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FIG. 1 et 2. Élévation et coupe transversale des portes d'amont et de sûreté de l'écluse de Keokuk.

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Les laborieuses recherches de Perkuhn sur les ponts des directions de chemins de fer Kattawitz et Breslau établissent que les fissures les plus menues dans les surfaces d'ouvrages en béton armé développent la rouille des armatures. Le Comité allemand, dans sa réunion d'octobre 1915, a spécifié, d'après les résultats des essais de Stuttgard, qu'au moins pour les ponts sous rails, le béton armé ne devrait pas être exposé à une traction de plus de 24 kg. par cmq. Cette limite repose comme les anciennes spécifications prussiennes sur l'hypothèse tacite qu'une poutre qui donne après 45 jours de prise une résistance à la flexion de 28 kg./cmq. (apparition des premières fissures) offrira au bout d'une année une résistance au moins égale. L'expérience n'a pas justifié une telle hypothèse, elle a bien montré qu'en général la résistance à la pression et la résistance à la flexion grandit avec l'âge de la pièce d'épreuve mais qu'en outre la prise se poursuivant plusieurs années est accompagnée d'un retrait prolongé, lequel modifie l'état élastique des armatures (observations de Nuyken). Les résultats acquis sont encore trop peu nombreux pour aboutir à des conclusions pratiques.

Perkuhn reprend l'idée émise jadis par Harel de la Noé de soumettre les armatures à une tension préalable avant de l'enrober. Cette mesure exigerait

sans doute qu'on s'en tienne à des formes plus simples pour les armatures.

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Le Génie Civil (Paris, 22 janvier 1916). HOFER (F.): Les portes de l'écluse de Keokuk sur le Mississipi (lowa, E.-U.). Cette écluse comporte, en aval, une porte du type busqué, à deux vantaux, et en amont une porte flottante d'un nouveau type, coulissant verticalement entre les bajoyers, et s'effaçant dans la position ouverte en avant et au-dessous du seuil. On a installé en amont deux portes de ce type, espacées d'une quinzaine de mètres, pour l'écluse, et une porte pour une cale sèche voisine.

Les figures 1 et 2 montrent la disposition de ces portes. On voit que la porte se compose d'une sorte de caisson comportant à la partie inférieure une cloche à air surmontée d'une charge de lest de 20 tonnes environ, et se déplaçant entre des rails verticaux. Pour faire monter la porte, il suffit d'envoyer de l'air comprimé dans la cloche à l'aide d'une tubulure débouchant dans le fond de la fosse. Pour la faire descendre, on ouvre une tubulure qui permet l'échappement de l'air. Quand la porte est dans sa position supérieure, des verrous permettent de l'immobiliser et de la porter, la charge roulante qui peut circuler sur la porte étant alors transmise aux bajoyers.

F. L.

Zentralblatt der Bauverwaltung (22 et 29 janvier 1916). - UNGER et BRAULER : Travaux d'étanchement du canal du Rhin à Herne dans la section de Datteln à Hamm. Le canal de Datteln à Hamm (39 kil.) est à la fois une voie navigable et un canal d'alimentation pour les canaux de Dortmund à l'Ems, de l'Ems au Weser et du Rhin à Herne. Il emprunte son eau à la Lippe près de Hamm et l'amène par la pente naturelle au bief de partage commun des canaux précités. Le terrain sablonneux dans lequel il est en partie ouvert est perméable et il en est de même des couches de marne fendillée qu'on y rencontre.

Sa cuvette a dû être étanchée au moyen d'importants corrois d'argile et de marne plastique, la disposition et l'épaisseur des corrois sont indiquées au profil (fig. 1). Le choix des couches propres à ces étanchements était fait expérimentalement à l'aide d'un tube de verre dont la partie inférieure était remplie sur 30 cm. de la terre essayer et le surplus avec de l'eau sous pression. On mesurait la perte dans un temps donné. On a trouvé que la marne plastique se

comportait comme l'argile et le limon argileux à proportion égale de sable, mais dans une même couche l'imperméabilité peut varier rapidement. On essayait aussi les terres en les pétrissant en boule dans l'eau; si elles diminuent peu à peu de volume, c'est que la proportion de sable est trop considérable. Les corrois ont été confectionnés : 1o par pilonnages au moyen des hommes, des chevaux ou de pilons à l'air comprimé; 2o au moyen de rouleaux à moteurs.

Déblai

Revêtement

de pierraille sur0,"10

+350

(+585)

6+57,57

Remblai

1/2

Sable

Revanche

FIG. 1

+54,5) Etanchement

(+53,5)

Le pilonnage et le corroyage mécaniques ont été généralement plus économiques. Le mètre cube de corroi mis en place est revenu aux prix suivants (en marks):

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Les pilons à l'air comprimé sont recommandables pour les terrains compressibles, les rouleaux sont avantageux comme rapidité de travail quand le temps à consacrer aux étanchements est mesuré.

Le retard d'une des entreprises obligea de mettre en eau une des sections du canal avant d'avoir pu effectuer l'étanchement du plafond. On y procéda après coup au moyen d'un dispositif employé précédemment sur le canal de l'Oder à la Sprée et désigné sous le nom d'échafaudage de décharge (Schüttgerust). Sur deux chalands est disposée une plateforme dont le fond est formé de bandes de tôle mobiles qu'un treuil peut relever simultanément. L'argile emmagasinée dessus tombe ainsi en couches régulières dans l'eau. Le travail peut être exécuté par un contremaître et 25 manœuvres et revient, pour une couche de corroi de 20 cm. à 4 mk. 90 par mètre cube. Ce système a été employé aussi pour compléter des étanchements antérieurs dont le résultat avait été incomplet.

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naturel, pour l'utilisation duquel on a construit deux jetées de 170 mètres de longueur chacune. laissant entre elles une passe de 100 mètres. On a complété l'aménagement du port par l'exécution de deux quais, au sud et au nord.

Les jetées se composent d'un noyau de fondation sous-marine et

d'une superstructure comprenant un mur d'abri et un quai intérieur (fig. 2). Le noyau est formé d'un massif en enrochements naturels et d'un revêtement en blocs artificiels.

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Le quai sud est constitué par un mur de quai plein fondé sur un pilotis et un terre-plein d'une largeur moyenne de 50 mètres, dont 30 sont occupés par la chaussée, la voie ferrée, etc., et 20 par

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des entrepôts. Les pieux ont un diamètre de 0 m. 30. Toutes les maçonneries au-dessous de la cote (+0 m. 50) ont été exécutées dans l'air comprimé, au moyen de caissons amovibles. Le quai Sud

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