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M. le Conseiller d'état, CRETET, est nommé Gouverneur de la Banque. Décret impérial du 25 avril 1806, B. 88, no. 1512.

BARAS. V. BONAPARTE (Napoléon ).

BARAGUAY-D'HILLIERS. Ce Général, Colonel des Dragons, est nommé Graud-Officier de l'Empire, avec les titres désignés, B. 9, no. 104.

BATAILLE (Champ de), V. CONSTITUTION de l'an 8, art. 86.

BATAILLE (Camp en ). Arrivée d'un Prince Français. V. PRINCE FRANÇAIS.

du

BATAILLES dont le succès a contribué à la fondation royaume d'Italie. Officiers et Soldats français qui y ont pris part glorieuse. V. Roi d'Italie, 3°. statut, titre 8, S. 1°r.

BATAILLES gagnées par NAPOLÉON BONAPARTE. Montenote Mondovi Dego et Millesimo Passage du Pô- Fombio - Lodi - Labocheta — Passage du Mincio Lonado Brescia

Rivoli

-

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Castiglione

Passage de la Piave et du Tagliamento Cascevola Clausin la Brenta Saint-Georges

Arcole Embabé la Favorite

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El-Arisch les Pyramides Sediman Mont-Tabor AboukirPassage de la montagne du Grand-Saint-Bernard et du mont Saint-Gothard Chiusella Montebello Ma

rengo.

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(Vendémiaire, brumaire, frimaire, an 14. 1805). Nouvelles batailles gagnées par NAPOLÉON BONAPARTE. Wertingen; Güntzbourg; Albeck; Langeneau; Nereshein; Elchingen; pont de Donawert; Ingolstadt ; prise d'Ulm; Memmingen; Vienne, capitale de l'Autriche. Après les belles manœuvres de la Brenta, le vieux

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feld-maréchal Wurmser fut fait prisonnier dans Mantoue; Mélas dans Alexandrie, et Mack l'est à Ulm.

L'Empereur d'Autriche envahit la Bavière, alliée à la France, et NAPOLÉON rétablit l'Electeur dans ses états dix jours après l'ouverture de la campagne et en moins de deux mois de l'envahissement.

A Jaffa, la garnison fut passée au fil de l'épée; et aux prises d'Ulm, Memmingen, Vienne, les garnisons n'éprouvent point ce sort elles sont seulement prisonnières. Les Officiers sont même renvoyés sur leur parole.

:

Les victoires se continuent aux combats de la route de Furth à Nuremberg; de Nordlingen, où le général Wernech est obligé de capituler; d'Herolsberg; de Rothemberg; de Lambach ; de Stein; de Lovers, suivi de la prise d'Enns; de Lintz ; d'Amstetten; de Marienzell; de Diernstein; de Zuntersdorff; d'Austerlitz, dernière bataille appelée la bataille des Trois Empereurs, la journée des Trois Empereurs, la journée de l'anniversaire du couronnement de Napoléon comme roi d'Italie.

(Même époque de vendémiaire, frimaire an 14, Italie). Combat de Véronne; Véronnette; Montebello; Caldiéro; Castel-Franco.

La bataille d'Austerlitz est la 40°. bataille donnée par l'Empereur. Il a couvert le monde de ses trophées, de sa gloire, de ses prodiges. Témoins le Pô, le Tésin, l'Adda, le Mincio, l'Adige, le Nil, les antiques pyramides des sables d'Egypte, les rives du Jourdain, la cité africaine, qui vit triompher Alexandre et César; les Alpes, dont le passage auroit seul immortalisé Annibal et Charlemagne ; les champs de Marengo, où le génie des batailles déploya toute sa puissance; les hauteurs d'Ulm, l'Iller, le Danube, l'Iser, les monts escarpés du Tirol, l'Inn, la Drave, la

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Tega, et le plateau d'Austerlitz, illustré à jamais par lo
bivouac du plus grand des capitaines, et qui l'étoit déjà
par
le tombeau du célèbre Kaunitz.

Partout où combattit NAPOLÉON BONAPARTE, il fixa la victoire et en fit succéder les plus éclatantes à nos revers; à des revers d'autant plus grands, que lors de son passage du grand Saint-Bernard, la dernière place d'Italie, Cony, étoit prise par les ennemis. Ainsi donc on doit le regarder comme le sauveur du grand peuple, même de toute l'Europe; comme le père de la patrie. Ses vastes desseins paroissent avoir été conçus et exécutés par une puissance surnaturelle; aussi Dieu veilla-t-il à son existence, en le préservant de l'explosion de la machine infernale de la rue Saint-Nicaise aussi les peuples de l'Allemagne, pénétrés d'admiration, l'ont-ils proclamé l'Homme de Dieu! aussi encore lors de la bataille d'Austerlitz, l'Empereur de Russie dit-il à l'Empereur d'Allemagne : Dieu n'est pas pour nous, mon frère, retirons—

nous.

A l'occasion de ses campagnes d'Allemagne, en deux mois, sur-tout deux mois d'hiver et à près de 300 lieues de sa capitale, on peut lui faire la juste application de ces vers d'Iphigénie en Aulide :

<< Mais qui peut dans sa course arrêter ce torrent?
» Achille va combattre, et triomphe en courant. >>

Par lui le territoire français fut agrandi d'un tiers. Il termina la guerre civile, il détruisit tous les partis ; il fit succéder, à l'anarchie, une sage liberté, celle individuelle, celle de la presse, et le règne paisible des lois : à l'irreligion, le culte antique de nos pères, en le rétablissant par le Concordat. Il releva le crédit, répara les routes, en

ouvrit de nouvelles, fit creuser des ports et canaux. Il fit prospérer les sciences et les arts, améliora le sort du soldat, et honora le métier des armes, en portant continuelment l'habit militaire. Il créa et fut le fondateur d'un empire et de trois royaumes; l'empire français, et les royaumes d'Italie, de Bavière, de Wurtemberg. Il augmenta ces différens états, celui de l'Electorat de Bade, et encore l'empire francais, par la réunion de la Ligurie ( Gênes) à cet empire. V. le SENATUS-CONSULTE, au mot GÊNES.

V. BONAPARTE (Napoléon ).

BATAILLON (Chef de ). Sont présentés au serment par le Connétable, 143, B. 1.

BATIMENS. Désignés et affectés comme maison d'habitation à différentes Sénatoreries. V. au mot SÉNATUS CONSULTE, les arrêtés B. 311 et 318.

BATIMENS du Louvre et des Tuileries. Sont réservés au service du Roi, art. 2 du second décret du 20 mai 1791, relaté art. 15, du S. C. du 28 floréal an 12, B. 1.

BATIMENS en rade. V. GÊNES, arrêté du Ministre de l'intérieur.

BAVIÈRE (Royaume de ). V. le TRAITÉ de paix de Presbourg, mot TRAITÉS de paix, d'alliance, etc.

L'origine de cette maison, qui remonte à la première race des rois de France, la rend digne de cette illustration.

L'Empereur de Russie fait la guerre à son beau-frère l'Électeur de Bavière, et c'est un prince étranger, c'est Napoléon qui le défend, lui rend ses États, les accroît, et lui pose la couronne royale sur la tête.

La Bavière est un État considérable en Allemagne, qui avoit le titre de Duché. Ses principales rivières sont le

Danube, l'Inn, l'Iser et le Lech. L'air y est sain, et le terroir fertile en vin, froment et bons pâturages;, mais le pays est pauvre, parce qu'il y a peu de commerce. On divise la Bavière en haute, où est la régence de Munich, capitale de la Bavière ; et en basse, où sont les trois régences de Burckhausen, Landshut et Straubingen. Le duc avoit la dignité électorale depuis le 5 mars 1623. Il ne faut pas confondre la Bavière avec le cercle de Bavière qui est beaucoup plus étendu, comprenant encore le haut Palatinat, l'archevêché de Saltzbourg, les évéchés de Freisingue, de Passaw, de Ratisbonne, et le Duché de Neubourg, ni avec le Palatinat de Bavière, qui fait partie du Nortgaw, et dont la capitale est Amberg.

BEAUHARNAIS (le prince Eugêne). Le Colonel Beauharnais, Colonel-Général des Chasseurs, est nommé Grand-Officier de l'Empire, avec les titres désignés, B. 9,

. 104.

S. A. S. est nommée Archi-Chancelier d'État. V. ARCHI-CHANCELIER d'Etat. Elle est aussi nommée Vice-Roi d'Italie. V. VICE-ROI d'Italie.

Ce Prince a été, 1o. nommé Grand-Officier, membre du grand conseil de la Légion d'honneur, décoré du grand

cordon.

2. Décoré par l'Électeur de Bavière de l'ordre de

Saint-Hubert.

3o. Adopté par l'Empereur et Roi Napoléon, pour son fils, lors du mariage de S. A. Impériale (titre qu'il porte maintenant ), avec S. A. Royale Marie-Auguste-AmélieLouise, fille aînée de l'Électeur, maintenant Roi de

Bavière.

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S. A. I. porte présentement le nom d'Eugêne-Napoléon de France. V, NOTICE.

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