L'évolution de la poésie lyrique en France au dix-neuvième siècle: leçons professées à la Sorbonne, Volume 1 |
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Popular passages
Page 131 - Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadence Tes flots harmonieux. Tout à coup des accents inconnus à la terre Du rivage charmé frappèrent les échos; Le flot fut attentif, et la voix qui m'est chère Laissa tomber ces mots : ' O temps, suspends ton vol ! et vous, heures propices, Suspendez votre cours!
Page 201 - D'autres vont maintenant passer où nous passâmes. Nous y sommes venus, d'autres vont y venir; Et le songe qu'avaient ébauché nos deux âmes, Ils le continueront sans pouvoir le finir!
Page 26 - Dieu le veut, dans les temps contraires, ( Chacun travaille et chacun sert. Malheur à qui dit à ses frères : Je retourne dans le désert ! Malheur à qui prend ses sandales Quand les haines et les scandales Tourmentent le peuple agité ! Honte au penseur qui se mutile Et s'en va, chanteur inutile, Par la porte de la cité ! Le poète en des jours impies Vient préparer des jours meilleurs.
Page 113 - Le vers le mieux rempli, la plus noble pensée Ne peut plaire à l'esprit, quand l'oreille est blessée.
Page 83 - Combien de fois, près du rivage Où Nisida dort sur les mers, La beauté crédule ou volage Accourut à nos doux concerts! Combien de fois la barque errante Berça sur l'onde transparente Deux couples par l'Amour conduits! Tandis qu'une déesse amie ^ Jetait sur la vague endormie Le voile parfumé des nuits!
Page 233 - Ou plutôt, fée au léger Voltiger, Habile, agile courrière, Qui mènes le char des vers Dans les airs Par deux sillons de lumière...
Page 281 - II ne lui reste plus, s'il ne tend pas la main, Que la faim pour ce soir et la mort pour demain. Pas un sanglot ne sort de sa gorge oppressée ; Muet et chancelant, sans force et sans pensée, II s'assoit à l'écart, les yeux sur l'horizon, Et regardant s'enfuir sa moisson consumée, Dans les noirs tourbillons de l'épaisse fumée L'ivresse du malheur emporte sa raison.
Page 62 - ... à penser à toi. Voilà la pierre où je m'asseyais pour contempler au loin ton heureux séjour; sur celle-ci fut écrite la lettre qui toucha ton cœur; ces cailloux tranchants me servaient de burin pour graver ton chiffre; ici je passai le torrent glacé pour reprendre une de tes lettres...
Page 138 - Non, sous quelque drapeau que le barde se range. La muse sert sa gloire et non ses passions ! Non, je n'ai pas coupé les ailes de cet ange Pour l'atteler hurlant au char des factions...
Page 160 - J'ai donc mérité la mort, messieurs les jurés. Mais quand je serais moins coupable, je vois des hommes qui, sans s'arrêter à ce que ma jeunesse peut mériter de pitié, voudront punir en moi et décourager à jamais cette classe de jeunes gens qui, nés dans une classe inférieure et en quelque sorte opprimés par la pauvreté, ont le bonheur de se procurer une bonne éducation, et l'audace de se mêler à ce que l'orgueil des gens riches appelle la société.