37

29

23

36

Arrêt par suite de la crue de la Seine permettant l'envoi de l'eau brute au fleuve.

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25

29

39

39

39

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40

339

30

Le tableau II page 34 résume le tableau I.

Ces résultats permettent de suivre pas à pas les phénomènes de décantation qui se produisent dans le trajet de l'eau à travers les différentes parties de la station.

1o et 2° Bassin d'arrivée et canal de distribution. L'eau dont la teneur à l'arrivée est 295 milligrammes de matières en suspension par litre, n'en contient plus que 172 et 85 à l'entrée des fosses septiques anciennes et nouvelles sur lesquelles on expérimentait.

Ces fosses étaient en général situées vers le milieu de leurs groupes (no 5, 6 ou 7) de sorte que les prélèvements correspondent suffisamment aux moyennes des eaux entrant dans les deux groupes de fosses.

Les pourcentages de décantation sont :

On voit que plus de la moitié des matières en suspension est déjà éliminée avant l'entrée de l'eau dans les fosses. Ce n'est, bien entendu, qu'un résultat moyen.

Le canal distributeur qui n'est pas constamment curé fonctionne en partie comme fosse septique; l'eau s'y recouvre d'un chapeau », et il n'y a pas de différence appréciable entre la boue qu'on en retire, et celle que fournissent les fosses. Le pourcentage d'eau qu'elle contient est d'environ 84 0/0, et les matières sèches comprennent à peu près moitié de matières organiques, moitié de matières minérales.

La différence est d'autant plus grande entre les prélèvements Bet C que l'eau est plus chargée (juin, juillet et octobre 1913; avril 1914) ce qui était à prévoir à priori, car les eaux très chargées contiennent beaucoup de matières lourdes, et ce sont surtout celles-là qui peuvent être décantées dans le canal où la vitesse est trop considérable pour que les particules légères se déposent. La même raison explique le moindre écart entre les prélèvements B et C quand l'eau est peu chargée (avril, septembre et décembre 1913), et ce fait que les prélèvements C varient moins (maximum 219, minimum 38) que les B (maximum 587, minimum 38).

On remarquera aussi l'anomalie présentée en mars et mai 1914 par B qui se trouvait plus pollué que A. Cela provenait de ce que le curage du canal était en retard et que l'amoncellement.

de boue y était tel que l'eau, au lieu de s'y décanter, y prenait une vitesse accélérée par le rétrécissement du débouché et remettait en suspension les dépôts antérieurs. Ce phénomène a d'ailleurs été accentué en mars par suite de cette circonstance que la crue de la Seine amenait des rentrées d'eau considérables dans les égouts de sorte que le liquide refoulé à Mesly par l'usine d'Ivry était très peu chargé.

3 Fosses septiques. L'eau qui, à l'arrivée dans les fosses rer type et 20 type contient des moyennes de 172 et 85 milligrammes, n'en contient plus que 53 et 37 à la sortie.

Les fosses retiennent donc les fractions de matières en suspension suivantes :

Quant aux coefficients de décantation propres des fosses, qui s'obtiennent en comparant l'eau à l'entrée et à la sortie, ils seraient :

Si on s'en tenait à ces pourcentages, les fosses du rer type apparaîtraient comme supérieures; mais il faut considérer que l'eau que reçoivent les fosses du 2 type ne contient plus guère que des matières légères qu'il est bien plus difficile de faire décanter, et on doit porter à l'actif de ces fosses qu'en fin de compte, leur effluent est moins chargé que celui des fosses 1er type (37 au lieu de 53).

Cependant un examen des chiffres du tableau I semblerait permettre de trancher provisoirement la question en faveur des fosses du 1er type. Par exemple en mai 1913, les effluents des 2 fosses sont équivalents (53 et 52) bien que la fosse ancienne reçoive plus d'impuretés que l'autre (117 au lieu de 69). En août 1913, la comparaison de pureté de l'effluent est en

faveur de la fosse ancienne (34 au lieu de 37). Même observation en octobre.

Mais pour élucider définitivement cette comparaison, il faudrait fournir pendant longtemps et simultanément à deux fosses de types différents, des eaux qui fussent sûrement semblables; le mieux serait alors de faire des prélèvements sur la onzième fosse du 1er type, et sur la première du 2o type qui sont voisines. Cela fera partie d'expériences ultérieures.

Remarquons que plus l'eau est chargée, plus le coefficient de décantation est élevé. En mars 1913, pour une teneur de l'affluent de 219, le coefficient de la fosse 2o type est 86 0/0; en avril 1914, pour une teneur de l'affluent de 587, le coefficient de la fosse rer type est 89 o'o. Au contraire, en avril 1913, les deux fosses recevant une eau équivalente et très peu chargée (38), ont le même faible coefficient de décantation 23 0/0.

4° Décanteurs. - A la sortie des fosses, l'eau traverse une petite couche de cailloux d'une épaisseur de 20 centimètres ou bien de petites dalles filtrantes en béton très maigre. Les échantillons B, et C, sont pris immédiatement avant le passage à travers le filtre de manière à fournir par la comparaison avec B et C des données sur le fonctionnement des fosses proprement dites.

Les échantillons B, B'2, C, sont relatifs à l'eau sortant des décanteurs et il faut signaler que les décanteurs B', et C, sont complétés par des dalles filtrantes.

Il en résulte que la comparaison entre B, C, et B., B', C, caractérisera le fonctionnement d'un ensemble décanteur qui comprend une filtration à travers cailloux ou dalles, un passage dans un décanteur, et pour B', et C, une deuxième filtration par des dalles.

Il aurait été intéressant de séparer les uns des autres ces phénomènes distincts; on n'y a renoncé que pour ne pas trop multiplier les prélèvements.

Le décanteur rond B. (1) dont l'eau provient par parties égales des fosses 1er type (teneur 53) et 2 type (37), et qui fournit un effluent titrant 30, retient les fractions de matières en suspension suivantes :

Eau provenant des fosses 1er type:

(4) Dans ce qui suit, on dira « décanteur » pour simplifier; mais cela signifiera <«<< ensemble décanteur ».

L'eau du décanteur rectangulaire C. provient des fosses 2o type (37); elle s'éclaircit jusqu'à la teneur 28. La fraction de matières retenues est :

Enfin pour le décanteur B, sur l'effluent duquel il n'a été fait des prélèvements qu'en 1914, il faut partir des valeurs sui

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On obtient alors, puisque la teneur de B', est 47,
Fractions de matières retenues:

On notera que le décanteur rond, dans lequel l'eau a une durée de parcours bien plus faible que dans les décanteurs rectangulaires, fournit les résultats les plus favorables.

Il doit donc être considéré comme d'un meilleur type.

La marche de la décantation est résumée par le tableau schématique II ci-après :

Ann. des P. et Ch. MÉMOIRES, 1917-1

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