Revue pratique d'obstétrique et de gynécologie

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1901
 

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Popular passages

Page 224 - Les médecins, chirurgiens et autres officiers de santé, ainsi que les pharmaciens, les sages-femmes et toutes autres personnes dépositaires, par état ou profession, des secrets qu'on leur confie, qui, hors le cas où la loi les oblige à se porter dénonciateurs, auront révélé ces secrets, seront punis d'un emprisonnement d'un mois à six mois, et d'une amende de cent francs à cinq cents francs. CHAPITRE II. CBIMES ET DÉLITS CONTRE LES PROPRIÉTÉS. SECTION I".
Page 82 - Ces réserves bien établies, examinons si « les systèmes de réglementation actuellement en vigueur ont une influence sur la fréquence et la dissémination de la syphilis et des maladies vénériennes ». Mais, d'abord, quels sont les systèmes de réglementation actuellement en vigueur en France, et notamment a Paris?
Page 287 - ... développer d'une façon plus naturelle, c'est-à-dire plus complète, lorsque la femme se trouve placée pendant la grossesse dans des conditions particulières. « Aussi, sans phrases, m'appuyant sur des faits et au nom de l'intérêt, de la solidarité et de l'humanité, je propose au Congrès d'adopter le vœu suivant : « Toute femme salariée a droit au repos pendant les trois derniers mois de sa grossesse.
Page 37 - ... tels gens, sous un prétexte de charité mal concerté ; il est certain que portant l'instrument pour faire mon incision, cette femme fit un tressaillement accompagné de grincements de dents et de remuement des lèvres, dont j'eus une si grande frayeur, que je pris, dès lors, la résolution de ne l'entreprendre jamais qu'à coup sûr.
Page 150 - ... le mal qui n'aura pas pu être prévenu — Alors seulement la société aura le droit de demander compte à celles qui continueront à nuire à la santé d'autrui, et d'isoler jusqu'à disparition du péril les inconscientes, les malveillantes, les insouciantes et toutes celles qui, pour une raison ou pour une autre, se montreraient réfractaires aux exigences de l'hygiène et de la prudence, comme à celles de la santé publique. Il faut qu'à l'époque où nous vivons, on ne voie plus de femmes...
Page 4 - Cet aliment, dont la base est le bon lait, est le meilleur pour les enfantt en bas âge : il supplée à l'insuffisance du lait maternel, facilite le sevrage. En outre, pour les adultes convalescents ou valétudinaires, cet aliment constitue une nourriture à la fois légère et substantielle. A.
Page 373 - Velpeau on peut dire que presque toutes les histoires de superfétation paraissent pouvoir être rapportées : 1° à des grossesses doubles dans lesquelles l'un des fœtus mort longtemps avant terme s'est conservé dans les membranes et n'a été expulsé qu'avec celui qui avait continué de vivre ; 2° ou bien à des grossesses de jumeaux inégalement développés et nés à des termes différents ; 3° ou bien à des cas de grossesses extra-utérines qui n'ont pas empêché la gestation naturelle...
Page 149 - Dès lors,il faut avant tout traiter la malade : il faut la soigner, d'abord pour elle, première victime, puisqu'elle n'a pas produit, mais simplement reçu la maladie pour longtemps transmissible; il faut la traiter ensuite pour les autres ; car, dorénavant, sans amoindrir, ni diminuer son mal et sans améliorer son étal, elle sèmera, propagera la maladie, et cela, de tous côtés, vers d'innocents enfants aussi bien que vers des adultes débauchés ; et tous, à leur' tour, infectés par elle,...
Page 137 - ... savez que l'action des narcotiques habituels, ceux qui sont employés journellement en médecine, n'est pas immédiate, mais qu'il se passe une demi-heure à une heure avant que le malade auquel vous avez administré le médicament tombe dans le sommeil. Quand vous êtes commis dans une affaire de ce genre, il faut donc que vous interrogiez avec soin la personne qui dit avoir été endormie, et que vous cherchiez à savoir quels symptômes elle a ressentis après l'absorption du soi-disant narcotique,...
Page 136 - ... gauche, comme elle en avait l'habitude. Elle s'endormit profondément. Après avoir dormi pendant une demi-heure, elle sentit un poids sur elle et, croyant que c'était son mari, elle se souleva un peu et remarqua alors qu'elle était couchée sur le dos, et que le garçon d'écurie, qui était ù son service depuis quelques années, était dans la chambre et reboutonnait son pantalon. L'intromission avait eu lieu sans qu'elle en eût conscience. Le domestique fut condamné à dix ans de travaux...

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