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Un arrêté du représentant du peuple Bernard de | d'enseigner avec la plus grande exactitude et le plus Saintes, du 2 octobre 1793, prononça sa destitution. noble désintéressement, ne recevant ni honoraires de Les lois révolutionnaires rangeaient le fonctionnaire l'administration, ni rétribution des étudiants. destitué dans la classe des suspects; la suspicion entrainait la détention, et de la prison à la mort il n'y avait qu'un pas. Proudhon tenta de conjurer ce danger; il était généralement honoré et respecté dans le canton et dans les lieux circonvoisins : des réclamations s'élevèrent de toutes parts, et il fut réintégré dans ses fonctions de juge de paix.

Un décret, donné à Munich le 17 janvier 1806, appela notre compatriote à remplir la première chaire de droit civil à l'école de droit de Dijon; par un autre décret du 4 avril suivant, il fut choisi pour directeur ou doyen ; et, si la faculté dijonnaise a acquis quelque célébrité, c'est à ce chef qu'elle en a été principalement redevable; nos voisins en conviennent.

Voué à l'instruction publique depuis 1796, Proudhon a poursuivi pendant quarante-deux ans cette honorable et laborieuse carrière. Par arrêté du 21 no

d'une dénonciation. Rétabli dans ses fonctions de professeur par un arrêté du 14 septembre 1816, et dans celles de doyen par un autre rendu quelque temps après, il retrouva l'affluence de ses élèves; l'éclat de son enseignement ne fit qu'augmenter.

Pénétré, comme tant d'autres bons esprits, de l'opinion que, si le serment judiciaire offre peu de garantic, c'est à l'absence de toute idée religieuse dans la formule que l'on peut en attribuer la cause, il ne crai-vembre 1815, son cours avait été suspendu à la suite gnait pas d'y suppléer; et voici un fait qu'il se plaisait à raconter. Appelé comme juge de paix pour apposer des scellés, il fut instruit et ne tarda pas à être convaincu d'une spoliation commise par l'un des héritiers: celui-ci était prêt à jurer qu'il n'avait rien distrait, lorsque Proudhon, tirant de sa poche la No- C'est ici, messieurs, que je dois donner un aperçu velle de Justinien qu'il présenta comme un Évangile, des ouvrages de cet illustre professeur. On ne saurait prononça la formule de cette ancienne loi; et, à l'as-trop admirer l'immensité de ses travaux. Indépenpect de ces imprécations formidables : « Je jure par le damment des soins de son école, de nombreux mé« Dieu tout-puissant, le Père, le Fils, le Saint-Esprit, moires judiciaires, des consultations qui lui étaient «par la glorieuse Vierge Marie, par les quatre Évan-demandées de tous les points de la France, les livres « gélistes, etc., et si je ne garde pas mon serment, qu'il a publiés seraient seuls capables d'absorber le qu'au jugement terrible de Dieu je sois traité comme temps d'un homme laborieux. «<le traitre Judas, comme le meurtrier Caïn; » le spoliateur pétrifié fit une révélation complète.

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Proudhon ne devait pas rester dans l'obscurité où l'avait placé la tempête révolutionnaire. Il était encore juge de paix lorsque, après le 9 thermidor, le représentant du peuple Saladin l'appela au directoire du département. Mais, aux élections de 1795, il fut nommé membre du tribunal civil, dont il présidait la seconde section, la première étant présidée par Lescot, autre jurisconsulte éminent, qui depuis fut appelé à la présidence de la cour d'appel de Besançon.

L'instruction publique était la carrière qui devait illustrer celui dont nous honorons la mémoire. Ce fut en 1796 que cette carrière s'ouvrit devant lui: un arrêté du 12 décembre de cette année le nomma professeur de législation à l'école centrale du département du Doubs.

Il commença par donner en 1809 un Cours de droit civil. Cet ouvrage, concernant le droit des personnes, fut accueilli comme un excellent commentaire du premier livre du code, et fait regretter que ce grand maître n'ait pas continué à nous transmettre, sur les deux autres livres, la série de ses utiles et profondes méditations.

Il crut devoir s'attacher spécialement à l'une des parties les plus difficiles. Quoique d'une pratique habituelle, les droits d'usufruit, d'usage, d'habitation et de superficie, n'avaient pas encore été traités d'une manière satisfaisante. C'est sur ce sujet qu'il publia en 1827 un ouvrage volumineux, lequel embrasse toutes les lois, tous les principes qui se rattachent à la matière. Il n'est pas jusqu'au régime des communes qui n'y soit parfaitement établi; ce grand ouvrage est considéré par tous les jurisconsultes comme un des plus beaux monuments de la science du droit.

Il a été suivi d'un autre traité sur le domaine public, qui nécessitait autant et même plus de recher

La plupart des professeurs de législation se bornaient à expliquer quelques maximes du droit public; et ce droit, qu'était-il alors! Proudhon crut devoir se livrer à une instruction plus utile, celle des lois pra-ches que le premier. Tracer le caractère du domaine tiques. La législation de cette province était compliquée outre le droit romain, elle se composait de la coutume locale, d'anciennes ordonnances auxquelles il n'avait pas été dérogé, et des lois déjà si nombreuses de la révolution. Telle fut la tâche qu'entreprit le professeur de notre département. A ses leçons accoururent un grand nombre d'élèves, et ce fut à leur demande qu'il publia le premier de ses ouvrages, sous le titre de Cours de législation et de jurisprudence française; ouvrage qui révélait déjà un jurisconsulte du premier ordre. Depuis 1802 jusqu'à 1806, il continua

public, la distinction entre les objets qui le composent, et les immeubles productifs qui forment le domaine de propriété de l'État et des communes; la ligne séparative du pouvoir administratif et du pouvoir judiciaire; les règles concernant les établissements e les édifices publics, les routes royales et départementales, les chemins vicinaux et les voies agraires, l'usage des eaux, depuis la mer et les grands fleuves, jusqu'à l'humble ruisseau, tel est l'objet de ce traité, qui nous montre un auteur aussi versé dans la pratique administrative que dans la science judiciaire.

Courbé sous le faix des ans, l'auteur conservait en- | de cette simplicité, qui se ressentait de l'innocence core cette vigueur de jugement que la nature lui avait des premiers âges. départie. On lui a souvent entendu dire qu'il voulait mourir sur la brèche; el ce dessein a été accompli. Ayant fait marcher eu mème temps ses recherches sur le domaine public et la composition d'un autre travail sur le domaine de propriété, il venait de mettre la dernière main à ce nouveau traité et s'occupait à en corriger les feuilles au moment où il a succombé.

La critique pourrait peut-être reprocher à Proudhon comme écrivain quelques longueurs dans la rédaction, quelques négligences dans le style. On lui a fait aussi le reproche d'un trop grand asservissement au droit romain. Mais il n'en est pas d'un livre de droit, comme d'un ouvrage de littérature. C'est la discussion, surtout, que recherche le lecteur d'un livre de droit, aimant à comparer lui-même les moyens employés pour et contre la solution donnée à une question. Est-il sous ce rapport un ouvrage qui présente plus de lumières, plus de démonstrations que ceux de notre jurisconsulte? Et s'il se livre à des développements un peu étendus sur les principes du droit romain, c'est un défaut qui a bien son utilité, dans un siècle où des connaissances superficielles ne remplacent que trop souvent les doctrines profondes.

Sérieux autant qu'aimable dans le gouvernement de sa famille, il ne cessait d'inspirer à ses enfants l'amour du travail et les sentiments de la véritable vertu. Personne ne l'a surpassé dans l'art d'instruire la jeunesse; nul aussi ne sut s'attirer à un plus haut degré l'affection des élèves.

Comparable à Pothier pour la science, on peut dire qu'il l'égala surtout sous le rapport de cette droiture,

Le caractère de notre compatriote était aussi plein de courage. Le courage, messieurs, ne se montre pas seulement sur les champs de bataille; le courage civil n'est pas moins digne d'éloges que le courage militaire...; et je dois vous citer un dernier fait dont les habitants de cette ville ont été témoins.

Sous le gouvernement directorial, qui, sans avoir l'énergie de la Convention, avait hérité de ses fureurs, les prêtres déportés, qu'une loi avait assimilés aux émigrés sous le rapport de la confiscation, étaient livrés à une commission militaire et fusillés impitoyablement. Déjà plusieurs de ces exécutions sanglantes avaient eu lieu, lorsque s'éleva une voix courageuse. L'honorable professeur n'hésita point de faire imprimer et répandre un écrit, qu'il adressa même au gouvernement, et dans lequel il démontrait, par la force de la raison, l'illégalité de ces jugements sanguinaires. Cet acte de courage faillit lui coûter sa place; cependant il produisit l'effet que l'auteur en avait espéré; les exécutions cessèrent, et chacun finit par rendre hommage à notre jurisconsulte.

Qu'il me soit permis de terminer par une réflexion qui m'a paru devoir être le corollaire de mon dis

cours.

Quelle que soit l'inégalité que la fortune et la naissance ont mise entre les hommes, les grands et les petits sont assujettis aux nécessités de la nature; la mort détruit tout, renverse tout; elle égale toutes les conditions. Mais tel est le privilège de la science, qu'elle recule en quelque sorte les limites du tombeau. Les œuvres qu'un auteur laisse pour héritage, consolent de sa perie et perpétuent sa mémoire.

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BALDE DE BORDES, diss. de rerum. divisione, earumque ad- Ultraj. 1726, in- 4o. quirendarum modis. Ultraj. 1694.

JO. GEO. DARJES, diss. de rerum. divisione Francof. ad Viad. 1760.

GEO. ENGELBRECHT, de rerum divisione et acquir. earum dom. Helmst. 1680.

HELFR, ULR. HUNNIUS, de rerum divisione et acquir. earum dom. Gissæ. 1609-1616.

JO. KITZEL, de rerum divis., possess. etc. Giss. 1606.

F. KORFEY, diss. de rerum. div. 1602.

JO. HENR. CHR. STUVE. Exercit. ad tit. Inst. de rerum div. etc. Golling. 1763. 4o.

HENR. DE UTENHOVEN, de rebus extra patrimonium positis. Ultraj.

BANSOVII diss. de rerum divisione. Tubing. 1602, in-4o. HENR. BERG, de rerum divisione. Rostoch. 1598. CHRIST. BESOLDUS, de jure et divisione rerum. Tub. 1633, in-4°. Extat in ejusd. opere politico. Argent. 1641, in-4o. JO. AND. BLEYMULLER, disp. de rerum divisione et acq. rer. dominio. Jen.

P. DARGATZEN, diss. ad Inst. V, ex tit. I et II. Instit. de rerum divisione et adquirendo ipsarum dominio. Gryph. 1597.

ED. DICKMANNI diss. de rerum divisione et earum adquirendo dominio. Helmst. 1602.

MATH. ENTZLINI disp. de rerum divisione et adquirendo earum dominio. Tubing. 1591, 4.

HULDER. AB ETBEN, disp. de rerum divisione et adquirendo earum dominio. Helmst. 1602, 4, et in ejus operibus. VAL. GUIL, FORSTERI diss. de divisione rerum et earum acquirendo dominio. Helmst. 1602, 4.

NIC. GABILMANNI, theses de rerum divisione et adquirendo earum dominio. Graetii Styriæ, 1592, 4.

GEBR, GARBERI diss. de rerum dominio jure gentium adquirendo. Lugd. Batav. 1722.

GERARD GERLACH, de rerum divisione. Lugd. Bat. 1716. PETRI GILKENII comm. in tit. Instit. de rerum divisione. Frf. 1602, in-4°.

JO. GODDEI positiones politice in tit. Inst. et Dig. de rerum

HENR. BOCERI disp. de rerum qualitate et differentia; in- divisione et acquirendo rerum dominio. Goslar. 1616, in-4o. serta est ejusd, collect. disp. jurid.

TH. GRAMMATICI lectiones in tit. Instit. de rerum divisione.

GUIL. VANDEN BROECK, disp. de secunda rerum divisione. Venet. 1570, in-8°. Ultraj. 1725, 4.

JO. PHIL. HAHNII disp. de regali principis circa bona adeJOACH. CLUTEN, quæstiones jurid., ex lib. II, tit. I, Instit. spota, occasione einer General-Steuer-Renovatur. Mog. Argent. 1617, 4. 1748, 4.

HENR. COELESTINI disp. de rerum divisione. Stetini. 1644, 4.

(1) Nous n'avons compris dans ce relevé bibliographique que les monographies sur les matières civiles dont s'est occupé Proudhon. Les ouvrages publiés en France sur la chasse se rapportent surtout à ce droit envisagé dans ses rapports avec les lois répressives; c'est à l'occasion des lois pénaies qu'il conviendra d'en présenter

JO. HALBRITTERI diss. de rerum divisione et earum acquirendo dominio. Tubing. 1589.

le tableau. Nous donnerons ailleurs, pour éviter des redites inutiles, l'indication des traités et commentaires généraux sur le droit civil, dans lesquels la doctrine a aussi passé en revue la matière examinée par Proudhon.

JO. HARPRECHT, de rerum divisione et acq. ipsarum dominio. | dominio. Argent. 1635, in-4o. Extat quoque in ejus opeTubing. 1617, in-8°.

PHIL, LE HEULLE, disp. de rebus nullius. Lugd. Bat.

1697,

4.

CAR. KEGELL, de rerum divisione et adquirendo illarum dominio. Marb. 1593.

ribus.

ERN. TENTZELII progr. de libertate de rebus suis disponendi. Erford. 1730, 4.

HUBERT. GREGOR. VAN VRYHOFF, diss. ad L. 6 § 5, D. de divis. rer. et qualit. L. 16, § 8, D. de pæn. et L. 236, D. de V. S. JO. KNOCK, assertiones ex § 39, sqq. de rerum divisione. Lugd. Bat. 1735, 4, et in GER. OELRICHS, thes, dissert. Jurid.

Gron. 1690.

JO. KORNMANN, diss. de divisione rerum, earumque acquir. dominio. Marp. 1633.

CHR. LIBENTHAL, de rerum divisione. Giess. 1619.

CHR. A LIPPE, diss. de rerum divisione et acquirendo, etc. Rostoch. 1614.

MARC MANTUA, de rerum divisione. Tubing. 1589, in-4°. GASP. MANTZIUS, de rerum divisione et acquisitione. Aug. Vindel. 1645.

ERN. JO. FRID. MANZELII diss. selecta capita de rerum divisione et adquirendo earum dominio. Rostoch. 1755, in-4°.

Belg., vol. 1, t. III, p. 191.

PHIL. WASHMUTHI disp. ad § 39 Instit. de rerum divisione, Ling. 1733.

HENR. A WEVELINCHOVEN, de prima rerum divisione. Lugd. Bat.

HERM. WERNERUS, de divisione ac qualitate rerum et earum dominio ex jure gentium acquirendo. Helmst. 1676, in-4o. CHR. WILDVOGELII, diss. rer. divis. Ibid. 1789.

§ II. VACANTIA BONA.

GEORG. HENRI AYRERI diss. de jure occupandi bona vacan

JO. VANDER MANDERE, de prima rerum divisione. Ultraj. tia. Gott. 1740 in-4o.

1724.

LEON METZNER, de rerum divisione. Hafn. 1610, in-4°. BERN, HENR. MEYER, de diverso rerum mobilium et immobilium jure. Erford. 1731.

SEBAST. MONTICULUS, comm. in tit. Instit. de rerum divis. Palav. 1570, in-4o.

Idem, in tit. Instit. de rerum divisione, rebus corporalibus et actionibus. Patav. 1580, in-4o.

GEORG. OBRECHTI disp. de rerum divisione. Extat in ejus disp. jurid.

JO. ORTGISENS, diss. de divisione rerum et acquir. earum dominio. Rostoch. 1601.

JO. PASSAVII disp. de rerum divisione et adquirendo earum dominio. 1614, 4.

JO. A PONTE, Comment. ad tit. Instit. de rerum divisione. Tubing, 1602, in-8°.

FRID. ES. PUFFENDORF, ædificiis feudalibus in divisione fra- | terna possessori non soluto pretio relictis, an possessoris deinde heredes allodiales ab agnatis pretium recte petant ; in ejus obs. jur. univ. P. III, no 138.

Idem. An in æstimandis ædificiis feudalibus materiæ ratio habenda sit in fundo feudali natæ; 1. c. p. IV, no 171. Idem. De ædificiis feudalibus; l. c. p. 1, no 184. Idem. De eo quod ædificatum in æmulationem habetur; 1. c. P. IV, no 265.

FRANC. JOS. ANT. RAKOWICZ, disp. exhibens commentar. in lib. Il Instit., tit. I, de rerum divis. et adquir. ear. domin. Lincii. 1717, 4.

HENR. RENNEMANNI diss. de rerum divisione. Inserta ejusd. jurispr. Rom. Germ. P. II, nos 1, 2, 3, 4.

GOTTFR, REUTERI disp. de rerum divisione et adquirendo dominio. Viteb. 1616. 4.

EL. REINWALDT, themata legalia de rerum divisione. Lips. 1596, in-4°.

JO. FRID. KHETII diss. de rebus sic stantibus. Extat in disp. cjus. Francof. vol. II, no 28.

GOTTF. RICHTERI diss. de rerum divisione et modis earum

dominium acquirendi. Cygneæ. 1678, in-4°.

BERN. SCHOTANUS, de rerum divisione. Lugd. Bat.

CH. SCHREITTER, disp. de divisione rerum communium. Lips. 1666.

HENR. COCCEII diss. de bonis vacantibus. Frf. 1683, in-4°. In ejus exercit. curios. t. I, no 47.

JO. AND. HEROLDI diss. de bonis vacantibus. Alt. 1712, in-4o.

JOS. STEPH. PUTTER, iniqua est intentio fisci, persequendi bona vacantia, etc. ej. Rff. II, no 37.

JO. GEORG. SIMONIS disp. de bonis vacantibus. Jenæ, 1670, in-4°. Collata est in ejusdem præsid. acad., t. II, pag. 792 et 816.

CHR. WILDVOGELII progr. de vacantibus in dec. II Elector. juris elect., no 7.

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GH. BESOLDUS, de jure rerum familiarum, collegiorum. Argent. 1623, in-4°.

DIET. COCH, disp. de jure rerum. EM. CREGEL, de rebus extra bona. CASP. HENR. HORNII diss. de jurc singulari circa res et bona. Viteb. 1699.

HENR. ERN. KESTNERI disp. de jure rerum.

GUILL. LEYSERI disp. de proprietate rerum. Viteb. 1665. JER. EBERH, LINCKII disp. II observationes quædam circa jus rerum. Argent. 1722.

NIC. CHR. LYNCKERI diss. de jure rerum. Jen. 1678. LEONH. LUDOLP. SCHRADERI tractatus de jure rerum. Lips. 1606, in-4°.

CHR. THOMASIUS, de rerum differentia intuitu juris germanici privati. Hal. 1721.

NICOL. VALLA, de rebus et controversiis.

AUG, LEYSERI, de publicis rebus. Helmst. 1714, et sp. XXV med. ad Pand.

THEOPH. CHRN. BECKER, an sub nomine rer. mobil. et mo

FRID. GOTTFR. SCHLEGTENDAL, diss. de re erga pecuniam ventium etiam actiones comprehensæ sint. (Ej. Rsp. no 102.) data. Duisb. 1755, 4.

FRID. GOTTL. STRUVII diss. de eo quod justum est circa abusum rerum corporalium licitum atque illicitum. Kil. 1752, 4.

JO. OTTO TABOR, de rerum divisione et adquirendo carum

HENR. BROCKES, vorsalzladen sunt res mobiles. (Fj. Obss. no 297.)

CHRN. GRELL, Pr. ex. J. N. et G. immobilium possessionem saltem non item dominium tribui nisi magistratus investitura accedat. (Fj. Diss. et Pr. fasc. 5, no 35.)

DAN, DENYSSEN, diss. inaug. de proem. juris hod. mobilia non habent sequelam, indeque oriunda rom, et holland. juris divers. Amstel. 1799.

SV.MOBILES RES ET IMMOBILES.

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HUB. BREWER, diss. delineatio jurisprud, civilis ad L. 11.

DIED. DE DOBBELER, diss. de negata mobilibus sequela. tit. II. 1 de rebus corporalibus. Bonn. 1785. Gron. 1718.

LUD. SCHRADERI, tract. de juribus incorporalibus, emphiteusi, ACH. EPSTEIN, diss. de bonis immobilibus in manum mor- molendinis, ædificiis, servitutibus, aere, peste, jure navigandi, tuam non transferendis. Arg. 1670.

JO. GOTTL. HAERLINI disp. de usu distinctionis rerum, in mobiles et immobiles. Tub. 1715, 4.

ERNST. FERD. KLEIN, was unter dem Worte Mobilien zu verstehn sey? (Ei. Rsprr. 1, 235.)

Idem. Was unter dem Worte Mobilien zu verstehn sey, wenn es in Afs. von u. f. Personen, d. B. Gel. sind. gebr. wird. (Ei. Rsprг. I, no 20.)

DIET. HERM. KEMMERICK, diss. de facultate alienand, et acquirendi bona immobilia.

BERNH. SEHNLZEN, diss. de natura, affectionibus et differentiis bonorum mobilium et immobilium. Rint. in-4o.

JO. MART, SILBERRAD, diss. II, de occupatione rerum immobilium. Argent. 1757.

HENR. VAN VLADERACKEN, de rebus mobilibus et immobilibus. Franeq. 1688.

PAUL VOET, de mobilium et immobilium natura. Ultraj. 1666, in-8°. 1699, in-4°.

GEO. WOLF, de dominio rerum immobilium. Ultraj. CAR. FRANC. JOS. ZOUDE, diss. inaug. de privilegiis in immob. juxta jus bod. 819.

ALPH. VILLAGUT, de bonis immobilibus cujuscumque universitatis ac collegii sæcularis. Extat cum ejusd. tract. de rebus ecclesiæ alienatis recuperandis. Bonon. 1607, in-40.

AUG. LEYSERI, diss. de rebus mobilibus et immobilibus. | Helmst. 1714, in ejus medit. ad Pand. spec. CXXVI constituit. JEREM. EBERH. LINCK, de rebus mobilibus. Argent. 1723. LUD. GUNTH. MARTINI diss. in rebus mobilibus pretiosis creditori sub hasta venditis ac adjudicatis debitori jus reluendi competat. Annaeb. 1681, in-4°.

LUD. GOTTH. MOGEN, de jure ac gemina rerum immobilium et mobilium indole. Giess. 1759.

Idem, de ædificiis et arboribus radicatis jure germanico non inter res immobiles sed mobiles referendis, ad illustrandam juris breidenbacensis paroemiam: Was die Fackel verzehrt, ist Fahrmiss. ib. e. a. rec. 1760, 4.

Idem, de vera ac genuina etc. et ejusd. Medit. de ædificiis et arboribus radicalis etc. sub titulo: Commentatio de vera ac genuina rerum mobilium et immobilium indole secundum diversa juris romani et germanici principia. Giess. 1760, 4, iterum prodiit.

MULLERUS, ad Leyser, op. pign. hon. f. c. 885.
Idem, an nomina semper f. c. 817.

Id., molendina navalia ad res immob. pertin. t. I, obs. 116. JOACH. NERGER, disp. de rebus mobilibus hostilibus. Viteb. JO. THEOBALD. OBERLINI disp. de rebus mobilibus et immobilibus. Argent. 1676, 4.

JOH. CHRN. GUISTORP, was eigentl. bey den vermachtnissen unter dem allg. Tittel von Mobilien zu verft, sey. G. rechtl. Bemerkk. II, no 4.

HERM. RENNEMANNI diss. de rebus immobilibus itemque incorporalibus, inserta ejusd. jurisp. rom. germ. memb. II, 1o 2.

GASP. A RHEDEN, diss. de differentia bonorum mobilium et immobilium. Bremæ. 1713.

piscandi, etc. Frf. 1606, in-4°.

FRID. GOTTL. STRUVII tr. de eo quod justum est circa abusum rerum corporalium licitum et illicitum. Kilon. 1752, in-4°.

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JO. BARTER, centuria positionum de jure dominii ejusque adquisitione naturali. Helmst. 1602, 4.

HENR. BOCERI disp. de dominio ejusque speciebus; extat in ejusd. collect. disp. jurid.

HENR. DAV. CHUNONIS disp. de dominio. Heidelb. 1664, 4. CHRPH. LUD. CRELLIO, progr. exhibens quædam de dominiis. Viteb. 1738, 4.

Des lois civiles relativement à la propriété des biens. Ouvrage traduit de l'italien par M. s. D. c. Augmenté de quelques remarques par M. DE FELICE. Iverdon. 1768. 8. ARN. ENGELEN, disp. de impensis a b. et m. fidei possessore factis. Ultraject. 1732, 4.

SIGISM. FLACH, disp. de impensis in rem alienam factis, et quatenus possessor eas consequi possit. Arg. 1626.

JO, ANDR. FROMMANNI diss. Tubing. 1666, 4, extat in ejus collect. dispp. P. H., no 2.

GOTTFR. MICH, GUNDELII progr. de dominiis rerum apud Germanos incertis. Erlang. 1744, 4.

CORNEL. HOP, diss. de acquirendo rerum dominio jure gentium. Lugd. Bat. 1705.

JOS. INGELBRECHTS, disp. de modis quibus dominium amittitur. Ultraj. 1736.

FRID. INENGERI disp. de dominio. Dilling. 1680. 8. GE. DAV. LOGAMERI diss. de dominio. Argent. 1607. 4. MATTH. MAIRHOFERI disp. de rerum dominio et justis possidentibus. Ingol. 1588, 4.

JOS. MEIERI theses de dominio. Arg. 1607, in-40, MART. MULLERI diss. de dominio ejusdemque ex jure gentium acquirendi modis. Giess. 1657. 4.

GODOFR. NIKISII diss. de dominio et possessione. Argent. 1626, 4.

NIC. PRAGEMANNI disp. de rerum dominio, Viteb. 1721, 4. JO. EMERAN. DE PRIELMEYER, disp. de rerum dominio, adquirenda possessione ejusque effectibus de re judicata et ejusdem executione. Lovanii. 1699, f.

BERN. HENR. REINOLDI diss. ad tit. D. de acquirendo, etc. Extat in ejus opusc. p. 448.

HENR. RENNEMANNI diss. de effectibus dominii ejusque amittendi modis. Inserta ejusd. jurispr. rom. germ. memb. II.

DAN. SIDENIUS, de acquisitione et alienatione rerum immo- no 75. bilium. Upsal. 1662.

CHR. PHIL. RICHTER, de acquirendo rerum dominio ex jure

MATTH. SCHLUTERS, Tr. von unbeweglichen Guthern. gentium. Jen. 1652, in-40. Extat in ejusd. velitationibus,

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