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Les détails des dessins dispensent de plus longs commentaires (fig. 2 et 3).

REMISE EN ÉTAT DÉFINITIVE DU PONT.

On a procédé aux opérations suivantes : Mise en place d'un tablier de montage par des longrines en bois suspendues aux trois premiers arcs du

Ce tablier était porté

pont; une longrine supérieure était posée pour l'accrochage du palan de manœuvre, cette longrine intéressant également 3 fermes du pont.

Démontage des voussoirs cassés et mise en place des nouveaux voussoirs. On a procédé, arc par arc, au démontage du voussoir cassé et à son remplacement par un voussoir neuf, en commençant par le 2e arc et finissant par l'arc de tête. Dans la première phase de l'opération, les longrines portant le plancher et le personnel prenaient appui sur les rer et 3e arcs. Dans la seconde phase les longrines étaient portées par les 2o et 3o arcs.

Les voussoirs cassés ont été descendus dans un margotat sur lequel avaient été préalablement chargés les voussoirs neufs. La manœuvre s'est faite au moyen d'un palan placé comme il est dit ci-dessus.

Après mise en place des nouveaux voussoirs, le réglage des arcs a été fait au moyen des clavettes des appareils de retombée. Le pont n'a accusé aucune déformation après réparation des

arcs.

Les réparations ont été également faites aux pièces d'entretoisement et de contreventement qui ont été cassées ou déformées.

Ces exemples démontrent qu'il est possible de déclaver un arc de pont et de remplacer un ou plusieurs voussoirs, sans que le pont cesse d'être en service. Il suffit de procéder aux travaux de consolidation nécessaires et d'opérer avec prudence.

Il importe surtout de réduire, autant qu'il est possible, la durée de déclavage d'un arc, et par suite de s'assurer, avant de procéder à cette opération, que le nouveau voussoir se mettra en place sans difficultés. Ceci oblige à relever un gabarit très exact des formes extérieures à donner à ce voussoir, notamment du côté des tables de joints.

La durée du déclavage pour chacun des arcs du pont de Grenelle n'a pas excédé une demi-heure et il a suffi d'une heure et demie pour opérer le remplacement des deux voussoirs du pont Saint-Louis.

Il va sans dire que les opérations ont été faites le matin, de très bonne heure, c'est-à-dire à un moment où la circulation présente le minimum d'intensité.

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Les travaux de consolidation et de remise en état dont il vient

d'être parlé, ont coûté :

pour le pont de Grenelle

10.293 fr. 70

27.247 fr. 99

y compris 4.807 fr. 34 pour 2 voussoirs neufs pesant 1.531 kg. et pour le pont Saint-Louis....

y compris 17.513 fr. 40 pour les 2 voussoirs neufs pesant 9.265 kg.

Ils ont été exécutés sous la direction de M. Deval, ingénieur en chef, et de MM. Chalon et Lang, ingénieurs ordinaires.

No 14

Considérations sur le calcul des arcs

FORMULES STABLES

CALCUL GRAPHIQUE PRÉCIS-ARCS CONTINUS

Par M. R. VALLETTE,

Ingénieur des Constructions civiles.

Si l'on considère dans son ensemble le problème de la couverture ou du franchissement d'un espace, on remarque que la solution générale est fournie par l'arc sous ses formes diverses, portiques ou voûtes, simples ou continus. L'arc présente donc en construction une importance particulière qui montre l'intérêt qu'il y a à obtenir une méthode pratique de calcul, dans le cas le plus général, pour l'arc encastré d'une part et pour les arcs continus d'autre part.

Cette recherche est le but de la présente étude.

Difficulté du calcul. — Résumé. —Le calcul pratique des arcs et notamment de l'arc encastré dans le cas le plus général présente des difficultés inattendues. Tandis, en effet, que pour ce type d'arc les équations du problème s'obtiennent très simplement à l'aide des formules de Bresse, on se heurte, pour la résolution pratique de ces équations sous leur forme générale à une quasi-impossibilité d'aboutir. M. Grelot, ingénieur des Ponts et Chaussées, dans son étude sur le « Calcul des viaducs » (1) a mis en évidence la nature de ces difficultés. Après avoir donné une solution complète et simple du problème complexe des arcs continus, il signale que l'application de cette solution à un cas déterminé conduit, pour

les inconnues, à des expressions de la forme

a b
C d:

a, bet c,

d

étant des nombres considérables et respectivement voisins, qui

réduisent pratiquement l'expression à quand on ne peut obte

nir le nombre de décimales nécessaires.

(1) Annales des Ponts et Chaussées, IV, 1923.

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