Histoire de la guerre civile en France, et des malheurs qu'elle a occasionnés: depuis l'époque de la formation des États-Généraux, en 1789, jusqu'au 18 brumaire de l'an VIII (1799) ... Ouvrage qui contient des anecdotes sur les principaux personnages qui ont figuré dans la révolution, ainsi que sur les plus illustres victimes, et des particularités qui n'avoient jamais été publiées, Volume 2 |
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alloit Août armés arrêté arriva assassins avant avoient avoit cents chambre chargés château chefs cinq citoyen comité commissaires Commune Convention corps coups Cour cris d'autres d'avoir d'être d'Orléans déclara décret demanda députés dernier devant devoit donner effet enfans enfin ensuite étoient étoit faisoit famille femmes fils force garde général guerre heures hommes j'ai jette jeune journée jours jugement jusqu'à l'Abbaye l'Assemblée l'un laisser lettre liberté lieu livres Louis XVI madame mains maison malheureux massacres membres ment mettre mille ministre monter mort Municipalité n'avoit Nation Nationale nombre nommé officiers ordre parler passer patriotes peine pendant père personnes peuple pièces place porte pouvoit premier présent président prêtres pris prison prisonniers prononcé qu'une quatre rapport Reine répondit républicains République reste Révolution rien s'étoit s'il sabre sang Septembre servir seul Signé soldats sort tête tion tribunal troupes trouva tué Varennes Vendée victimes vive voiture
Popular passages
Page 168 - Qu'enfin, la veuve Capet, immorale sous tous les rapports, et nouvelle Agrippine, est si perverse et si familière avec tous les crimes, qu'oubliant sa qualité de mère et la démarcation prescrite par les lois de la nature, elle n'a pas craint de se livrer avec Louis-Charles Capet, son fils, et de l'aveu de ce dernier, à des indécences dont l'idée et le nom seul font frémir d'horreur.
Page 152 - Je prie MM. de Malesherbes, Tronchet et Desèze, de recevoir ici tous mes remercîments, et l'expression de ma sensibilité, pour tous les soins et les peines qu'ils se sont donnés pour moi. « Je finis en déclarant devant Dieu, et prêt à paraître devant lui, que je ne me reproche aucun des crimes qui sont avancés contre moi.
Page 398 - Adieu ; je vous le fais avec le calme que donne seule la pureté de la conscience. L'estime de tous les braves gens qui , aujourd'hui , partagent mon sort , et le préfèrent à la fuite du lâche qui , n'osant combattre parmi nous, aurait au moins dû me prévenir ; cette estime est pour moi l'immortalité.
Page 152 - ... de ceux qui ont péri pour moi, et ensuite de ceux qui sont malheureux pour moi. Je sais qu'il ya plusieurs personnes de celles qui...
Page 235 - La Commune de Paris se hâte d'informer ses frères de tous les départements, qu'une partie des conspirateurs féroces détenus dans les prisons a été mise à mort par le...
Page 232 - Les députés que vous avez envoyés pour calmer le peuple sont parvenus avec beaucoup de peine aux portes de l'Abbaye. Là, nous avons essayé de nous faire entendre. Un de nous est monté sur une chaise ; mais à peine eut-il prononcé quelques paroles , que sa voix fut couverte par des cris tumultueux. Un autre orateur, M. Bazire , a...
Page 145 - Conseil général mes réclamations, 1" sur l'arrêté de jeudi , qui ordonne que je ne serai perdu de vue ni jour ni nuit; on doit sentir que dans la situation où je me trouve, il est pénible de ne pouvoir être seul et avoir la tranquillité nécessaire pour me recueillir, et que la nuit on a besoin de repos; 2°...
Page 237 - Au nom du peuple, mes camarades, il est enjoint de faire enlever les corps morts, de laver et nettoyer toutes les taches de sang, particulièrement dans les cours, chambres , escaliers de l' Abbaye. A cet effet, vous êtes autorisés à prendre des fossoyeurs, charretiers, ouvriers, etc. — A l'Hôtel-de-Ville , le 4 septembre. Signé Panis et Sergent, administrateurs; Méhée, secrétaire-greffier».
Page 250 - Voyez-vous, s'écrie le Marseillais, profitant du moment favorable, voyez-vous qu'il est innocent. — Mettez-le en liberté, lui répond la multitude. » Aussitôt le Marseillais le prend par un bras, un massacreur le prend par un autre ; on met bas les armes, plusieurs l'embrassent et le félicitent. Il sort comme triomphant des étreintes de la mort qui l'enveloppait et est reconduit au milieu des cris de « Vive la nation, » avec les démonstrations de la joie la plus vive et la plus bruyante....
Page 268 - J'eus beau lui dire que c'était peut-être des personnes qui s'intéressaient à lui ; que d'ailleurs la peur ne guérissait de rien ; qu'au contraire elle pourrait le perdre : tout fut inutile. Il avait perdu la tête au point que, ne trouvant pas à se cacher dans la chapelle, il monta dans la cheminée de la sacristie , où il fut arrêté par des grilles qu'il eut même la folie d'essayer de casser avec sa tête. Nous l'invitâmes à descendre ; après bien des difficultés, il revint avec nous...