Histoire de la république de Venise, Volume 6

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Firmin Didot, père et fils, 1821 - Venice (Italy)
 

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Popular passages

Page 405 - mettra en prison les personnes qui lui appartiennent de plus près, afin de le « déterminer à l'obéissance par l'intérêt qu'il leur porte ; s'il revient , le passé « lui sera pardonné, et on lui procurera un établissement à Venise; si, malgré » l'emprisonnement de ses parents, il s'obstine à vouloir demeurer chez Vétran« ger, on chargera quelque émissaire de le tuer, et, après sa mort, ses parents
Page 61 - La République française n'est liée avec la municipalité de Venise par aucun traité qui nous oblige à sacrifier nos intérêts et nos avantages à celui du comité de salut public ou de tout autre individu de Venise. Jamais la République française n'a adopté pour principe de faire la guerre pour les autres peuples.
Page 397 - ... au sénat. Art. 12. On se procurera quelque intelligence dans la maison de chaque ambassadeur , en tâchant de gagner quelque secrétaire à qui on offrirait une centaine d'écus par mois , seulement pour révéler les communications que quelque noble vénitien pourrait avoir avec le ministre. On fera faire ces ouvertures par quelque moine ou par quelque juif. Ces sortes de gens s'introduisent partout.
Page 51 - Mayence et la destruction de l'Angleterre nous compenseront de reste , et empêcheront bien ce prince de penser à se mesurer avec nous. 7° Jamais, depuis plusieurs siècles , on n'a fait une paix plus brillante que celle que nous faisons. Nous acquérons la partie de la république de Venise la plus précieuse pour nous. Une autre partie du territoire de cette république est acquise à la Cisalpine, et le reste à l'Empereur. 8° L'Angleterre allait renouveler une autre coalition.
Page 54 - ... des ratifications, afin que, lors de l'échange, les plénipotentiaires des deux puissances puissent convenir de tous les articles explicatifs ou additionnels au présent article , et les signer.
Page 4 - Si je me fusse, au commencement de la campagne, obstiné à aller à Turin, je n'aurais jamais passé le Pô; si je m'étais obstiné à aller à Rome, j'aurais perdu Milan; si je m'étais obstiné à aller à Vienne, peut-être aurais-je perdu la République. « Le vrai plan de campagne pour détruire l'empereur...
Page 79 - Turcs; témoin les inquisiteurs d'état ', et le tronc où tout délateur peut à tous les moments jeter avec un billet son accusation. Voyez quelle peut être la situation d'un citoyen dans ces républiques. Le même corps de magistrature a, comme exécuteur des lois, toute la puissance qu'il s'est donnée comme législateur.
Page 233 - Turcs, à l'exemple du reste de leur nation. Les traiter comme des animaux féroces, leur rogner les dents et les griffes, les humilier souvent, sur-tout leur ôter les occasions de s'aguerrir. Du pain et le bâton , voilà ce qu'il leur faut ; gardons l'humanité pour une meilleure occasion.
Page 61 - Je sais bien qu'il n'en coûte rien à une poignée de bavards, que je caractériserais bien en les appelant fous, de vouloir la République universelle. Je voudrais que ces messieurs vinssent faire une campagne d'hiver.
Page 79 - Voyez quelle peut être la situation d'un citoyen dans ces républiques. Le même corps de magistrature a, comme exécuteur des lois, toute la puissance qu'il s'est donnée comme législateur. Il peut ravager l'état par ses volontés générales; et, comme il a encore la puissance de juger, il peut détruire chaque citoyen par ses volontés particulières. Toute la puissance y est une; et, quoiqu'il n'y ait point de pompe extérieure qui découvre un prince despotique, on le sent à chaque instant....

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