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PMM de ME (£36.CM)

Caisson

Fondations Amont (-2510)(-22.12) M

(Aval: (-2445)(-21,47)

Caisson

Fondations

Avel·(-21,25)

Ament (-23,25) (-20,27) CM

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Fig. 11. — Nouveau pont de Pirmil. Élévation et plan.

nières années, à mesure que s'accroissait la prospérité de la ville, le remplacement des ponts de la Madeleine et (de Pirmil par des ponts plus larges se serait imposé dans un avenir relativement rapproché, même s'il n'avait pas été nécessaire de les démolir dans l'intérêt du port de Nantes.

D'un autre côté, les ponts actuels ont une influence des plus sensibles sur les remous que produisent les grandes crues et qui ont atteint, en 1872, respectivement 35 et 45 centimètres;

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Fig. 12.

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Coupe transversale du nouveau pont de Pirmil.

de ce fait, le champ d'inondation est notablement augmenté. Pour le libre écoulement des eaux, on a discuté, depuis cette époque, la possibilité de leur substituer des ouvrages ayant un large débouché.

C'est dire que l'incorporation de la démolition et de la reconstruction des ponts de Pirmil et de la Madeleine, dans le programme d'amélioration du port, a rencontré une approbation unanime.

Le nouveau pont de Pirmil aurait une largeur de 14 m. 50 entre trottoirs, de 3 m. 50 de largeur; sa portée entre culées serait de 225 m. 12. Le type adopté est le type du pont François-Joseph de Budapest, avec trois arches ayant respectivement comme portée, 58 m. 56, 108 m., 58 m. 56 (fig. 11 et 12); son axe

serait à 9 m. 40 en aval de l'axe du pont actuel du côté de la culée rive droite, et à 47 m. 50 de cet axe au droit de la culée rive gauche; dans ces conditions, il n'y aura pas lieu de prévoir une passerelle provisoire pendant la période d'exécution des travaux, pour assurer la circulation entre les deux rives du bras de Pirmil.

Les piles de la culée rive droite seront fondées à l'air comprimé jusqu'au rocher, qui atteint respectivement en moyenne les cotes 21,40, 21,80 et - 19,30 (C. M.). On arrivera ainsi jusqu'à 25 m. 30 en contre-bas des basses mers d'étiage actuelles.

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Chaque pile ou culée se composera de deux massifs réunis par une voûte en maçonnerie.

La culée rive gauche sera fondée sur un rocher émergeant à la cote (1 m. C. M.), à l'aide d'un caisson mobile.

Les fondations du pont actuel seront dérasées de façon à obtenir une section sous le niveau actuel de l'étiage, qui atteindra 500 m2. La section sous le niveau correspondant à la crue de 1872, serait alors de 1 885 m3. Elle serait ainsi supérieure de 76 % à la valeur qu'elle a maintenant.

Au pont de la Madeleine, on ne dispose pas des mêmes facilités qu'au pont de Pirmil, le nouveau pont devant être reconstruit sur l'emplacement actuel. Il sera, dès lors, nécessaire de construire une passerelle provisoire en charpente.

On n'est pas encore fixé sur les dispositions définitives du nouvel ouvrage, dont le projet a été mis au concours. On peut simplement dire, à l'heure actuelle, qu'il aura une portée de 155 mètres entre culées et qu'il comportera une chaussée de 10 mètres, avec deux trottoirs de 3 mètres de largeur.

Les piles devront être fondées à l'air comprimé. Quant aux culées, on admet la possibilité de les fonder sur pieux.

La surface d'écoulement sous le niveau actuel de l'étiage, après le dérasement des fondations du pont existant sera de 470 m2. La section sous le niveau correspondant à la crue de 1872 arrivera ainsi à 1 300 m2 environ. Elle augmenterait de 132%.

2o Travaux en amont de Nantes.

Les travaux en amont de Nantes commencent au pont de la Vendée. Ils ont été prévus jusqu'à l'extrême limite de la montée probable des hautes mers de sizygie d'équinoxe, qui a été obtenue en partant des hypothèses suivantes (Pl. 14).

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On a pris comme futur lieu géométrique des basses mers de mortes eaux d'équinoxes, la ligne inclinée partant du niveau de l'étiage actuel à Ancenis, pour aboutir au niveau futur des basses mers de quadrature d'équinoxe au marégraphe de Chantenay, soit la cote 1,45 (N. G.), obtenue en partant des considérations développées dans la première partie de la présente note (paragraphe B 2o). On a prolongé jusqu'à la rencontre de cette ligne, le lieu géométrique des pleines mers observé le 1er septembre 1909 (coefficient 110). Le point d'intersection de ces deux lieux géométriques a été la limite hypothétique de la montée future de la marée en amont de Nantes. Le point correspondant serait ainsi déplacé de 6 kilomètres à la suite des travaux en cours.

Ces hypothèses peuvent être discutées puisqu'en amont de Nantes, les plus basses mers correspondront aux marées de quadrature, alors que les plus hautes pleines mers seront celles de sizygie. On aurait donc dû, pour résoudre scientifiquement le problème posé, rechercher l'intersection du lieu géométrique des pleines miers et des basses mers de vives eaux d'équinoxe. Mais il est possible qu'à la suite des travaux en cours, on constate, en amont de Nantes, un relèvement des pleines mers de sizygie, de sorte qu'on pourrait très bien commettre une erreur par défaut sur la position du point limite de la propagation de la marée, en cherchant l'intersection du futur lieu géométrique des basses mers de sizygie d'équinoxe, avec le lieu géométrique des pleines mers observées le 1er septembre 1909.

La détermination précise de la limite extrême de la propagation de la marée n'a, au surplus, à l'heure actuelle, qu'un intérêt purement doctrinaire, puisqu'on ne sait pas exactement ce

qui se passera quand la marée pourra se propager facilement dans toute la traversée du port de Nantes.

C'est pour ces motifs que les travaux de rectification du lit ne seront entrepris que sur une longueur de 13 km. 950, en amont des ponts de la Vendée, jusqu'au pont de Mauves. On les complètera, en deçà de ce pont, soit dans l'intérêt du port, soit dans l'intérêt de la navigation, quand l'expérience aura fait connaître leur répercussion sur la propagation du flot.

Les principes appliqués dans l'étude des tracés du lit, seront exposés dans la troisième partie de la présente note. Il convient, cependant, de signaler que, dans la Loire fluviale, on se borne à matérialiser le tracé du lit mineur ou lit d'étiage, en raccordant ce tracé à la courbe de niveau des berges, placée à la cote +1,00 au-dessus de l'étiage, soit par les digues horizontales, soit par des ouvrages inclinés. On s'arrange, en outre, pour que les travaux n'aient pas d'influence sur le niveau de l'étiage en amont, en réduisant les largeurs du lit mineur sur des longueurs déterminées à l'avance.

La question ne se présente pas de la même manière dans la région avoisinant Nantes jusqu'à la future limite amont de la propagation de la marée. On doit nécessairement envisager une baisse d'étiage relativement importante, puisqu'elle varie de 0 m. 57 au point où la marée cessera plus tard, de se faire sentir, à 1 m. 65 aux ponts de la Vendée.

D'autre part, il faut assurer la propagation la meilleure à l'onde marée pour qu'elle remonte le plus loin possible.

Cette double condition a conduit à adopter des largeurs du lit mineur, progressivement croissantes à partir de l'origine amont du bassin de marée, et à rechercher un calibrage rationnel des sections d'écoulement qui doivent décroître, d'une façon continue, en allant de l'aval à l'amont. Ce calibrage rationnel ne peut être obtenu qu'en créant de toutes pièces, dans le lit correspondant aux eaux de plein bord, un nouveau lit dont les limites auraient dû être arasées, dans chaque profil en travers, au niveau correspondant à la section moyenne d'écoulement, défini comme il a été indiqué dans le paragraphe K de la première partie de la présente note.

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