CET aperçu historique, il est in dispensable d'ajouter des pièces justificatives. Car les titres de l'histoire de Rouen sont encore iné sent en opposition avec le récit des chroniqueurs con temporains; les historiens modernes, même les plus weer CET aperçu historique, il est in dispensable d'ajouter des pièces justificati Car les titres de l'histoire de Rouen sont encore iné dits, et sou vent en opposition avec le récit des chroniqueurs contemporains; les historiens modernes, même les plus récens A et les plus estimés, MM. de Sismondi et de Barante, ont reproduit les erreurs des chroniques. Il y avait donc nécessité de publier une partie des documens authentiques sur l'époque de la domination anglaise. Nous n'avons pu entreprendre qu'une bien faible partie de cette tâche. Pour publier toutes les pièces relatives à la domination anglaise au xv siècle, il aurait fallu fouiller les archives de la Tour de Londres, où sont encore enfouis en grande partie les rôles normands, et chercher, à Paris, dans les collections de la Bibliothèque Royale et des Archives du royaume, toutes les traces de l'invasion anglaise. Nous nous sommes bornés à puiser dans les Archives municipales. Celles du département auraient pu aussi nous fournir des pièces importantes; nous en avons souvent profité dans l'étude historique qui précède; mais le carac 1 Rymer (Acta et Fœdera), Bréquigny (Rôles anglais, gascons et normands), ont déjà publié une partie de ces actes; on en trouve aussi un grand nombre dans la collection de documens historiques publiés par la commission des archives anglaises. Enfin, un Français, prisonnier à Londres au commencement de ce siècle, M. Vautier, a copié une partie des titres de propriétés confisquées par Henri V, et données à des Anglais; son travail a été publié en 1828; mais il s'en faut de beaucoup qu'on ait épuisé tous les documens que renferment les archives de la Tour de Londres, sur l'occupation de Rouen et de la Normandie, par Henri V et Henri VI. tère général de ces archives les rendait moins importantes pour notre travail. En effet, elles sont surtout riches en titres féodaux et ecclésiastiques, tandis que notre but était principalement de faire connaître la situation communale de Rouen. D'ailleurs, il fallait se restreindre, et nous n'avons pas pu à beaucoup près publier toutes les pièces que renferment les archives municipales sur la domination anglaise à Rouen. Les efforts individuels et isolés seront toujours impuissans pour une pareille tâche; aux villes seules appartient de publier les titres de leur histoire. Déjà Lille, Besançon, Bordeaux, l'ont entrepris; espérons que Rouen imitera cet exemple, et que l'administration municipale, qui a tant fait pour les Arts et les Sciences, n'oubliera pas les Lettres et l'Histoire. |