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est le cas des remorqueurs avec de lourds trains (l'économie varie de 7 à 10 %).

Les essais pratiques sur des remorqueurs effectifs ont selon le Dr Wagner confirmé ces résultats avec des chiffres de gains encore plus élevés.

L'affouillement du lit du canal est plutôt atténué dans le sens transversal mais accentué dans la direction longitudinale.

Pour combattre ce dernier effet le Dr Wagner propose l'addition sous les pals inférieurs du contrepropulseur d'une plaque cintrée agissant à peu près comme celle dont O. Flamm munissait l'arête inférieure du gouvernail.

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Schweizerische Bauzeitung (24-31 juillet 1915). — A. STRICKLER : Sur la relation entre la vitesse et le rendement des turbines.

Le développement et le perfectionnement des moteurs hydrauliques ont marché dans le sens de l'augmentation de vitesse, notamment pour satisfaire aux besoins de l'électro-technique.

Rappelons, pour l'intelligence de cet article, que les principes de la similitude en matière de moleurs hydrauliques sont résumés dans le théorème de Combes qui joue depuis les travaux de Rateau un rôle important dans la théorie des turbines: Si deux turbines semblables se meuvent avec des vitesses angulaires réciproquement proportionnelles à la racine carrée de leurs dimensions linéaires, les hauteurs de chute étant proportionnelles à ces mêmes dimensions, elles utilisent la même fraction du travail dépensé (Voir E. Jouguet sur la similitude dans le mouvement des fluides. Journal de l'École Polytech., 1905).

La « vélocité » d'une turbine hydraulique n'est pas déterminée uniquement par le nombre absolu de tours, mais elle dépend aussi de la chute et du rendement, elle est mesurée par les formules sui

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H désignant la chute nette, N le rendement net à pleine charge et n le nombre de tours par minute.

On voit aisément que n, est le nombre de tours qu'on obtiendrait avec le type de moteur considéré pour la chute de 1 m. et pour l'unité de rendement.

20 Capacité d'absorption (Camerer)

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Q débit à pleine charge et D diamètre de la roue.

Ces caractéristiques sont liées par la relation (n désignant le rendement)

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Pour faire varier n, on peut modifier le rapport de la largeur d'entrée de la roue au diamètre ou assembler les moteurs soit en parallèle, soit en série. Si Z, est le nombre assemblé en parallèle, Z, le nombre assemblé en série, on aura :

ng
n = n. Zp et n' =
4 VZ

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Le montage en série est très rarement employé, il diminue le nombre de tours; c'est le contraire pour le montage en parallèle mais si on groupe ainsi plus de deux rotors, l'engin devient plus lourd et le rendement s'abaisse. On est donc ramené à chercher dans le perfectionnement de la turbine unique l'augmentation du nombre de tours spécifique. Actuellement, les types des constructeurs européens atteignent normalement n, = 300 environ et espèrent dépasser bientôt n,= 350.

Si le nombre de tours spécifique augmente, le rendement maximum de la turbine tend à diminuer, la chute est encore plus sensible à charge réduite. Il faut donc prendre des précautions pour les turbines à grande vitesse exposées à souffrir d'une réduction temporaire de puissance hydraulique.

Au point de vue de la dépense, la consommation de matière pour un type de turbine donné comportant divers nombres de tours spécifique, sera d'autant moindre que la vitesse admise sera plus élevée; ce n'est exact toutefois que jusqu'à une certaine limite correspondant à l'emploi optimum de matière.

Le prix par kilogramme est pour les moteurs du même type d'autant plus élevé que le moteur est plus léger, il peut être représenté par une branche d'hyperbole asymptote à l'ordonnée correspondante à la limite précédente. La comparaison des prix de turbines, non compris régulateurs et accessoires, montre que :

1o Avec une disposition ouverte, à axe horizontal, une turbine Francis à quatre roues revient plus cher qu'une turbine à deux roues, le prix est minimum pour n' =425 ou n,=300. A partir de n, = 240 environ l'économie correspondant à l'augmentation de vitesse devient insignifiante. Il n'y a donc intérêt à rechercher pour les turbines

Francis une augmentation du nombre de tours spécifique qu'au point de vue du prix de la dynamo et des dépenses du bâtiment, spécialement pour la disposition à axe vertical.

2o Avec les turbines spirales, l'économie correspondant à l'augmentation de vitesse est plus prononcée; cela tient au poids du bâti qui est presque en raison inverse du nombre de tours. Il ne paraît toutefois pas nécessaire, en raison du prix des turbines seules de dépasser 120 pour le nombre de tours spécifique n'.

3o La réduction du prix avec l'augmentation de vitesse est encore plus forte pour les turbines Pelton, en raison du poids non seulement du bâti, mais aussi du rotor et du cadre de fondation.

En somme, pour les chutes de moins de 10 mètres, on n'atteint pas encore avec les types les plus rapides, même les turbines Francis, le nombre de tours le plus avantageux (n, > 300).

Les chutes moyennes, de 20 à 30 mètres, sont à munir de turbines spirales doubles qui réaliseront le minimum de dépense aussi bien pour le moteur hydraulique que pour les dynamos à courant alternatif.

Pour les fortes chutes (de plus de 100 m.), les turbines Pelton à double jet donnent encore un nombre de tours trop faible; ce n'est qu'au delà de 200 m. qu'elles réalisent les conditions les plus favorables pour l'entraînement direct des dynamos.

Il Politecnico (Milan, 31 mars 1915). DIOFEBO NEGROTTI : L'équation différentielle la plus générale pour le mouvement des eaux filtrantes à travers les terrains poreux.

L'auteur part de la loi générale exprimée par la formule

v=Kim

où v désigne la vitesse moyenne, i la pente du filet liquide m, un

1 exposant numérique (1 dans la formule Dupuis, dans celle d'Oesten2

Smreker), et K un coefficient dépendant de la perméabilité, de degré de saturation, de la nature du terrain. Considérant dans la nappe rapportée aux axes Ox (Oy et Oz (vertical) un prisme élémentaire

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l'auteur trouve que par la face antérieure il entre dans le temps dt

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et qu'il sort par la face opposée

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z étant l'ordonnée de la surface intérieure imperméable.

Faisant les mêmes calculs pour les faces perpendiculaires à Oy, et négligeant les infiniment petits du 3° ordre, il a pour le volume élémentaire emmagasiné dans le temps dt:

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Si en outre, on suppose que la nappe reçoive à chaque instant un apport extérieur positif ou négatif égal à ±p dx dy dt pour les points (x y z) on aura l'équation plus générale

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dy

(Milan, 31 juillet 1915). ADOLFO CARENA: Note sur l'élimination des poussières produites dans le meulage à sec des métaux.

L'auteur reprend les études antérieures en cherchant à les soumettre à une analyse plus rigoureuse, il examine notamment les résultats du travail de M. FROIS : Captage, évacuation et utilisation des poussières industrielles, Paris, 1908, page 12-16.

Ses calculs établis en considérant le mouvement de parcelle assimilées aux points matériels de la mécanique rationnelle dans un milieu en repos ne tiennent pas compte de l'influence de la couche d'air entraînée dans le mouvement de la meule, tandis que Frois a voulu tenir compte de la force vive ainsi perdue en appliquant la théorie du choc. Il a même cherché l'intensité que doit avoir un courant d'air produit artificiellement par un ventilateur en sens con

traire du mouvement des poussières pour en détruire complètement la force vive au point même où elles se forment et il a reconnu ainsi la possibilité de recueillir au point même où elles se forment les poussières du meulage à sec, grâce à des ventilateurs de portée notable, mais produisant une faible dépression.

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Proceedings of the Royal Society (vol. 91, 2 août 1915). Lord RAYLEIGH: Problèmes d'hydrodynamique suggérés par les tubes de Pitot.

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Dans l'intérieur d'un long tuyau de section quelconque fermé à son extrémité antérieure et ouvert face au courant, la pression doit être celle qui est due à la vitesse v du courant soit p v2, la viscosité étant considérée comme négligeable. Dans les problèmes considérés, outre l'absence de frottement, on admet que la section habituellement circulaire du tuyau est remplacée par le canal compris entre deux plans parallèles. On aura d'abord un écoulement à deux dimensions dans lequel, avec la coordonnée complexe z = x + iy et le potentiel w ò̟ i ч la solution sera exprimée par

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valeurs et elles s'étendent de x = ∞ à x =

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1. La ligne de courant ч = o fait annuler y c'est donc un axe de symétrie. En s'éloignant dans le canal, est grand et négatif et le mouvement est celui d'un courant uniforme.

Pour annuler le courant intérieur, il faut superposer au mouvement,+i F, une autre de la forme 2+ i 2 dans lequel :

2

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La ligne de courant centrale peut être regardée comme passant

=

par y
Ann. des P. et Ch. MÉMOIRES,

O depuis x = ∞ jusqu'à x∞. Pour x =

1915-IV.

- ∞ elle

8

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