend qu'ayant payé le droit d'entrée, et la course ayant été annulée, il a le droit de concourir; le jury rejette cette prétention qui n'a plus eu de suite. Le cheval de B. entre seul dans la lice; il franchit les deux kilomètres en deux minutes vingt-neuf secondes quatre cinquièmes, temps moindre que le maximum fixé par le réglement ; il est déclaré par le jury vainqueur de la poule.

projet d'organISATION DE NOUVELLES COURSES PRÈS PARIS.

Dans la prairie de Coupière, dépendant de la commune de Gif, située dans la jolie vallée de Chevreuse, il existe un magnifique hippodrome pour les courses de chevaux.

Les personnes qui s'intéressent à l'amélioration des races de chevaux en France, sont invitées à se réunir pour faire les fonds de prix à décerner aux vainqueurs, à acquitter les frais de courses, et enfin les indemnités à accorder aux propriétaires ou locataires de la prairie de Coupière, auxquels les courses occasioneront quelque dommage.

Une commission composée de propriétaires de la vallée sera chargée de l'emploi des fonds provenant des souscriptions. Le compte en sera rendu public; le Maire de Gif est chargé de recevoir les fonds, ou à Paris, rue de l'Université, no 57. Gif est à 6 lieues de Paris.

PROMOTIONS, NOMINATIONS ET MUTATIONS DANS LES HARAS.

Par suite d'ordonnance du Roi, M. le Baron de Coetdihuel, directeur du haras du Pin, est nommé agent général des remontes pour les haras. M. Perrot, directeur du dépôt d'étalons de Libourne, remplace M de Coetdihuel au haras du Pin, comme directeur.

M. de Vaublanc, ancien directeur de dépôt d'étalons, est nommé inspecteur au haras du Pin, en remplacement de M. Duval, qui passe directeur à Rhodez.

M Parisot, régisseur au haras de Rosières, est nommé inspecteur dans ce même établissement, en remplacement de M. Bioche, nommé directeur à Cluny.

M. Sauvagnac, régisseur à Tarbes, passe directeur du dépôt de Libourne.

M. Maffre de Verdts, directeur du dépôt de Cluny, est nommé directeur de l'école vétérinaire de Lyon.

Par arrêtés de M. le Ministre du Commerce, M. Fluchaire, régisseur de 1 classe au haras du Pin, est envoyé en la même qualité au haras de Rosières.

« PreviousContinue »