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pape S qui sert à l'ouverture ou à l'obturation de l'orifice pratiqué dans le couvercle pour le passage de la tige.

Lorsque le réservoir R, est plein, la chaine commence à soulever la tige T et la soupape S, l'eau passe alors par l'orifice du couvercle de la vanne, du tube D dans la vanne, et la pression s'égalise des deux côtés du couvercle de la vanne. La tige continuant son mouvement ascensionnel n'a plus qu'une faible pression à vaincre lorsque l'arrêt inférieur C vient buter contre le couvercle de la vanne et celle-ci se lève sans difficulté, l'eau passe alors dans le branchement qui mène au réservoir inférieur, et l'on évite ainsi les coups de bélier que produirait un changement brusque de pression.

Lorsque le flotteur s'abaisse, la chaîne, la tige et la vanne redescendent par leur propre poids dans la position primitive et la soupape S sous la pression de l'eau ferme l'orifice pratiqué dans le couvercle de la vanne, le branchement D se trouve ainsi fermé et l'eau retourne par le branchement DE dans le réservoir supérieur.

Cette vanne n'est autre que le robinet anti-bélier à flotteur de la maison GIBAULT, modifié de manière à s'adapter au cas actuel.

Le réservoir, construit en ciment armé, a été en outre divisé en deux compartiments cylindriques et concentriques séparés par une chambre de manœuvre où sont tous les robinets vannes commandant les différentes conduites d'amenée, de distribution et de vidange.

Le flotteur peut se mettre à volonté dans l'un ou l'autre de ces deux compartiments, et la chaîne passe par l'ouverture de la chambre de manœuvre.

De cette façon on peut en cas de réparations, mettre l'un des deux compartiments en chômage, et se servir de l'autre pour ne pas interrompre la distribution.

Grâce à l'activité des entrepreneurs, les travaux ont été terminés en trois mois et l'eau a pu être livrée à la caserne au 1er avril 1914.

Depuis cette époque la distribution fonctionne continuelle

LE

ment avec les deux réservoirs sans que le moindre accident se soit produit.

Nous ne pouvons mieux terminer cette note qu'en rendant hommage à l'activité et aux capacités de M. BEAUFILS, SousIngénieur des Ponts et Chaussées à Gien, dont la collaboration nous a été précieuse tant pour l'étude que pour la surveillance de ces travaux.

Gien, le 13 juin 1916.

N° 26

COMPTE RENDU DES PÉRIODIQUES

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Périodiques français par MM. F. LAUNAY, Inspecteur général, Inspecteur de l'Ecole des Ponts et Chaussées, et A. GOUPIL, Ingénieur en Chef. Périodiques étrangers, par MM. A. GOUPIL et THÉRON, Ingénieurs en Chef. Electricité appliquée, par M. BLONDEL, Ingénieur en Chef.

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Le Génie Civil (Paris, 12 août 1916). P. CAUFOURIER: Flexion des rails de tramway. M. Caufourier s'est proposé dans cet article d'étudier les conditions de travail à la flexion des rails de tramway portant sur le ballast par toute la surface de leur patin, ou, d'une façon plus générale, le travail à la flexion d'une poutre chargée en un point et portée par un très grand nombre d'appuis élastiques très voisins assimilables à une couche de fondation et compressible. Ce calcul amène l'auteur à voir que l'on améliorerait les conditions de résistance de la voie, en augmentant la robustesse du profil du rail et en diminuant la compressibilité du ballast.

F. L.

Zeitsch. des Ver. deutsch. Ingenieure (12 août 1916). J. SCHMIDT Calcul du moment d'inertie minimum pour divers profils de colonnes. Dans les constructions industrielles, il arrive souvent que les piliers d'angle sont formés par la réunion de deux fers en U de même section. Dans un profil de ce genre comme dans tout autre composé de deux fers profilés de section égale, ayant chacun un axe de symétrie, mais les deux axes de symétrie étant à angle droit, le moment d'inertie minimum à considérer dans le flambage est la somme des moments d'inertie principaux du fer profilé unique.

La démonstration consiste à établir que s̟, s, étant les deux centres

de gravité pour chaque profil, la ligne s, s2 donne l'axe suivant lequel le moment d'inertie est minimum.

Partant, la variation de l'écartement des fers profilés serait sans influence sur la force portante.

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Le Génie Civil (Paris, 22 juillet 1916). C. LEMAIRE: Nouvelles instructions allemandes relatives au calcul du béton armé. De nouvelles spécifications viennent d'être présentées par la Commission allemande du béton armé et mises à l'essai en vue de leur application générale aux différentes administrations de la Confédération germanique.

L'auteur analyse ce nouveau règlement, qui comprend des prescriptions générales et des indications relatives aux calculs de résistance.

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(29 juillet 1916). La détermination des éléments nécessaires au calcul de la poussée des terres. Les données servant de base à ce calcul fournies par les ouvrages techniques, sont assez discordantes. L'étude du Génie Civil examine les différents éléments de ce calcul, d'après un rapport de M. Canter Cremers, publié par le Waterstaat des Pays-Bas, et donne des chiffres résultant d'observations récentes, pour le poids spécifique des terres, l'angle de frottement, le talus. sous l'eau, etc. F. L.

Engineering (3 mars 1916). Fondation d'une pile de pont tournant à Port Jackson (Nouvelle-Galles du Sud). La fondation de cette pile était difficile à cause de la cote très basse du rocher, qui se trouve à plus de 28 mètres au-dessous du niveau de l'étiage. Le poids de la travée mobile est de 650 tonnes.

On a commencé par draguer, avec une drague à godets, jusqu'à la profondeur de 10 m. 67 au-dessous des basses mers de vive eau ; à cette cote, le fond est constitué par de l'argile dure. Puis on enfonça de 7 m. 62 des pieux au nombre de 97 et distants de 0 m. 91. La base de la pile est un massif de béton ayant la forme d'un octogone: la distance de deux côtés opposés est de 12 m. 80. Pour pouvoir établir à sec ce massif de béton, on s'est servi d'un batardeau, également de forme octogonale; la distance de deux côtés opposés est ici de 14 m. 73. Des détails sont donnés sur la construction de ce batardeau.

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(9 juin 1916). Le canon à ciment. Cet appareil sert à appliquer par projection les enduits de ciment la surface qui doit recevoir l'enduit est littéralement bombardée de ciment, d'où le nom de l'appareil. Les enduits peuvent être très minces, on peut en faire de 3 millimètres d'épaisseur; ou bien, par des applications répétées, on peut atteindre des épaisseurs aussi grandes que l'on veut. Le canon à ciment est actionné par l'air comprimé.

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Engineering Record (26 février 1916). Installation pour créosotage des pavés de bois dans des cylindres verticaux. — M. E A. Sterling décrit une installation qui a été réalisée à Orrville (Ohio). Dans la même usine se trouvent également des cylindres horizontaux du type habituel pour le traitement des traverses. La disposition verticale facilite le transport mécanique des pavés, depuis les scies jusqu'aux wagons. Un autre avantage est que l'espace perdu est réduit au minimum. L'encombrement dans l'usine est, de plus, beaucoup moindre. Les frais de premier établissement sont également moins élevés.

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PONTS ET VIADUCS

arc sur L'arc en

Engineer (11 février 1916). Construction d'un pont en cintre en béton armé dans le Travancore (Hindouslan). question devait remplacer un pont-route existant, devenu trop faible pour le trafic Il n'y avait pas possibilité d'établir un cintre ordinaire en charpente, à cause du régime torrentiel du cours d'eau. On eut l'idée de suspendre les coffrages à l'ancien pont: mais le calcul montra que la résistance était insuffisante. C'est ce qui conduisit à la solution consistant à construire par suspension deux arcs légers et flexibles en béton armé, capables de supporter les membrures définitives.

Les arcs provisoires ont une largeur de 1 m. 07 et une hauteur de 0 m. 25. Les arcs définitifs ont une portée de 36 m. 58, une largeur de 0 m. 61 et une hauteur variant de 0 m. 99 à 1 m. 90. La largeur de la route est de 4 m. 27 entre parapets.

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Ce pont

(18 février 1916). Le nouveau pont de Preston. franchit la rivière Ribble entre Penwortham et Preston; il est entièrement construit en pierre. Il comporte trois arches biaises de 27 m. 43 d'ouverture. Dans l'arche centrale, la flèche est de 4 m. 72; elle est de 4 m. 27 dans les deux arches latérales. La largeur entre les parapets est de 18 m. 29; elle comprend deux trottoirs de 3 m.05 chacun et une chaussée de 12 m. 19.

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