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LETTRES

SUR LA

PROFESSION D'AVOCAT.

SUR LA

PROFESSION D'AVOCAT

PAR CAMUS,

ENRICHIES DE PIÈCES

CONCERNANT L'EXERCICE DE CETTE PROFESSION,

PAR

DUPIN AINÉ,

BERVILLE, CORMENIN, CARRÉ, DELACROIX-FRAINVILLE, DUPIN JEUNE,
ARMAND SÉGUIER, PARDESSUS,

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ÉDITEUR DES ÉDITIONS BELGES DE MERLIN, DALLOZ, DURANTON, TOULLIER, SIREY, GRENIER,
ROGRON, POTHIER, LEGRAVEREND, ETC.

1833

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nous

SIRE,
"

Si je n'avais pas eu déjà le désir de vous dédier cet Ouvrage, la pensée m'en serait venue le jour où Votre Majesté, recevant la députation de l'Ordre des Avocats, fit entendre des paroles qui pénétrerent si profondément dans nos coeurs. Chacun de nous, Sire, en a conçu les plus glorieuses espérances pour les futures destinées du Barreau; chacun de nous conservera gravée gravée dans sa mémoire cette royale pensée : Je vous promets que dorénavant la justice fermeté, et surtout qu'il y aura sincérité dans l'application de la loi.

due avec

cats vous

sera ren

Sire, sur tous les points du royaume, l'Ordre des Avo offre une pépinière de magistrats fideles. Les mêmes voix qui, pendant quinze années, ont disputé les victimes po litiques à des accusations passionnées, devenues les organes gaux du pouvoir royal, vont se faire entendre pour procla

a

mer les maximes libérales du nouveau

ver

nouveau gouvernement.

le

Votre règne cerite, de droiture et de bonne foi, où le Peuple et le Pooi, unis par un même contrat, et pareillement résolus à en obserfidelement toutes les conditions, ont fonde leur alliance sur la plus solide de toutes les bases: l'ordre public et la liberté. Sire, j'ai l'honneur de renouveler à Votre Majesté l'hommage sincère de mon profond respect et de mon inebranlable fidélité. Dupin aîné.

commence une ere nouvelle, une ère de sin

a

Paris, ce 15 août 1830.

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