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PENDANT LA RÉVOLUTION FRANÇAISE ET L'ÉPOQUE CONTEMPORAINE
Publiée sous le patronage du Conseil Municipal

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AVERTISSEMENT

Le tome II de ce recueil avait paru au commencement de l'année 1914. Le tome III, que voici, ne paraît qu'en 1923. S'il y a eu cet intervalle de neuf années entre ces deux volumes, c'est que, pendant la guerre et quelque temps après, le Conseil municipal, au milieu de tant de dépenses imprévues et urgentes, a dù, par mesure d'économie, interrompre les publications historiques entreprises par la Ville de Paris.

Ces publications n'ont été reprises que sur un plan plus restreint, et il a été recommandé aux auteurs de se resserrer le plus possible.

Je n'ai pu me conformer à cette invitation dès le début de ce volume, dont près de la moitié se trouvait imprimée à la veille de la guerre. Dans la seconde moitié, j'ai, quoiqu'à regret, donné un peu moins d'extraits de journaux. Les retranchements ont surtout porté sur les Bulletins du ministère de la police générale, où je n'ai maintenu que ce qui se rapportait directement à Paris, surtout au point de vue de l'esprit public. J'ai retranché des Rapports de la préfecture de police les analyses et extraits de journaux parisiens, au point de vue des nouvelles étrangères, dont j'avais annoncé la publication à la fin de l'Introduction en tête du tome Ier. Cela ne m'a pas fait, d'ailleurs, gagner beaucoup de place, vu que nous voilà dans la période où ces rapports de la préfecture de police font presque entièrement défaut. C'est seulement après le 1er janvier 1811 que nous en retrouverons une suite continue.

Tandis que les tomes I et II ne contenaient, à eux deux, que deux années et demie (mai 1804 à fin décembre 1806),

celui-ci contient deux années entières, du 1er janvier 1807 au 31 décembre 1808.

Les journaux, de moins en moins nombreux, sont de moins en moins libres. S'ils sont nuls au point de vue politique, ils insistent d'autant plus sur différents aspects de la vie sociale, économique, morale, littéraire et artistique, et, bien qu'ils se copient trop souvent les uns les autres, cela a son intérêt. On y voit assez bien le Paris d'alors, et les historiens ne trouveront pas inutiles le rapprochement de ces faits divers, même tous ces détails si menus, mais si précis, sur l'évolution de la mode dans les costumes d'hommes et de femmes.

J'aurais voulu donner ces comptes rendus de pièces de théâtre qu'on trouve surtout dans le Journal de l'Empire (ci-devant des Débals) et dans la Gazette de France. Parfois, ils sont fort intéressants. C'était trop long. Je n'ai pu donner que de courts articles ou parties d'articles où il y avait quelques traits sur l'attitude des Parisiens au théâtre, ou de ces anecdotes sur les acteurs auxquelles ils prenaient plaisir.

A. AULARD.

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