Fêtes et courtisanes de la Grèce: Supplément aux voyages d'Anacharsis et d'Antenor, Volume 1

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Page 176 - Après qu'elles ont été présentées devant l'autel , on les renvoie dans un lieu écarté, où elles sont égorgées pour les festins des prêtres de la déesse. « On offre aussi toutes sortes de liqueurs parfumées et du vin plus doux que le nectar. Les prêtres sont revêtus de longues robes blanches avec des ceintures d'or et des franges de même au bas de leurs robes.
Page 356 - Prît à filer leur trame une peine éternelle; Bien loin que mon pouvoir l'empêchât de finir, Je demande un moment, et ne puis l'obtenir. Noires divinités du ténébreux empire, Dont le pouvoir s'étend sur tout ce qui respire, Rois des peuples légers, souffrez que mon amant De son triste départ me console un moment. Vous ne le perdrez point : le trésor que je pleure Ornera tôt ou tard votre sombre demeure. Quoi! vous me refusez un présent si léger ? Cruels, souvenez-vous qu'Amour m'en...
Page 175 - ... sont à chaque face de grands frontons où l'on voit en basrelief toutes les plus agréables aventures de la déesse. A la porte du temple est sans cesse une foule de peuples qui viennent faire leurs offrandes. On n'égorge jamais , dans l'enceinte...
Page 172 - Tu peux tout mettre en paix et sur mer et sur terre; Car que ne peux-tu point sur le dieu de la guerre ? Souvent ce dieu si fier, vaincu par tes appas, Dépose sa fierté pour languir dans tes bras; Sa tête est sur ton sein nonchalamment penchée, Et l'amour tient son âme à ta bouche attachée; Ses yeux...
Page 356 - Cruels, souvenez-vous qu'Amour m'en peut venger. Et vous, antres cachés, favorables retraites, Où nos cœurs ont goûté des douceurs si secrètes ; Grottes, qui tant de fois avez vu mon amant Me raconter des yeux son fidèle tourment, Lieux amis du repos, demeures solitaires, Qui d'un trésor si rare étiez dépositaires, Déserts, rendez-le-moi : deviez vous avec lui Nourrir chez vous le monstre auteur de mon ennui ? Vous ne répondez point.
Page 175 - On n'y voyait point une noble simplicité et une pudeur aimable qui fait le plus grand charme de la beauté. L'air de mollesse, l'art de composer leurs visages...
Page 356 - A ces mots , dans les airs le trait se fait entendre : A l'endroit où le monstre a la peau le plus tendre II en reçoit le coup , se sent ouvrir les flancs , De rage et de douleur frémit , grince les dents , Rappelle sa fureur, et court à la vengeance.
Page 356 - Montre- toi plus sensible à mes tristes adieux; Vois de quelles douleurs ton amante eSt atteinte! Hélas! j'ai beau crier : il eSt sourd à ma plainte. Une éternelle nuit l'oblige à me quitter78; Mes pleurs ni mes soupirs ne peuvent l'arrêter.

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