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les, 4 millions, le sucre étranger, 3 millions; la fonte de fer, 2 millions; 3 millions environ sur le café, le coton en laine et l'huile d'olive.

Le recouvrement de l'impôt du sel est resté de 3,129, 258 francs au-dessous des perceptions de 1845.

Les perceptions se sont réparties entre les principales douanes dans les proportions suivantes :

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mes de la France avec ses colonies et l'étranger ont occupé, tant pour l'entrée que pour la sortie, 32,515 navires chargés; en d'autres termes, il s'est accompli pareil nombre de voyages avec transport de marchandises. L'en-` semble du tonnage s'est élevé à 3,925,000 tonneaux. Il en ressort un avantage de 8 et de 15 p. 0/0 sur le nombre des navires et de 10 et 20 p. 0/0 sur le tonnage, relativement au mouvement de l'année précédente et à celui de la moyenne quinquennale.

La part proportionnelle du pavillon national a peu varié. En 1844 et 1845, elle était de 42 p. 0/0 pour le nombre des navires; de 39 p. 0/0 quant au tonnage. En 1846, on a constaté à son profit une différence en plus de 1,120 navires et de 137,000 tonneaux, ce qui modifie d'une manière peu sensible sa position vis-à-vis du pavillon étranger.

Dans l'ensemble du mouvement de notre marine, qui a porté, le cabotage excepté, sur 13,779 navires, jaugeant 1,535,000 tonneaux, il convient de distinguer les transports qui lui sont réservés de ceux qu'elle a effectués concurremment avec le pavillon étranger. Les premiers ont nécessité l'emploi de 3,667 bâtiments de la contenance de 538,000; cette branche spéciale est restée stationnaire. Pour les transports de concurrence, on a compté 10,112 navires et 997,000 tonneaux ; c'est une augmentation de

12 p. 0/0 pour les bâtiments, de 16 p. 0/0 pour le tonnage relativement à l'année comparée.

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La part des pavillons étrangers a été aussi plus considérable 18,736 navires et 2,390,000 tonneaux, contre 17,586 voiles jaugeant 2,174,000 tonneaux, résultats de 1845; d'où ressortent des accroissements de 7 et 10 p. 0/0, qui portent exclusivement sur les relations avec les pays d'Europe.

En dégageant de ce tableau de la navigation extérieure le contingent fourni par les navires à vapeur, on reconnaît que, pour cette branche particulière, le nombre des bâtiments tend, depuis quelques années, à décroître, tandis que le tonnage s'élève. C'est ainsi qu'en 1846 on compte 415 navires à vapeur en moins, et 10,000 tonneaux en plus. Toutefois, cette réduction dans le nombre des bâti. ments à vapeur n'atteint pas le pavillon national, dont la position s'est, au contraire, améliorée. Ainsi, pour les voyages faits par les steamers français, il y a augmentation à la fois de 181 navires et de 69,000 tonneaux; pour la part du pavillon étranger, la diminution est de 596 navires, et de 59,000 tonneaux.

Mouvement du cabotage pendant l'année 1845.

La navigation de cabotage a employé, en 1845, 74,227 navires1, jaugeant ensemble 2,660,298 tonneaux et montés par 315,527 hommes d'équipage. Le chargement de ces navires s'est composé de 22,061,478 quintaux métriques de marchandises et denrées de toute nature.

Cette navigation s'est répartie entre le grand et le petit cabotage dans les proportions ci-après, savoir:

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Grand cabotage. - 1,577 navires, ou 2 p. 0/0; 201,067 tonneaux, ou 8 p. 0/0; 13,285 hommes, ou 4 p. 0/0; 2,359,913 quintaux métriques, ou 11 p. 0/0.

Petit cabotage. 72,650 navires, ou 98 pour 0/0 2,459,231 tonneaux, ou 92 p. 0/0; 302, 242 hommes, ou 96 p. 0/0 ; 19,701,565 quintaux métriques, ou 89 p. 0/0.

Ce chiffre de 74,237, représente le nombre des voyageurs faits par les navires employés à la navigation de cabotage, et ne comprend pas les navires sur lest.

2 On entend ici par grand cabotage la navigation d'un port de l'Océan à un port de la Méditerranée et réciproquement; et par petit cabotage, la navigation d'un port à l'autre de la même mer.

La part proportionnelle des ports de l'Océan et de la Méditerranée, dans le grand et le petit cabotage et dans l'ensemble de ces deux navigations, a été, savoir :

Grand cabotage. Océan, 674 navires, ou 43 p. 0/0, 84,440 tonneaux, ou 41 p. 0/0; 5,398 hommes, ou 41 p. 0/0; 954,549 quintaux métriques, ou 40 p. 0/0. Méditerranée, 903 navires, ou 57 p. 0/0; 116,627 tonneaux, ou 59 p. 0/0; 7,887 hommes, ou 59 p. 0/0; 1,405,364 quintaux métriques, ou 60 p. 0/0.

Petit cabotage. - Océan, 58,685 navires, ou 81 p. 0/0; 1,820,298 tonneaux, ou 74 p. 0/0; 228,953 hommes, ou 76 p. 0/0; 15,120,321 quintaux métriques, ou 77 p. 0/0.— Méditerranée, 13,965 navires, ou 19 p. 0/0; 638,933 tonneaux, ou 26 p. 0/0; 73,289 hommes, ou 24 p. 0/0; 4,581,244 quintaux métriques, ou 23 p. 0/0.

Grand et petit cabotage réunis. Océan, 59,359 navires, ou 80 p. 0/0; 1,904,738 tonneaux, ou 12 p. 0/0; 234,351 hommes, ou 74 p. 0/0; 16,074,870 quintaux métriques, ou 73 p. 0/0.-Méditerranée, 14,886 navires, ou 20 p. 0/0; 755,560 tonneaux, ou 28 p. 0/0; 81,176 hommes ou 26 p. 0/0; 5,986,608 quintaux métriques, ou 27 p. 0/0. La moyenne par navire, du tonnage, des hommes d'équipage et du chargement, présente les résultats suivants : Grand cabotage. 128 tonneaux. 8 hommes. 1,496 quint. métriq. Petit cabotage.. 34

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La navigation de cabotage s'est répartie, à la sortie (port d'expédition), entre 250 ports et à l'entrée ( port de destination) entre 254 ports.

Ports d'expédition....
Ports de destination....

Océan.

Méditerranée.

Total.

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66 ports de l'Océan et 13 ports de la Méditerranée ont pris part à la navigation de grand cabotage. Tous les ports indistinctement ont fait des opérations de petit cabotage.

Si l'on classe les ports d'expédition et de destination par rang d'importance, en prenant pour base de cette classification le poids des marchandises, on obtient les résultats ci-après :

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9 ports comprennent à eux seuls, à la sortie, les 51 centièmes, et, à l'entrée, les 57 centièmes du poids total (22,061,478 quintaux métriques) des marchandises et denrées expédiées par cabotage; ces ports sont :

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OCÉAN. Grand cabotage.

Dunkerque..
Cette....
Toulon.
Libourne.

245 aut. ports..

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Les grains et farines et les pommes de terre et légumes secs figurent pour 80 p. 0/0 dans le poids total (954,549 quintaux métriques) des marchandises et denrées expédiées de l'Océan dans la Méditerranée.

Petit cabotage. Les matériaux à bâtir, les bois communs, les grains et farines, les vins et le sel marin sont entrés pour 58 p. 0/0 dans le total du poids (15,120,321 quintaux métriques) des marchandises et denrées expédiées d'un port à l'autre de l'Océan.

MÉDITERRANÉE.

Grand cabotage.

Les vins, le sel

marin et les savons sont compris pour 79 p. 0/0 dans le poids total (1,405,364 quintaux métriques) des expéditions de la Méditerranée dans l'Océan.

Petit cabotage. - Les bois communs, la houille, les matériaux, les vins, les grains et farines, le sel marin et les savons, figurent pour 70 p. 0/0 dans le poids total (4,581,244 quintaux métriques) des marchandises et denrées expédiées d'un port à l'autre de la Méditerranée.

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Deux faits principaux attirent d'abord l'attention. Jamais les escomptes ne se sont élevés si haut. Un abaissement inusité dans les réserves a signalé les derniers mois de l'année qui vient de finir. En 1839, en 1840 et en 1845, les opérations de la Banque et de ses comptoirs ont, par extraordinaire, approché de 1,500 millions; en 1846, le milliard et demi a été surpassé de 226 millions. En 1839, le total général des opérations a été de 1,452,000,000 fr.; en 1840, de 1,461,000,000 fr.; en 1845, de 1,498,000,000 fr.; et en 1846, de 1,726,000,000 fr.

La masse des affaires, toujours très-considérable à la Banque dans le cours de l'année, a été un peu plus forte au commencement qu'à la fin. Les transactions cominerciales ont marché en sens inverse pendant les deux derniers exercices. - En effet, les escomptes du premier semestre de 1846 sont parvenus à 818 millions, chiffre supérieur de 203 millions à celui des escomptes du semestre correspondant de 1845. Les escomptes des six derniers mois de 1846 donnent pour total 800 millions, chiffre qui n'excède que de 18 millions les escomptes du second semestre de l'année précédente.

Pendant le premier semestre de 1846, les réserves de la Banque et des comptoirs ont été croissant: elles ont haussé de 208 millions à 252; à partir du mois de juillet un mouvement contraire s'est déclaré. Chaque année, dans le cours de l'été et de l'automne, cinquante à soixante millions d'espèces sortent des serres de la Banque et se dispersent dans les provinces. Ces sommes servent à solder les grands achats de soies, de laines, de vins et autres produits du sol. Dès les premiers jours de décembre, quelquefois même dès la fin de novembre, ces espèces refluent vers Paris, et viennent reprendre leur place au fond de nos caveaux. Depuis longtemps ce mouvement se reproduit aux mêmes époques avec une étonnante régularité.

En 1846, les sorties d'argent ont commencé à leur date ordinaire; l'écoulement du numéraire a eu lieu avec plus

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