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monte à 8,042, 20 furent condamnés à mort, 45 à la déportation pour la vie, 16 à la déportation pour 14 ans, 126 pour une de 7 ans, et 113 pour une de plus petites périodes de temps. 2 furent condamnés à une prison pour 3 ans, 107 pour 2 ans, 539 pour 1 an, 4,842 pour 6 mois et au-dessous, et 1,738 furent acquittés. Des condamnés à mort en 1844, 9 furent exécutés, parmi lesquels 8 mouraient pour cause de crimes commis dans les comtés d'Antrim, de King, de Roscommon et de Tipperary.

Les renseignements recueillis sur le nombre de personnes qui, parmi ces accusés, avaient reçu quelque éducation, sont tres-imparfaits. Près de 6,131 cas sont rapportés comme trèsincertains. Une aussi grande proportion du nombre total des personnes arrêtées doit rendre toute conclusion à

l'égard des statistiques d'éducation ex

cessivement insuffisante. Dans les cas incertains, 4,848, ou 24,92 pour 100, savent lire et écrire; 2,584, ou 13,28 pour 100, ne savent que lire, et enfin 5,885, ou 30,25 pour 100, ne savent ni lire ni écrire.

Les âges incertains de ces accusés sont rangés comme il suit : 959 individus au-dessous de seize ans; 2,851 entre seize et vingt et un ans; 5,332 entre vingt et un et trente ans; 2,447 entre trente et quarante ans; 1141 entre quarante et cinquante ans; 476 entre cinquante et soixante ans; et enfin 223 au-dessus de soixante ans.

La diminution dans le nombre des jeunes criminels, qu'on a remarquée dans les relevés de quatre années précédentes, se maintient toujours, quoique toujours dans une proportion moindre; et on a fait la juste observation que cette diminution constante, dans le nombre des accusés au-dessous de seize ans, est un des nombreux résultats du sain et pratique système de la généralité de l'instruction nationale. Le décroissement du nombre des accusés n'ayant pas seize ans fut, en 1840, de 6,48 pour 100; en 1841, de 7,01 pour 100; en 1842, de 5,45 pour 100; en 1843, de 4,12 pour 100; et en 1844, de 4,93 pour 100.

Le nombre des personnes arrêtées en 1844 fut ainsi divise dans le comté d'Antrim, 492; d'Armagh, 513; de Carlow, 349; de Cavan, 568; de Clarc, 621; dans le comté et la ville de Cork,

2,053; de Donegal, 297; de Downshire, 608; de Doublin, 343; dans la ville de Dublin, 1414; comté de Fermanagh; 251; del Galway, 868; de Kerry, 721, de Kildare, 173; de Kildenny, 404; de King, 465; de Leitrim, 317; de Limerick, 881; de Londonderry, 402; de Lond-Fort, 269; de Lauth, 339; de Mayo, 918; de Meath, 297; de Mongghan, 391; de Quen, 557; de Roscommon, 663; de Sligo, 535; de Tipperary, 1667; de Tyrone, 486; de Waterford, 506; de Westmeath, 383; de Wexford, 343; et enfin de Wicklaw, 424.

DISCOURS de prorogation du parlement, prononcé le 9 août.

Milords et Messieurs,

Je suis charmée que l'état des affaires publiques me perniette de vous dispenser d'une plus longue assiduité au parlement.

En venant clore cette laborieuse session, je vous exprimerai mes vifs remerciments pour le zèle et l'assiduite avec lesquels vous vous êtes appliqués à l'examen de nombreuses questions affectant profondément le bien-être public.

J'ai donné mon cordial assentiment aux bills que vous m'avez présentés pour la rémission des droits sur de nombreux articles d'importation, et pour le retrait des restrictions sur la libre application des capitaux et du savoir à certaines branches de nos manufactures.

La réduction de la taxe entraînera nécessairement une perte immédiate de revenus, mais je compte que sa telldance à stimuler les entreprises commerciales et à élargir les moyens de consommation finira par fournir une ample compensation de tout sacrifice temporaire.

J'ai vu avec une satisfaction particulière l'attention soutenue par vous donnée aux mesures que j'avais recommandées à votre considération, au commencement de la session, pour améliorer et étendre les moyens d'enseignement académique en Irlande.

Vous pouvez compter sur ma détermination d'exécuter ces mesures de la manière la plus propre à inspirer de la confiance dans les institutions qui ont reçu votre sanction et de réaliser votre

vif désir de contribuer au bien-être de cette partie de mes domaines.

Je continue à recevoir de toutes les puissances étrangères des assurances de leurs dispositions amicales vis-à-vis de l'Angleterre. La convention que j'ai récemment conclue avec le roi des Français, pour la suppression plus efficace de la traite des noirs, en établis sant une coopération cordiale et active entre les deux puissances, offrira de meilleures chances que par le passé d'un succes complet dans l'obtention d'un objet pour lequel l'Angleterre a fait tant de sacrifices.

Messieurs de la Chambre des communes, je vous remercie de la libéralité avec laquelle vous avez voté les subsides pour le service de l'année cou

rante.

Milords et messieurs, à votre retour dans vos divers comtés, des devoirs vous attendent presque aussi importants que ceux de l'accomplissement desquels je vous relève aujourd'hui.

Je suis certaine que vous encouragerezet confirmerez par votre influence et votre exemple cet esprit de dévouement et de contentement que vous trouverez généralement répandu sur tout le pays. Dans l'accomplissement de toutes les fonctions qui vous sont confiées pour le bonheur public, vous pourrez compter en toute assurance sur mon appui cordial; et j'invoque la bénédiction de la divine Providence sur nos efforis combinés pour encourager l'industrie, augmenter le bienêtre de mon peuple et lui inculquer ces principes de religion et de morale qui sont les plus solides fondements de notre sécurité et de notre bonheur.

AMÉRIQUE.

EXTRAIT du traité conclu avec la Chine.

A LA CHAMBRE des repréSENTANTS.

Washington, 22 janvier 1815.

Je vous communique l'extrait du traité entre les Etats-Unis d'Amérique et l'empire chinois, conclu à Whanghea le 3 juillet dernier, et ratifié par le sénat le 10 courant. Ratifié par

l'empereur de Chine, il n'attend plus que l'échange des ratifications en Chine. Ainsi, le succès de notre mission en Chine a été complet, et elle a mis nos relations avec la Chine sur un nouveau pied éminemment favorable au commerce et aux autres intérêts des Etats-Unis. En vue de la grandeur et de l'importance de nos intérêts nationaux actuels et à venir en Chine, je soumets à la considération du congrès la question de savoir si l'on ne pourrait pas assurer la conservation_des relations amicales entre les Etats-Unis et la Chine, autrement que par l'intermédiaire d'un ministre permanent ou commissaire avec des fonctions diplomatiques, comine cela a eu lieu dans certains Etats mahométans. L'établissement du gouvernement anglais en Chine se compose d'un piénipotentiaire et de consuls payés pour les cinq ports. L'un d'eux est consul général. La France a aussi un consul général salarié. Les Etats-Unis sembleraient devoir, dans leur intérêt, exiger la présence en Chine de quelque agent d'une classe plus élevée qu'un consul de commerce ordinaire.

Le congrès examinera aussi s'il ne conviendrait pas de faire une loi pour assurer la position indépendante et honorable que le traité de Wanghea confere aux citoyens des Etats-Unis résidant ou faisant des affaires en Chine. Aux termes des 21e et 25e articles du traité, les citoyens des EtatsUnis en Chine sont entièrement affranchis, en matières criminelles et civiles, de la juridiction locale du gouvernement chinois, et justiciables des autorités américaines seules. Il est à désirer que le congrès intervienne afin de donner plein effet à ces concessions importantes du gouvernement chinois. John TYLER.

Sommaire du traité de Wanghed, signe le 3 juillet 1844, entre LL. EE. MM. C. Cushing et Keying, commissaires des EtatsUnis d'Amérique et de la Chine.

L'article 1er contient des dispositions pour maintenir une paix permanente entre les deux nations.

ART, 2. Tous les droits d'importa.

tion et d'exportation seront fixés et déterminés par un tarif qui fera partie du traité. Ces droits ne pourront excéder ceux qui sont exigés des autres nations, quelles qu'elles soient. Cet article accorde aussi aux Etats-Unis tous les priviléges et avantages qui pourront être accordés désormais par les Chinois à une nation quelconque.

ART. 3. Le traité donne à tous les citoyens des Etats-Unis, à leurs familles et à leurs vaisseaux, libre accès dans les cinq ports de Canton, Amoy, In-Chary, Ning-Pô et Shang-Haï.

ART. 4. Cet article s'occupe de la nomination des consuls et autres officiers dans ces ports, de leur inter vention officielle et de leur influence en cas d'insulte ou injures.

ART. 5. Les citoyens des Etats-Unis peuvent importer d'Amérique ou de tout autre pays, exporter chez eux ou dans tout autre pays toute espèce de marchandises non prohibées par le traité, en payant seulement les droits spécifiés par le tarif.

ART. 6. Les droits de tonnage sont fixés à 5 marcs par tonne sur les vaisseaux au-dessus de 150 tonneaux, et à 1 marc seulement par tonne sur les vaisseaux au-dessous de 150 tonneaux. Les droits de jaugeage sont abolis. Tout vaisseau obligé de se rendre dans un deuxième port pour opérer un déchargement n'aura point à payer un deuxième droit de tonnage.

ART. 7. Sont exemptés du droit de tonnage les petits navires ne contenant que des passagers, des lettres, des provisions non soumises aux droits.

ART. 8. Il est permis de louer des bateaux de transport et de passage et de prendre à son service des pilotes, des acheteurs, des interprètes, des écrivains et toute espèce d'employés, ainsi que des matelots.

ART. 9. Les Chinois pourront nommer des officiers de douanes pour garder les vaisseaux dans les ports. Ces officiers pourront vivre à bord ou dans les bâtiments du bord, mais ils ne recevront ni émolument ni provisions des navires.

ART. 10. Il sera nécessaire, à qui il appartiendra, d'annoncer dans les quarante-huit heures le nom d'un navire quelconque jetant l'ancre dans l'un des cinq poris. En cas de négligence de cette clause, il pourra être imposé

des amendes. La déclaration en question étant faite, la cargaison pourra être déchargée entièrement où partiellement. Le navire pourrait encore, dans les quarante-huit heures, mais pas plus tard, quitter le port sans payer les droits de tonnage, pourvu qu'il n'ait rien mis à terre. L'espace de quarante-huit heures écoulé, les droits de tonnage seront exigibles.

ART. 11. Cet article pourvoit à la visite, au déchargement des marchandises et à l'arrangement de toutes les contestations qui pourraient s'élever à ce sujet.

L'ART. 12 s'occupe des poids et mesures qui seront fournis dans tous les ports, semblables à ceux de la douane de Canton.

ART. 13. Les droits de tonnage seront payés à l'entrée, les droits d'importation au moment du déchargement, et les droits d'exportation au moment de l'embarquemeut des marchandises, soit en monnaie du pays, soit en monnaie étrangère.

ART. 14. Cet article règle le transbordement des marchandises d'un navire sur un autre pendant qu'il est dans le port.

ART. 15. Le commerce sera libre avec tous les sujets de la Chine dans les cinq ports, et les monopoles et restrictions sont supprimés.

ART. 16. Les deux gouvernements déclinent toute responsabilité des dettes des marchands, mais ils feront tous leurs efforts pour faire payer les débiteurs et poursuivre les auteurs de fraudes.

ART. 17. Cet article assure aux citoyens des Etats-Unis des maisons, des comptoirs, des églises, des hôpitaux, des cimetières, des terrains pour construire. Dans les divers ports, et dans le voisinage immédiat, tous les citoyens des Etats-Unis peuvent passer et repasser, mais il leur est défendu d'entrer dans les villages.

ART. 18. Les citoyens des EtatsUnis pourront employer des Chinois instruits pour leur enseigner la langue de l'empire et acheter toutes sortes de livres.

ART. 19. Les citoyens des EtatsUnis seront placés sous la protection spéciale du gouvernement et les fonctionnaires publics les défendront contre tout outrage et toute injustice de la part des Chinois.

ART. 20. Les marchandises ne pourront être réexportées que dans un autre port, et cela sans droits additionnels.

ART. 21. Les auteurs de crimes seront poursuivis et punis par leur propre gouvernement.

ART. 22. Neutralité du pavillon de l'Union, en cas de guerre entre la Chine et un autre pays.

ART. 23. Les consuls, dans les cinq ports, devront faire annuellement des rapports sur le commerce et les transmettre au bureau du revenu à Péking. ART. 24. Les citoyens des EtatsUnis communiqueront avec les Chinois par l'intermédiaire de leurs consuls. Les communications avec les consuls passeront par les mains des autorités locales qui les approuveront.

ART. 25. Toutes les questions entre les citoyens des Etats-Unis, ou entre eux ou les sujets d'autres Etats, seront réglées sans aucune intervention des Chinois.

ART. 26. Les navires marchands et les équipages dans les cinq ports seront soumis à la juridiction des officiers des Etats-Unis. Le gouvernement chinois ne se regardera pas comme tenu de faire réparation pour insulte faite auxdits officiers ou à des citoyens des Etats-Unis par une puissance étrangère. Mais le gouvernement chinois fera tout ce qu'il pourra

celles de l'égalité et de la réciprocité. Jamais des présents ne seront demandés à un gouvernement par l'autre.

ART. 31. Les dépêches du gouvernement des Etats-Unis passeront à la cour de Chine par l'intermédiaire du commissaire impérial, chargé de la surintendance des affaires étrangères, ou par l'intermédiaire des gouverneurs généraux de Liong-Kiong et Liong-Kwong, etc.

ART. 32. Les navires de guerre seront reçus hospitalièrement dans tous les ports de la Chine. Toutes facilités seront données à la marine américaine pour l'achat de provisions, réparation, etc.

ART. 33. Ceux qui tenteront de faire le commerce clandestinement dans les ports non ouverts, ou d'introduire de l'opium ou tout autre article de contrebande en Chine, seront livrés sans protection à la rigueur du gouvernement chinois.

ART. 34. Cet article traite de la modification du traité après une période de douze années, et il porte qu'aucun Etat particulier de l'Amérique n'enverra en Chine des ministres plénipotentiaires.

DOCUMENTS relatifs à l'annexion du Texas.

pour les protéger contre les voleurs et A M. Donelson, chargé d'affaires

les pirates, pour arrêter et punir les délinquants de cette espèce, et pour recouvrer et restituer les biens volés.

ART. 27. Cet article traite des naufrages; il exige que tout individu et tout bien naufragés reçoivent toute protection possible, que les navires soient restaurés et que les biens soient rendus, etc.

ART. 28. Aucun embargo ne sera mis sur les citoyens ni sur les vaisseaux des Etats-Unis, sous un prétexte quelconque.

ART. 29. Les déserteurs des navires américains seront arrêtés par les Chinois et livrés aux consuls ou autres officiers. Tous criminels chinois qui se réfugieraient à bord de navires ou dans les maisons des citoyens des Etats-Unis, seront livrés, sur demande en due forme faite par les autorités chinoises.

ART. 30. Cet article prescrit et détermine les conditions des relations qui, sous tous les rapports, seront

Ann. hist. pour 1845. App.

des Etats-Unis.

Cité d'Antin (république du Texas), 5 juillet 1845.

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Unis le 1er mars 1845; considérant que le président des Etats-Unis a soumis au Texas les 1re et 2e sections desdites résolutions, comme étant les bases sur lesquelles le Texas pourra être admis dans l'Union; attendu que le gouvernement existant de la république du Texas a consenti aux propositions qui lui ont été faites et dont suit la teneur :

il l'entendra du reste desdites terres, après la liquidation des dettes précitées, mais dans aucun cas lesdites dettes ne pourront être mises à la charge du gouvernement des Etats-Unis.

3o Outre l'Etat du Texas, il pourra être formé dans le territoire de la république quatre nouveaux Etats, d'une étendue convenable, ayant une population suffisante, d'après le consentement dudit Etat, lesquels Etats

Résolutions pour l'annexion du auront titres à être admis sous les

Texas aux Etats-Unis.

1o Il a été résolu par le sénat et la Chambre des représentants des EtatsUnis d'Amérique, assemblés en congrès, que ledit congrès consent à ce que le territoire formant la république du Texas, et à elle appartenant, soit érigé en un nouvel Etat qui sera appelé Etat du Texas; 2o que ledit Etat aura une forme de gouvernement républicain, laquelle devra être adoptée par le peuple de ladite république, au moyen de députés rassemblés en convention, avec le consentement du gouvernement existant, afin que le Texas puisse être admis comme l'un des Etats de l'Union.

Il a été résolu, en outre, que le consentement ci-dessus du congrès a été donné sous les conditions et garanties suivantes :

1o Ledit Etat à former soumet à l'arrangement par les Etats-Unis toutes les questions des limites qui pourraient s'élever avec d'autres gouvernements; la constitution dudit Etat, avec la preuve évidente de son adoption par le peuple et la république du Texas, sera transmise au président des Etats-Unis pour être présentée au congrès, en définitive, le 1er janvier 1846, ou avant cette époque.

2o Ledit Etat, lorsqu'il sera admis dans l'Union, après avoir cédé aux Etats-Unis tous ses édifices publics, fortifications, casernes, ports, chantiers de marine, docks, magasins, armes, et tous autres objets propres à la défense du Texas, et lui appartenant, conservera tous les fonds publics, dettes, taxes et créances de toute espèce, appartenant à ladite république; il gardera aussi toutes les terres incultes et vacantes qui se trouvent dans ses limites pour les appliquer au payement des dettes de ladite republique. Ledit Etat disposera comme

conditions de la constitution fédérale; et cesdits Etats pourront être formés de cette portion du territoire située au sud, à 36 degrés 30 minutes de latitude nord, et appelée communément ligne du Missouri. Ils seront admis dans l'union avec ou sans esclavage, comme le peuple de chaque Etat demandant l'admission pourra le désirer.

MEXIQUE.

DÉCLARATION de guerre contre les Etats-Unis.

MINISTÈRE DE LA GUERRE.

Mexico, le 16 juillet 1845.

Les Etats-Unis ont consommé l'acte de perfidie envers le Mexique en sanctionnant le décret qui déclare l'annexion du département du Texas au territoire de la république.

L'injustice de cette usurpation est évidente, et le Mexique ne peut tolérer une injure si grave sans faire un effort pour prouver aux Etats-Unis qu'il se trouve en état de faire respecter ses droits. En conséquence, le gouvernement a résolu de déclarer la guerre aux Etats-Unis, attendu que notre longanimité, au lieu d'être considérée comme une preuve de nos dispositions amicales, a été interprétée comme un aveu de notre impuissance à faire la guerre avec succès.

Une pareille erreur de la part des Etats-Unis sera avantageuse au Mexique; car, abandonnant subitement son attitude pacifique, il communiquera demain au congrès la déclaration de guerre, et excitera le patriotisme deš citoyens à soutenir la dignité de la nation et l'intégrité du territoire perfidement attaqué au mépris de toutes les garanties reconnues dans ce siècle éclairé.

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