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SLAVERY.

The policy and practice of the Administration is becoming better known and, I think, better understood by the people. The rulers of Sokoto and Kano and the other great towns appeared to acquiesce without much difficulty in the prohibition of the sale of slaves. From Sokoto it was reported that, in consequence of the stipulations which I had made at the time of his installation, the Sultan had, on his own initiative, sent word by messengers to every town under his rule, informing them of the new order, and urging them not to disregard it. At Jega, near Gando, the Resident was able to close the public slave market (probably one of the largest which there had been in the Protectorate), and the chief, by repeated proclamation of the orders, has put an end to it for good.

The number of slaves liberated by the Courts was 779, consisting of either domestic slaves (liberated on account of cruelty or removal for purpose of sale) or newly enslaved persons.

Since raiding is now stopped throughout the Protectorate, almost the whole of the slave-caravans are from German Adamawa; very large numbers of these unfortunate people, whom it is impossible to repatriate, and who speak no language known here, have been released by the Hon. O. Howard and Mr. Hewby in Bornu-many also by the Residents in Yola and Muri. The returns from Bornu for less than four months show 274 released. « The mortality » (says Mr. Hewby)« among the children is great in spite of any treatment. The hardships they have undergone before reaching Bornu, and in many cases the absence of the particular article of food they were brought up on, seem to undermine their constitutions. »

The traffic in children (for Southern Nigeria) on the Benue seems to have decreased; at any rate fewer instances have come to light.

FREED SLAVES HOME.

The new buildings for the Freed Slaves Home at Zungeru consist of two large dormitories-divided into various rooms for

ESCLAVAGE.

La politique suivie par l'Administration et les moyens qu'elle emploie commencent à être mieux compris, je pense, par la population. Les chefs de Sokoto, de Kano et des autres grandes villes semblent, de leur côté, consentir sans trop de peine à la suppression de la traite des esclaves. Ainsi, à Sokoto, le Sultan, suivant les décisions que j'avais prises à cet égard lors de son installation, avait de sa propre initiative envoyé à chacune de ses villes des messagers chargés de faire connaître le nouvel état de choses avec ordre de s'y conformer. A Djega, près de Gando, le Résident a pu fermer le marché public d'esclaves, qui est probablement l'un des plus importants du Protectorat, et le chef local, en renouvelant la proclamation des ordres reçus, l'a définitivement supprimé.

Le nombre des esclaves affranchis par les tribunaux s'est élevé à 779, comprenant d'une part des esclaves domestiques qui ont reçu l'affranchissement à la suite de mauvais traitements ou d'un transfert en vue de la vente, de l'autre, des individus récemment réduits en servitude.

Depuis que les razzias ont cessé dans toute l'étendue du Protectorat, la presque totalité des caravanes d'esclaves proviennent de l'Adamaoua allemand. MM. Howard et Hewby, au Bornou, les résidents d'Yola et de Mouri, ont rendu la liberté à beaucoup de ces malheureux, qu'il est impossible de rapatrier et qui ne parlent aucun des idiomes locaux. Les relevés pour le Bornou accusent 274 affranchissements en moins de quatre mois. «< Malgré les soins dont ils sont l'objet, les enfants, dit M. Hewby, meurent en grand nombre, les souffrances de la route, souvent aussi le changement de régime paraissant avoir miné leur constitution. >>

La traite des enfants destinés à la Nigérie méridionale semble avoir diminué sur la Bénoué; on n'en a constaté que quelques cas

très rares.

LOGEMENT DES ESCLAVES AFFRANCHIS.

Le nouveau bâtiment réservé aux esclaves affranchis à Zoungerou comprend deux vastes dortoirs, divisés en chambres pour des

inmates of different age and sex, a laundry, | pensionnaires d'âge et de sexe différents, une store, native Matron's house, and an office for the Lady Superintendent, with dispensary and hospital. They were completed in November, 1903, and the inmates were transferred from Lokoja in October. The children are now well housed and cared for. The staff consists of a Lady Superintendent and two native Matrons. The number on January 1st, 1903, was 75. There were 269 admitted, and a total decrease of 160 (made up as follows-apprenticed, 30; died, 53; left by their own desire, 67; married, 10; total, 160), leaving 184 in the Home on December 31st, 1903.

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buanderie, un magasin, une habitation pour la maîtresse indigène, un bureau pour la directrice, avec dispensaire et hôpital. Tout a été terminé en novembre 1903, et l'on y a transféré les pensionnaires de Lokodja, en octobre. Les enfants sont bien logés et soignés. Le personnel comprend une directrice et deux maîtresses indigènes. Au 1er janvier 1903, les pensionnaires étaient au nombre de 75. On en a admis depuis 269, mais il faut déduire de ce chiffre 30 individus placés en apprentissage, 53 décédés, 67 congédiés sur leur propre demande, et 10 mariés, en tout 160 personnes. Il restait 184 pensionnaires au 31 décembre 1903.

La mortalité, bien que désastreuse encore, parmi les enfants affaiblis et malades, est descendue de 27.3 à 15.4 %. Ce taux élevé m'a forcé de suspendre le transfert du Bornou des enfants affranchis et d'adopter d'autres mesures dont je rendrai dûment compte dans mon rapport pour 1904. Les travaux de la buanderie, du jardinage et la petite besogne journalière constituent, avec les classes de couture et d'instruction, les occupations des pensionnaires.

EAST AFRICA

ZANZIBAR

AFRIQUE ORIENTALE

ZANZIBAR

Correspondence respecting Slavery in Correspondance relative à l'esclavage the Islands of Zanzibar and Pemba.

Mr. Sinclair to the Marquess of Lansdowne.

Zanzibar, May 3, 1904.

(Extract.)

I have the honour to transmit herewith an extract from a Report on the Island of Pemba which I have received from Mr. O'Sullivan-Beare, His Majesty's Vice-Consul for that island.

dans les îles de Zanzibar et Pemba

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The slavery question may be said to be at an end in Pemba. Those slaves who still remain in a state of servitude are slaves only in name, and they continue to be so of their own free will, for there is not a man or a woman at this time in the island unaware of the fact that any slave can obtain manumission for the asking. A small number of slaves do apply for and obtain their freedom month by month, but the bulk of the servile population in Pemba appear to be content with their existing status.

During 1903 a total of 448 persons applied for their freedom, of whom 196 were males, 231 were females, and 21 were children, so that the number of adults freed in Pemba during the year 1903 amounted to 427 in all.

D. R. O'SULLIVAN-BEARE.

Rapport du vice-consul O'SullivanBeare sur l'île de Pemba pour 1903. Pemba, le 6 avril 1904.

(Extrait.)

Je crois pouvoir dire que la question de l'esclavage peut être considérée comme étant sur le point d'être résolue à Pemba. Les individus restés en état de servitude ne sont, en réalité, esclaves que de nom et ne le restent que parce qu'ils le veulent bien. En effet, il ne se rencontre plus aujourd'hui, dans l'île de Pemba, ni un homme ni une femme qui ne sache que tout esclave peut, sur sa demande, obtenir la liberté. Chaque mois, des esclaves, en petit nombre, réclament et obtiennent leurs lettres d'affranchissement, mais la masse de la population servile paraît satisfaite de son sort.

Pendant l'année 1903, 448 personnes, au total, ont réclamé leur affranchissement. Dans ce chiffre figurent 196 hommes, 231 femmes et 21 enfants, de sorte que l'on peut évaluer à 427 le nombre des adultes libérés à Pemba au cours de l'année précitée.

D.-R. O'SULLIVAN-BEARE.

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I have the honour to forward, for your information, the following Report on the working of the Decree for the abolition of the status of slavery during the year 1903.

As I have anticipated in my former Reports, the number of slaves who have thought fit to present themselves for freedom to the Zanzibar Government has been very small.

The reasons for this great decrease in the number offering themselves for freedom are those which I have already discussed in my Report of the 6th February, 1902.

It is as well known as ever throughout the Island of Zanzibar that a slave has only to appear and ask for freedom and it is immediately granted. But the slaves have long since discovered that freedom is not such << a bed of roses » as was anticipated. They have learnt that practically they lose far more than they gain by leaving their owners to get freedom, and then having to find a new home and support themselves. They see that they lose all the rights and advantages which go with attachment to a <«< house », and they gain nothing of a practical or compensating nature in return. If it be said that they get freedom in place of what they relinquish, it may also be said

Rapport de M. Last sur les effets du Décret relatif à l'abolition du Statut de l'esclavage pendant l'année 1903.

MONSIEUR,

Zanzibar, le 23 mai 1904.

J'ai l'honneur de vous faire parvenir le rapport suivant sur les effets du Décret relatif à l'abolition du statut légal de l'esclavage durant l'année 1903.

Comme je l'avais prévu dans mes rapports précédents, le nombre des esclaves qui ont réclamé leur libération du Gouvernement de Zanzibar a été fort minime.

J'ai déjà exposé, dans mon rapport du 6 février 1902, les raisons de cette diminution très sensible dans toute l'étendue du territoire de Zanzibar.

Chacun sait qu'un esclave n'a qu'à se présenter pour être immédiatemnnt affranchi. Mais il y a beau temps que les esclaves se sont aperçus que la liberté n'était pas «< le lit de roses » qu'ils avaient espéré; qu'en réalité ils perdaient plus qu'ils ne gagnaient à quitter leur maître, puisque, une fois libres, non seulement ils étaient obligés de pourvoir eux-mêmes aux besoins de leur nouvelle existence, mais qu'ils se voyaient encore privés, sans compensation sérieuse, des droits et des avantages que leur valaient les liens les rattachant à la famille d'un maître. Si l'on objecte qu'en échange de ce sacrifice ils obtiennent la liberté, il ne faut pas oublier, d'un autre côté, qu'ils sont tout à fait inca

UGANDA

An ordinance enacted by His Britannic Majesty's Commissioner for the Uganda Protectorate.

J. HAYES SADLER,

His Majesty's Commissioner. "

No. 7 of 1904.

Customs.

It is hereby enacted as follows:

1. This Ordinance may be cited as << The Customs Ordinance, 1904 », and shall come into force on the 1st April, 1904.

2. Import duty will be levied on all goods imported into the Protectorate, in accordance with the Tariff contained in Schedule A.

Provided that goods actually consigned to a destination in the Protectorate and at sea or in transit to or in a port of the Uganda Protectorate before the publication of this Ordinance will be admitted on payment of duty at the rate in force on the day of the dispatch of the goods.

3. Export duty on goods exported from the Protectorate will be levied in accordance with the Tariff contained in Schedule B.

4. The value of all goods and merchandize upon which duty is leviable ad valorem shall be either:

a) The wholesale cash price, less trade discount, for which goods of the like kind and quality are sold, or capable of being sold, at the time and place of importation or exportation, as the case may be, without any abatement or deduction whatever (except in the case of goods imported) of the amount of the duty payable on the importation thereof; or

b) Where such price is not ascertainable, the cost at which goods of the like kind and quality could be delivered at such place, without an abatement or deduction, except as aforesaid.

5. « The Customs Ordinance, 1902 », and the Tariff in the Schedule to « The Uganda

OUGANDA

Ordonnance édictée par le Commissaire de Sa Majesté britannique pour le protectorat de l'Ouganda.

J. HAYES SADLer, Commissaire de Sa Majesté.

No 7 de 1904.

Douanes.

Il est arrêté ce qui suit :

1. La présente ordonnance pourra être citée sous le titre d' « Ordonnance concernant les douanes, 1904 », et entrera en vigueur le 1er avril 1904.

2. Il sera prélevé un droit d'entrée sur toute marchandise importée dans le Protectorat, conformément au tarif repris à l'annexe A.

Il reste bien entendu que les marchandises consignées actuellement pour une destination quelconque dans le Protectorat, se trouvant en mer, en transit sur ou dans un port du protectorat de l'Ouganda, antérieurement à la promulgation de la présente ordonnance, seront admises à l'entrée au taux du droit en vigueur à l'époque où a eu lieu l'expédition desdites marchandises.

3. Il sera perçu un droit de sortie sur les marchandises exportées du Protectorat, conformément au tarif repris à l'annexe B. 4. La taxation du droit ad valorem s'établira :

a) Sur le prix de gros au comptant, déduction faite de l'escompte, auquel les marchandises de l'espèce sont vendues ou susceptibles d'être vendues, à l'époque et sur les lieux d'importation ou d'exportation, selon le cas, sans qu'il puisse être fait un rabais ou une défalcation quelconque (sauf en ce qui concerne les marchandises à l'entrée) sur le montant du droit d'importation à percevoir.

b) Lorsque la valeur dont il vient d'être question ne pourra être déterminée, la taxation s'établira sur le prix auquel des marchandises de l'espèce pourraient être vendues aux lieux susindiqués, sans rabais ni défalcation, sauf comme il vient d'être dit.

5. L'ordonnance concernant les douanes, 1902, ainsi que le tarif figurant à l'annexe du

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