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TURAZZA (ing. Giacinto). Svolgimento del progetto di conduttura d'acqua ad alimentazione della città di... : appendice alla seconda edizione del corso di lezioni sulla conduttura forzata delle acque. Padova, A. Draghi edit. (stab. tip. prov. della ditta Luigi Penada), 1890. 8°. p. 76. L. 4.

Contribuzioni idrauliche.

Développement du projet de conduite d'eau pour l'alimentation de la ville de... Appendice à la seconde édition des leçons sur la conduite forcée des caux.

VALLE (LA) (ing. Gius.). Su un nuovo strumento da livellazione. Roma, tip. dei Lincei, 1890. 8°. p. 12, con tavola. Sur un nouvel instrument de nivellement.

1

OUVRAGES ESPAGNOLS.

GÁSCUE (F.). La industria del acero en el Norte de España. Madrid, 1890. 4°. 78 pp. 4 M.

L'industrie de l'acier dans le nord de l'Espagne.

IRUESTE (J.-A.). Lecciones de matemàticas. Tomo I. Granada, 1890. 4°. 317 pp. 12 M 80 d.

Leçons de mathématiques. Tome I.

N° 8

PRIX DÉCERNÉS

PAR DÉCISION MINISTÉRIELLE DU 2 AVRIL 1891

conformément à la circulaire du Directeur général des Ponts et Chaussées du 28 janvier 1835

AUX AUTEURS

des meilleurs mémoires publiés dans les Annales des ponts et chaussées

EN 1889

MÉDAILLE D'OR DE 600 FRANCS :

A M. Eyriaud-Desvergnes, Ingénieur en chef des ponts et chaussées, pour son Étude sur l'établissement et l'entretien des ports en plage de sable.

TROIS MÉDAILLES D'OR DE 300 FRANCS :

1o A M. Luneau, Ingénieur ordinaire des ponts et chaussées, pour sa Notice sur les écluses et le barrage de Suresnes;

2o et 3o A MM. Thurninger, Ingénieur en chef et Coustolle, Ingénieur ordinaire des ponts et chaussées, pour leur Notice sur les fondations à l'air comprimé des jetées du nouveau port de La Pallice, à La Rochelle.

Ann, des P. et Ch. MÉMOIRES, 7e sér., 1re ann., 3o cah. TOME I.

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No 9

NOTE

SUR LES

TYPES FONDAMENTAUX DE POUTRES MÉTALLIQUES

ET

SUR LE SYSTÈME CANTILEVER

Par M. J. GAUDARD,

Ingénieur civil, Professeur à l'École d'Ingénieurs de Lausanne.

Si certain chauvinisme est porté à rabaisser les progrès de l'étranger, le phénomène inverse s'observe également. Il arrive aux ingénieurs français, par esprit chevaleresque et par méthode de stimulation, de mêler à leur admiration des chefs-d'œuvre d'outre Atlantique des critiques outrées sur la torpeur et l'infériorité de l'Europe; et ainsi se créent des légendes dont abusent les détracteurs.

Les nombreux systèmes de ponts américains sont-ils tous vraiment et foncièrement des types caractéristiques? Est-il exact que leur emploi comporte, en lui-même, des économies de 10 à 30 p. 100 comparativement aux systèmes usuels en France? Telle est la question que nous voudrions examiner brièvement.

Les noms d'auteurs, les étiquettes dont on abuse un peu aujourd'hui, nous paraissent chose fort secondaire et plus déroutante que lumineuse. Passés au crible, la légion des concurrents ne se différencient, la plupart du

temps, que par de menus détails de formes ou d'assemblages sans influence sérieuse sur la dépense de matière. Entre le lattice doublé de Pratt et celui de Linville, aucune différence saillante; dans l'un comme dans l'autre, nous ne distinguons essentiellement, et cela en commun avec les autres ponts métalliques américains, que les asşemblages articulés, en opposition à nos assemblages. rivés et rigides. Quant au dessin général des poutres droites, fort peu importe, en théorie économique, que les croisillons soient simples ou multiples, pourvu que le dédoublement soit approprié à l'intensité des charges; peu importe également qu'il n'y ait, dans tel panneau, qu'une seule diagonale au lieu de deux. Tout l'art, c'est de concilier, par un choix judicieux des hauteurs de poutres, des inclinaisons et du nombre des barres, les exigences diverses de la solidité des attaches, du soutènement des points chargés et de la résistance au flambage des pièces comprimées. Or, à part les tâtonnements inévitables dans le début, ce sens pratique n'a aucunement fait défaut aux ingénieurs européens, et les meilleures solutions, leur étaient connues, alors que les États-Unis n'en étaient guère encore qu'aux ponts de bois. Chercher aujourd'hui des combinaisons nouvelles semble chose illusoire; il ne s'agit, restant dans le connu, que de faire de bonnes études. Et, à tout prendre, les véritables systèmes fondamentaux sont les systèmes simples, qui se sont présentés d'eux-mêmes, dès l'origine, et restent toujours les meilleurs, les variantes complexes étant d'un intérêt douteux ou nul.

Cela est si vrai qu'il serait aisé de montrer comment on égare le jugement par certaines revendications. Depuis longtemps on sait que le treillis à 45 degrés est le plus économique, sous réserve de rigidité suffisante, et qu'en conséquence il faut proscrire les montants verticaux, là où ils ne sont pas jugés nécessaires pour le rai

dissement de lá paroi ou pour l'attache des pièces transversales du tablier. Or, dans les grandes poutres, la hauteur des tôles posées de champ pour entrer dans la composition des plates-bandes horizontales suffit à la fixation des entretoises; et quant aux contreventements transversaux, pour autant que les exigences du passage libre permettent d'en placer, rien n'empêche de les établir dans des plans inclinés, afin de pouvoir les attacher aux barres de treillis. A ce compte, l'adoption systématique de montants verticaux n'a plus d'excuse; et il est singulier, lorsqu'on discute sur l'économie, de présenter comme le dernier mot de l'art un type tel que celui de la fig. 1, Pl. 7, en prétendant le justifier en ces termes : la diagonale unique étant appliquée dans le sens de tension, les verticales jouent le rôle d'organes de compression et, réduites de longueur, elles risquent moins de se déjeter. Mais, tout bien considéré, c'est pourtant un autre arrangement qui sera le plus avantageux: appelant k le coefficient de raidissement applicable aux barres comprimées

1 (ou — le rapport du taux réduit de pression à leur imposer, T comparativement au travail de tension admissible pour les tirants), il est facile de reconnaître que les barres doivent être, les unes et les autres, inclinées, les angles respectifs ẞ et y de la fig. 2 satisfaisant à la relation tgk. Peut-être objectera-t-on que l'effet serait disgra

tgx

cieux; mais c'est entrer dans une autre question que celle du minimum d'emploi de métal, et encore est-ce chose à voir; dans l'agencement de la fig. 2, aussi bien que dans celui de la fig. 1, la symétrie, par rapport au milieu de la portée, se trouverait respectée. Au reste, une disposition de ce genre se rencontre dans le système américain de Post.

Sans vouloir exagérer l'importance de cette remarque,

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