celles auxquelles on se propose d'arriver en appliquant les méthodes qui viennent d'être exposées. La somme de 4 535 000 fr. représente ainsi actuellement le sacrifice maximum à envisager pour assurer des relations faciles entre le bassin de la Maine et Nantes.

Il est à peine besoin d'ajouter que ce sacrifice est amplement justifié par le trafic évalué à 250 000 tonnes, tant à la montée qu'à la descente, qui se créera dans cette région de la Loire.

Table des matières.

N. Résultats à espérer des travaux de la section endiguée.

199

C. Travaux destinés à augmenter l'outillage du port de Nantes.

229

D. Travaux accessoires..

233

E. Estimation générale des travaux.

234

N° 25

COMPTE RENDU DES PÉRIODIQUES

Périodiques français par MM. F. LAUNAY, Inspecteur général, Inspecteur de l'École des Ponts et Chaussées, et A. GOUPIL, Ingénieur en Chef. Périodiques étrangers, par MM. A. GOUPIL et THÉRON, Ingénieurs en Chef. Électricité appliquée par M. BLONDEL, Ingénieur en Chef.

Comptes Rendus Acad. des Sciences (20 septembre 1915,. C. CAMICHEL: Sur les coups de bélier; oscillations en masse.

Résultats de recherches faites en collaboration avec M. Eydou. L'auteur est parti des formules données par Rateau pour les oscillations d'une conduite attenant à une poche d'air et il a étudié la généralisation pour n poches d'air en supposant la conduite subdivisée en tronçons limités par les réservoirs d'air,

Lk étant la distance de l'origine amont de la conduite au Ko réservoir,

Hy la pression au droit de ce réservoir, Uk son volume,

Hk (1+zk) la pression provenant du coup de bélier au temps 1,

H la pression ambiante,

S la section de conduite,

Vk la vitesse dans la Ke portion de conduite de longueur Lk Lk - 1.

Dans le cas d'une seule poche la seconde formule donne la for

conduite la répartition du coup de bélier est linéaire, et l'on trouve pour la période d'oscillation de l'eau

Ces formules supposent que le régime est adiabatique et que les coups de bélier sont faibles; elles ont été vérifiées complètement par l'expérience.

On peut déterminer les périodes d'oscillation de la conduite en fonction des volumes des poches d'air et de leur position.

Le Génie Civil (Paris, 16 et 23 octobre 1915). G. ESPITALLIER :
L'action du vent sur les constructions. Dans cette étude, M. Es-
pitallier s'attache d'abord à montrer que la pratique suivie habituel-
lement pour
le calcul de l'effort du vent ne permet de tenir compte
de cette action que d'une façon très imparfaite. Il cherche ensuite
la valeur pratique de la poussée normale du vent, puis il décrit les
expériences faites par plusieurs ingénieurs pour déterminer expéri-
mentalement l'action du vent sur des surfaces de formes variées et
même sur des constructions analogues à des hangars à dirigeables.
Il décrit ainsi les expériences de M. T. E. Stanton, de la brigade de
spécialistes italiens du Génie, et de M. Eiffel, et il commente et
compare les résultats obtenus. Dans une dernière partie de son
étude, il étudie les effets du vent sur les ouvrages d'art, et notam-
ment sur les ponts composés de deux poutres parallèles, pleines ou
en treillis.
F. L.

Proceedings of the Royal Society (vol. 92, no A, 637). J. JOLY: Méthodes pour estimer les distances à la mer en temps de brouillard et pour prévenir les collisions.

Les méthodes décrites dans cet article sont basées sur les différences dans la vitesse de transmission des signaux selon les milieux traversés les signaux acoustiques se propageant à raison de 330 m. par seconde dans l'air et 1400 m. dans l'eau et les signaux lumineux ou radiotélégraphiques pouvant être regardés comme instantanés.

Les solutions indiquées par J. Joly ne sont pas nouvelles et sans donner la bibliographie assez longue des travaux se rapportant au même principe, nous rappellerons l'invention ingénieuse et aujourd'hui oubliée d'un ouvrier ajusteur de l'Arsenal de Cherbourg,