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accompagner les flexions de l'induit sans coincement des billes. Dans ces conditions le frottement de l'induit du moteur sur les pôles est impossible.

Une autre application intéressante des paliers à bille a été faite aux trucs-transporteurs du chemin de fer Zweisimmen-Lank servant au transport de véhicules à écartement normal; cette disposition a été combinée avec l'emploi des roues porteuses folles.

En résumé les avantages acquis par ces divers essais sur les paliers à frictions sont les suivants :

1° Économie de lubrifiants, de temps et de personnel; résistance interne réduite au passage des appareils et des courbes, plus grande facilité de manoeuvre des véhicules isolés.

2o Résistance au démarrage dix fois plus faible.

3° Usure imperceptible des arbres montés sur paliers à billes du système employé, en raison de la fixité des bagues intérieures des paliers sur l'axe.

Zeitschr. des Ver. deutscher Ingenieure (27 mars 1915). R. SCHUMANN Installations pour la ventilation de tunnel sur le chemin de fer de Tauern.

:

Il s'agit de l'application du système Saccardo à deux tunnels l'un de 8550 mètres à double voie entre les haltes de Bockstein et Mallnitz l'autre, dit de Dössen, de 860 mètres seulement à voie unique près de Mallnitz.

Le courant électrique est fourni par les moteurs utilisés pour la construction même des tunnels, l'énergie étant obtenue par une chute d'eau de 150 mètres réalisée sur le ruisseau de Mallnitz. Un moteur Diesel est ajouté à cette installation pour le cas de sécheresse du ruisseau.

VIII.

GÉNIE RURAL. ASSAINISSEMENT. DISTRIBUTION D'EAU.

Engineer (12 et 19 mars 1915). L'alimentation en eau de Bradford. La surface à alimenter est de plus de 31 000 hectares, comprenant une population de 450 000 à 500 000 habitants.

Le principal ouvrage est le barrage d'Angran, qui emmagasine près de 5 700 000 mètres cubes. La longueur à la crête est d'environ 366 mètres; la plus grande largeur est de 40 mètres. La hauteur, comptée depuis le niveau du déversoir jusqu'à la cuvette du tuyau de décharge, est de 34 mètres. La fouille exécutée représente un volume approximatif de 150 000 mètres cubes. Pour la maçonnerie et le béton, on arrive au chiffre de 200 000 mètres cubes. Les dépenses se sont élevées au total de 10 000 000 de francs.

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L'aqueduc de Brooks, dans la Cet aqueduc, d'une longueur de

Engineering (23 avril 1915).
province d'Alberta (Canada).
3 200 mètres, a un débit de 25 mètres cubes et 1/2 par seconde. Il
présente une disposition particulière, et qui ne se rencontre dans
aucun ouvrage analogue: la section adoptée a comme profil la
courbe élastique, ce qui conduit à une perte de charge aussi réduite
que possible. L'idée de cette disposition est due à M. H. B. MUCK-
LESTON; elle n'a été appliquée qu'après expérimentation sur un
modèle. L'ouvrage a été construit en béton armé. Son prix de revient
est de 3 250 000 francs.

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Zeitschr. des Ver. deutscher Ingenieure (13 mars-15 avril 1915). FEUCHTINGER et PLATIEL: Tunnel sous le canal de l'empereur Guillaume pour l'assainissement de la ville de Kiel. Les eaux d'égout de la ville de Kiel devaient s'écouler en traversant le canal de l'empereur Guillaume, soit par-dessus au moyen d'un tuyau placé sur le P. S. d'Holtenau, à l'ouest de l'écluse maritime, soit pardessous en tunnel. Cette dernière solution a été préférée et le projet a dû tenir compte des nécessités de la marine militaire.

La galerie de 3 mètres de diamètre et 180 mètres de long a été construite au moyen d'un bouclier entre deux puits descendus par fondation pneumatique.

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Schweizerische Bauzeitung (28 août 1915). ERNEST REIChel :
Jaugeage chimique.

La méthode consiste à introduire dans l'eau alimentant un moteur hydraulique une solution saline de titre C, Kg/l avec un débit qe l/see bien déterminé. L'eau recueillie à l'aval ayant une teneur C, Kg/l,

C la quantité d'eau qui a produit la dilution sera = Q qe. L'auteur C1

rend un compte détaillé des essais effectués au laboratoire de Charlottembourg et représente les opérations comme laborieuses, sujettes à des variations; la méthode ne lui paraît pas susceptible de servir pour vérifier un fonctionnement de moteur garanti par contrat.

Depuis, le Dr COLLET a mentionné des témoignages favorables d'Ingénieurs américains ayant appliqué la méthode à des turbines Francis, et la Pennsylvania Water & Power C° a établi dans son usine d'Holtwood une installation assurant un mélange satisfaisant de la solution saline Electrical World, 31 juillet 1915.

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Le Génie Civil (12 juin 1915). - Le paquebot « Transylvania » à turbines et à engrenages retardateurs. La Transylvania, paque

Ann. des P. et Ch. MÉMOIRES, 1915-IV.

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bot de 172 mètres de longueur, mis en service le 7 novembre dernier, est le plus grand navire à bord duquel on ait installé un réducteur de vitesse par engrenages entre les turbines et les hélices. Cette disposition a pour but, comme on le sait, de conserver à l'hélice et à la turbine leur vitesse optimum. Le réducteur employé sur la Transylvania a permis d'adopter des turbines tournant à 1500 tours par minute, ayant par suite un faible encombrement, tout en ne faisant tourner les hélices qu'à 128 tours par minute. La puissance des machines est de 9300 chevaux.

- (Paris, 10 juillet 1915).

Réparation d'une grue flottante de 250 tonnes du canal de Panama, rompue pendant les essais. Cette grue, fournie par la Deutsche Maschinen Fabrik, s'était brisée au cours des essais, la volée s'étant affaissée, par suite du fléchissement des barres de treillis extrêmes. L'auteur relate avec précision les circonstances de l'accident et indique les mesures prises pour en éviter la répétition. Elles ont consisté principalement à renforcer les barres de treillis dans la nouvelle volée et dans celle de la grue semblable qui n'avait pas encore été essayée, et à augmenter sensiblement l'entretoisement.

(Paris, 31 juillet 1915). Ch. DANTIN Tours réfrigérantes d'eaux de condensation, système Ch. Bourdon.

On emploie généralement, pour refroidir les eaux de condensation, de grandes tours en charpente surmontées de cheminées et dans lesquelles l'eau ruisselle sur des claies. M. Bourdon a imaginé une nouvelle disposition de tour réfrigérante qui évite les inconvénients habituels de ces appareils. Les tours système Bourdon, en béton armé, sont de forme hexagonale; elles contiennent des empilages formés de tablettes en fibro-ciment de forme spéciale, telles que le contact de l'air avec l'eau à refroidir se prolonge suffisamment pour que l'air soit complètement saturé de vapeur. L'auteur décrit en détail les tours de ce système qui ont été construites pour l'usine d'électricité de Monaco.

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F. L.

Scientific American (7 août 1915 suppl.). Comparaison des machines à triple expansion et des turbo-moteurs électriques pour la propulsion des navires.

Les expériences comparatives ont été faites en Suède sur deux navires de 2.225 tonneaux, construits pour une vitesse de 11 nœuds en développant 900 chvp indiqués. A part la machinerie, les deux navires étaient identiques, et l'on avait garanti pour le turbo

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moteur électrique une économie de combustible de 30 %. Aux essais l'économie s'est élevée à 35 %, la consommation étant de 0,4 kil. par cheval et la puissance développée de 975 chvp donnant au navire une vitesse moyenne de 11 milles 88 par heure.

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La Lumière électrique. (1er mai 1915). Arthur SURVEYER : Utilisation des chutes d'eau. Extrait d'une communication statistique documentée faite par l'auteur de la Société canadienne des ingénieurs civils. Un tableau donne la puissance hydraulique globale disponible et utilisée dans les principaux pays industriels. Les chiffres se rappotrent à l'année 1911. D'après un statisticien de l'Ouest Canadien, la consommation de puissance électrique dans les petites villes, pour l'éclairage et la traction, serait de 1/10 cheval environ pour l'habitant. Cette donnée, qui n'a d'ailleurs rien d'absolu, est intéressante à signaler, car elle montre qu'une station centrale de 1000 chevaux suffirait au Canada pour les besoins d'une population de 10 000 habitants, tandis que la moindre industrie électrochimique ou électrométallurgique absorbe une puissance supérieure. L'auteur examine celles de ces industries, déjà exploitées ailleurs (les différentes productions en tonnes, les importations et exportations des différents pays sont mentionnés dans cet article), susceptibles d'un grand développement au Canada tant en raison de l'abondance de minerais ou matières premières qu'à cause des larges débouchés régionaux.

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(1er mai 1915). -- Pont tournant de canal à commande électrique. Le projet de manœuvre électrique du pont tournant de Dalmeir sur le canal de Forth et Clyde, devait répondre aux deux conditions suivantes : sécurité du public; possibilité de manœuvre par un gardien quelconque et d'un poste unique. Dans ce but, toutes les opérations se font au moyen d'un petit contrôleur placé dans la cabine du gardien. On trouve dans cet article l'indication des manœuvres effectuables par ce petit appareil.

(8, 15 et 29 mai et 5 juin 1915). Usine hydro-électrique de Löntsch. Description très complète, accompagnée de dessins, plans et photographies, de cette intéressante installation hydro-électrique. La Löntsch est un cours d'eau qui se jette dans la Linth à proximité de Glaris (Suisse) à sa sortie d'un lac de montagne : le lac de Clönthal. La hauteur de chute nette moyenne utilisable est de 341 m. 70. Avec un rendement de 75 °/。 aux turbines, 93 %

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aux alternateurs et 98 % aux transformateurs, on trouve que le débit par kilomètre est de 435 litres par seconde, et de 1 570 litres par kw.-h. L'usine peut disposer d'environ 105 millions de mètres cubes d'eau par an, susceptibles de fournir 67 millions de kw.-h. La puissance maximum atteint 21 à 22000 kw. en décembre et janvier avec un débit de 10 mètres cubes d'eau par seconde. La puissance moyenne annuelle des deux usines de Beznau et de Löntsch dépasse 4 500 chevaux. On trouvera dans cet article des renseignements intéressants concernant les ouvrages hydrauliques, tels que le barrage, le déversoir et le canal de vidange et les conduites forcées, l'installation de l'usine et le matériel hydraulique et électrique qu'elle comporte. Les groupes électrogènes sont de 6 000 chevaux. Les alternateurs produisent le courant à 8000 volts. Le transport d'énergie est effectué suivant les distances à 27 000 et à 4 800 volts.

(29 mai 1915). Ch. S. JEFFREY: La mesure des températures dans une station centrale. Pour conduire une station centrale avec son rendement maximum, il faudra s'assurer que les appareils qu'elle comporte fonctionnent aux conditions d'essai. Cela nécessite de fréquentes mesures des facteurs affectant le rendement de la station. Parmi ces facteurs la température de divers organes joue un rôle important au point de vue de l'économie et de la sécurité; néanmoins les mesures de température sont très négligées. L'auteur indique les instruments les mieux appropriés pour ces mesures et les points de la centrale où l'on doit effectuer ces mesures.

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(19 juin 1915). Lewis A. MASON: Caisson d'écluse pour le canal de Panama. Description assez complète, accompagnée de dessins, d'un immense caisson flottant qui a pour but de servir de porte d'écluse ou de fermeture de cale sèche. Ce caisson destiné au canal de Panama, a été construit par la Union Iron Works C° de San Francisco.

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· (12 juin 1915). — W. D. BEARCE : Sous-station roulante pour les tramways de Berkshire. — Intéressante description d'une sous-station roulante de la Berkshire street Railway Co, mise en service. très rapidement en un point quelconque du réseau, les sous-stations roulantes sont employées comme sous-stations de secours, pour répondre aux besoins passagers créés par une foire, par une exposition, etc., ou fournir du courant pendant la construction d'une sous-station fixe. La sous-station de la Berskhire Street Railway Co est aménagée avec une commutatrice synchrone triphasée de 300 kw.

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