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déterminée sur le terrain ne devait pas dépasser 2 kg./m2. La pression sur le sol était calculée par la formule ph = déduite de la

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théorie de Mohr pour la tension maxima d'une poutre prismatique travaillant à la flexion. L'expérience montra que ce procédé conduisait à des massifs sensiblement trop lourds.

Les expériences relatées plus haut ont porté sur des mâts de 6 m. de hauteur enrobés dans des blocs de béton et sollicités tantôt dans la direction d'un axe principal, tantôt dans la direction d'une diagonale. L'auteur arrive à conclure que la pression sur les arètes ne peut donner aucun critérium d'équilibre, il établit une nouvelle formule déduite de celle de Mohr pour la hauteur de fiche des pieux et qui a l'inconvénient de se présenter sous la forme d'une équation du Se degré.

Mais le calcul est facilité par l'établissement de diagrammes. L'auteur détermine ensuite pour les fondations formées d'éléments séparés quel est le volume de terre dont le poids peut être considéré comme s'ajoutant au massif.

Zeitschrift des Vereines Deustcher Ingenieure (4 novembre 1916). Conditions d'équilibre pour les courants liquides dans les conduites rectilignes, par R. CAMERER. L'énergie mécanique E, d'une particule liquide se mesure par le produit:

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G étant son poids, II son altitude, h la charge piézométrique et

la hauteur due à la vitesse c.

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D'après le principe de Bernouilli cette énergie est constante pour un courant de liquide sans frottement mais elle est variable pour des liquides réels.

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Si un tel liquide s'écoule continument dans un long élément de conduite rectiligne, deux variations de Em sont à considérer tout d'abord. L'une s'étend à une section normale- à l'axe de la conduite où la somme Hh que Camerer appelle la pression de position peut être regardée comme sensiblement constante tandis que varie et décroît au voisinage des parois, comme l'expérience le montre. La seconde variation de l'énergie mécanique se produit parallèlement à l'axe de la conduite. On remarque suivant le sens du courant une diminution de Em proportionnelle à la longueur de conduite et qui pour la masse du liquide répond à la perte d'énergie que l'on appelle perte due à la viscosité. En vertu de l'égalité de toutes les sec

tions les vitesses doivent rester les mêmes aux points correspondants, abstraction faite des écarts dus aux tourbillons locaux de sorte que la variation finale de l'énergie se résume dans la diminution de &.

Si l'on considère les variations de & entre deux sections normales quelconques, elles sont les mêmes pour toute l'étendue de la section, cela résulte de ce que sur les droites parallèles à l'axe les points correspondants doivent avoir les mêmes caractéristiques de courant.

Ce résultat prend une signification particulièrement simple et pratique s'il est appliqué à des éléments liquides prismatiques parallèles à l'axe. L'auteur développe les résultats, notamment par le frottement sur les parois.

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(25 novembre 1946). H. LORENZ Rectification rapprochée de l'arc de cercle d'après HUYGHENS. Rappel de la règle donnée par Huyghens dans son mémoire De circuli magnitudine (1654), et consistant à rectifier suivant la tangente à l'origine au moyen d'un pôle choisi sur le diamètre perpendiculaire. En prenant le pôle à une distance 2R du centre du cercle l'erreur commise ne dépasse pas 700 Ce procédé est d'une application avantageuse pour reporter les divisions d'un cercle sur un autre.

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Organ für die Fortschritte des Eisenbahnwesens (1er novembre 1916). D' SCHUBERT: L'influence de la pression atmosphé-rique, de la température extérieure, de la température des roches sur la température aérienne au cours du percement d'un souterrain. Les postes d'équipe dans la construction des tunnels sont relativement peu importantes et presque sans communication avec l'air extérieur. Plus ils avancent avec l'attaque dans la montagne, moins la température y est en équilibre avec celle de l'air extérieur.

La respiration des hommes et des animaux occupés aux travaux, la combustion des tissus animaux, l'emploi des lumières et des explosifs et de l'énergie électrique agissent sur la chaleur de l'air enfermé dans le tunnel de sorte qu'elle est plus élevée que si le travail se poursuivait à l'air libre. Cependant l'influence de ces sources de chaleur est relativement médiocre; elles contribuent surtout à vicier l'air, mais les influences calorifiques vraiment prédominantes sont celles de la pression de l'air, de la chaleur extérieure et de la chaleur propre de la roche.

La pression de l'air n'est pas la même en toutes les parties de l'avancement, elle est particulièrement variable dans les puits, avec la profondeur il s'ensuit des variations dans la densité et la capacité calorifique. Si le courant d'air passe d'une couche plus élevée dans

une couche plus profonde au sein d'un espace illimité sa chaleur s'accroît de 1o C pour 100 mètres, tandis que le refroidissement s'il remonte en sens inverse n'est seulement que la moitié, en raison de la condensation sous forme de brouillard, de l'humidité des postes. Les relations sont différentes pour les galeries inclinées et les puits où l'on n'est pas en présence d'un espace illimité, l'humidité des parois, la rapidité des mouvements des hommes et des machines changent alors les proportions.

La chaleur extérieure agit particulièrement sur les courtes galeries. Dans les longs tunnels son influence ne s'exerce qu'au voisinage des extrémités, elle se traduit par des oscillations suivant les heures du jour et les saisons de l'année et sera d'autant plus appréciable dans le tunnel que l'afflux d'air frais est plus fort et que la chaleur abandonnée par la roche est moindre.

Au tunnel du Gothard les postes jusqu'auxquels pénétrait la chaleur extérieure était, avant le percement, à 3.000 mètres de la tête sud et 1.000 mètres de la tête nord.

Des graphiques indiquent comment la chaleur se répartissait dans le tunnel du Simplon à diverses distances de la tête, pendant les années de la construction, l'écart correspondant aux saisons est très sensible du côté nord et du côté sud, à 500 mètres des têtes; le premier trimestre donne toujours le minimum, le troisième donne le maximum, la régularité des alternances se reconnaît encore à 1.000 mètres de la tête.

La limite à laquelle cette influence est perceptible varie avec les années et dépend en premier lieu de l'intensité des actions climatériques. A la tête nord on commença à insuffler, en 1901, 14 m2 88 par seconde, l'effet de l'extérieur ne se reconnaît avec certitude que jusqu'à 1.000 mètres. Vers la fin de 1901 le volume d'air insufflé fut doublé et la régularité des variations pour les 2o, 3o et 4e trimestre peut être poursuivie jusqu'à 3.000 mètres. En 1902 l'influence s'étendit jusqu'à 3.000 mètres avec un envoi d'air de 24 m3 jusqu'à 34 m3 par seconde. En 1904 elle alla jusqu'à 6.000 pour un débit de 27 m3 à 34 m3.

Les courants d'air éprouvent de sérieuses perturbations sous l'action des sources chaudes ou d'infiltration qui envoient des eaux de 48° à 50o C et relèvent la température du souterrain.

La température propre de la roche agit généralement en sens contraire de la température extérieure et peut donner lieu à des difficultés insurmontables.

Le tableau suivant donne les températures les plus élevées qu'on ait observées pour divers tunnels.

Ann. des P. et Ch. MÉMOIRES. 1917-I.

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Dans les galeries des mines d'Almagrera en Espagne des températures de 70° ont été observées dans la roche et dans les sources.

Pendant les travaux de percement avec emploi de l'air comprimé ou de l'eau sous pression on a un certain abaissement de température (Observation du Simplon et du Gothard).

II. MATÉRIAUX ET PROCÉDÉS GÉNÉRAUX DE CONSTRUCTION

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Le Génie Civil (Paris, 17 février 1917). Georges CHARPY: Martelage, forgeage et laminage. On confond souvent, dans le langage courant, sous le nom d'acier forgé, le métal qui a subi une modification de forme à haute température au moyen, soit du marteaupilon, soit de la presse, soit des divers types de laminoirs; mais cela n'implique pas que l'on considère ces différents outils comme réellement équivalents.

Il y a d'ailleurs un intérêt sérieux à faire l'examen de cette question, parce qu'elle joue un rôle relativement important dans la rédaction de certains cahiers des charges. Il y est souvent indiqué que certains produits métallurgiques doivent être obtenus au moyen.

du marteau-pilon, à l'exclusion de la presse ou du laminoir, et inversement; de plus, il est très fréquemment spécifié que les lingots employés à la confection de pièces de forge doivent subir une réduction de section au moins égale à une certaine valeur, ou, comme l'on dit d'ordinaire, que le coefficient de corroyage doit être supérieur à un chiffre donné.

Ces prescriptions sont-elles bien solidement motivées? Reposentelles sur des observations incontestables? Il est très important de le savoir. C'est ce que M. Charpy étudie d'une manière très complète. Son étude, qui donne des renseignements extrêmement intéressants, montre notamment que le laminage donne des résultats au moins aussi bons que le forgeage à la presse ou au marteau.

F. L.

Beton u. Eisen (4 janvier 1917). F. VON EMPERGER: La protection du béton armé contre les fissures et la rouille. L'article est une. discussion des résultats consignés par Perkuhn (1916) à la suite de ses observations de divers ouvrages de chemin de fer (1). L'auteur établit qu'en matière de ciment armé, il ne peut pas y avoir de formule absolue, la protection des armatures contre le feu contre l'oxydation est toujours fonction du soin avec lequel elles sont enrobées et de la qualité des matériaux. Le travail de Perkuhn n'a pas démontré que les ouvrages étudiés par lui n'eussent été préservés s'ils avaient été exécutés avec plus de soin. On ne doit donc pas condamner absolument le béton armé comme on pourrait être tenté de le faire.

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Organ für die Fortschritte des Eisenbahnwesens (15 décembre 1916). — TAPHORN: Comparaison des profils de fer larges ailes de Differdange et de Peine. Les laminoirs de Peine grâce aux dispositions étudiées par le Dr Ruppe sont parvenus à laminer des fers larges ailes qui diffèrent de ceux de Differdange en ce que l'épaisseur des ailes est constante; l'auteur compare les deux profils et trouve que celui de Peine, s'il a l'avantage d'une répartition de matière un peu plus avantageuse et d'un moment d'inertie un peu plus élevé, ne constitue pas un progrès par rapport au profil de Differdange ni au point de vue de la forme, ni au point de vue de la technique du laminage. Le nombre des cas où la meilleure répartition du métal aurait pu motiver la substitution de profil est relativement peu élevé. Cette substitution n'a pas, au point de vue de la rivure des assemblages, les avantages qu'on pourrait escompter. Les fers de Differdange ont donné lieu à de nombreuses applications, particulièrement

(1) Voir Annales 1916. I, page 133. La formation de la fissure et de la rouille dans les ponts en béton armé.

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