Au compte de 4845 pour....... Soit en plus pour cette dernière année... 1,991,763 2,070,219 78,452 La durée de séjour de chaque malade a été de 25 jours 99 centièmes, et en 1845, 25 jours 97 centièmes. C'est, du reste, un fait bien remarquable, que cette limite stationnaire, à quelques centièmes près, dans laquelle se renferme la durée moyenne du traitement d'un malade dans les hôpitaux depuis nombre d'années. Les mouvements constatent aussi les décès survenus dans le cours de l'exercice; à l'aide de ces documents, on a établi le rapport de la mortalité sur le nombre des malades traités dans les hôpitaux, en médecine d'abord, en chirurgie ensuite, enfin pour les deux services réunis, par établissement, tant pour les adultes que pour les enfants des deux sexes. Cette mortalité est, en moyenne, de 1 sur 10,34. Elle se répartit de la manière suivante : En 1845, elle ne fut que dans la proportion moyenne de 1 sur 11,16; mais en remontant aux années précédentes, on trouve que cette proportion a été De 1 sur 10,46 en 1844 médecine et chirurgie. De 1 sur 10,32 en 1843 De 1 sur 10,38 en 1842 Et l'on doit en conclure que celle de 10,34, constaté en 1846, est en rapport avec une année moyenne, tandis que celle moins élevée de 1845 était le résultat d'une année favorisée par une température modérée. Quant à la différence de mortalité qui se fait remarquer entre les hôpitaux, on ne peut se l'expliquer que par le nombre de cas plus ou moins graves des maladies, et de la proximité ou de l'éloignement de certains de ces établissements des centres de la population ouvrière exposée à subir l'influence des épidémies, notamment au changement des saisons. La mortalité, calculée d'après le nombre des individus existants le 1er janvier 1846 et de ceux entrés dans l'année, divisé par le nombre de morts, donne pour résultat moyen 1 décès sur 7,86. Cette mortalité, qui en 1845, n'était que de 1 sur 8,34, présente un accroissement du quinzième en viron sur cette dernière année; elle se répartit entre les différentes classes d'administrés, ainsi qu'il suit : .... Aliénés morts en 1846......... 1 sur 8.73 et en 1845 1 sur 10.18 1 sur 7,44 1 sur 10.36 1 sur 9.89 Cet aperçu démontre que dans les hospices, comme dans les hôpitaux, la mort a frappé les différentes classes d'administrés, dans une proportion plus considérable; et s'il nous était possible de nous rendre compte de la mortalité générale de la ville de Paris, il est très-probable que le même résultat se représenterait, en appliquant nos calculs sur les malades des différentes classes de la société, pour les années 1845 et 1846. Dépenses. L'exercice 1846, comparé aux 4 années antérieures, présente un excédant de dépense de plus d'un million. Depuis 1842, année à partir de laquelle le nouveau régime a été mis en vigueur dans les hôpitaux et hospices, jusqu'à 1846 inclusivement, la dépense générale s'est élevée : 11,428,000 fr. (chiffre rond) 11,649.000 (chiffre rond) Au minimum (année 1842), à.. ci.... 41,521,000 fr. L'année 1846 donne un chiffre de.... 12,565,000 1,044,000 En comparant les deux années 1845 et 1846, on trouve que l'excédant de ce dernier exercice est de 1,021,515 fr. 67 c. C'est à 23,000 fr. près, une différence semblable à celle que produit la comparaison précédente. On doit en conclure qu'il a fallu des circonstances bien puissantes pour que les dépenses se soient accrues d'un onzième dans le cours d'une année seulement. Au nombre des causes qui ont occasionné ce surcroît de dépenses, il faut placer en première ligne la cherté des subsistances, notamment du pain, des légumes secs, des légumes frais, des pommes de terre et aussi du vin. Nous rappellerons l'accroissement de la population secourue et qui se traduit par 78,452 journées de malades dans les hôpitaux 25,122 journées dans les deux asiles de la Vieillesse, et, enfin, nous ajouterons à ces motifs, l'ouverture d'un nouvel hôpital, dont les frais de première installation se sont élevés, en 1846, à 68,000 fr. environ. Les hospices de Paris payaient par enfant pour mois de nourrice et récompense jusqu'à l'âge de douze ans une somme de 728 fr. A dater de 1846, ils paient pour Loiret les enfants placés dans l'Ais-Nord.. 726 f. 00 c. 888 00 960 00 15,288 10,506 3,394 1276 Admission dans les hospices. Le bureau central a délivré 820 certificats, savoir : Vieillesse. 905 61 168 4,832 >> 3,316 2 >> 2 569 34,349 Pour admission dans les hospices de la Hommes. Femmes. TOTAL. Idem aux Incurables. STATISTIQUE DE LA PRISON POUR DETTES (Clichy). Il en est de l'emprisonnement pour dettes comme de la peine de mort; on s'étonne tout d'abord qu'il puisse y avoir là l'ombre d'une question. Tous les cœurs jeunes et géné reux se sentent portés à voter d'enthousiasme leur abolition. Mais quand l'expérience est venue, quand on a vu des criminels proclamer cyniquement en cour d'assises, qu'ils ont tué dans la conviction que, la loi n'étant plus appliquée, ils ne seraient pas tués eux-mêmes ; quand on a vu des débiteurs abritant leur mauvaise foi derrière un majorat ou des rentes insaisissables, déclarer qu'ils ne paieraient que forcés par la contrainte par corps, on a dû convenir qu'il fallait y réfléchir et que le double problème n'était pas encore résolu. L'emprisonnement pour dettes et la peine de mort ne doivent pas être considérés seulement, quant au petit nombre d'individus qu'ils atteignent; ils doivent l'être encore et surtout quant au nombre beaucoup plus considérable d'individus qu'ils effraient, lesquels, ne respectant plus rien autre, redoutent néanmoins de s'y exposer. La peine de mort et l'emprisonnement pour dettes agissent bien plus largement, bien plus efficacement comme menaces que comme châtiments. Clichy, administrativement la Prison pour dettes, a reçu, pendant l'année 1846, 576 individus dont 26 femmes. Cellesci n'ont donc fourni qu'un 22o du nombre total ou 4, 3 p. 100. Voici comment se divisent ces 576 individus quant à leur lieu de naissance : Nés à Paris.. Autres communes du département de la Seine.. 88 22 392 74 Ainsi, il en est des tableaux statistiques de la dette, comme de ceux de notre cour d'assises, de nos tribunaux correctionnels, de la prostitution, du mont-de-piété, de tout ce qui accuse plus de mauvaises passions que de misère, la Province qui aboie sans cesse contre l'immoralité de Paris y contribue pour plus des deux tiers. Et, chose remarquable, quelques milliers d'étrangers, presque tous anglais ou amé ricains, fournissent presqu'autant de dettiers qu'un million de Parisiens. Divisions des détenus quant à leur âge : A l'exception des stellionnataires, nul ne peut être écroué ou maintenu à la prison pour dettes à compter du jour où il accomplit sa 70° année. Quant à la fréquence de l'arrestation, on a compté en 1846. L'intelligent greffier, premier auteur de ces tableaux, a cru devoir s'arrêter à la 5e fois, mais il y a des dettiers qui sont allés bien au delà. L'un de mes confrères y est venu 13 ou 14 fois; un noble duc y venait si souvent qu'il s'en était fait une sorte de domicile et qu'il s'y faisait adresser ses lettres, bien sùr que si par hasard il ne s'y trouvait pas dans le moment, on y saurait toujours son adresse. Voici maintenant le tableau des sommes dues en capital, abstraction faite de frais de toute espèce : Débiteurs de 25 à 500 fr. 199 Débit. de 5,000 à 10,000 13 La loi ue permet l'incarcération d'un régnicole que pour une dette de 200 fr. en capital et de 150 quand il s'agit d'un étranger; mais les tribunaux la prononcent pour le recouvrement de dommages-intérêts, si minimes qu'ils soient. Nature de la dette: Dettes civiles.. Billets à ordre.. Lettres de change,. Vente et achat de marchandises Résultats de comptes..... 20 Stellionnataires.. 47 Travaux publics. 31 Restitutions. 22 ཝཱ --༠。 |