M. César Frescot, Ingénieur, directeur du service du matériel des chemins de fer italiens de la Méditerranée. Secrétaire principal: M. Clérault, Ingénieur en chef du matériel et de la traction des chemins de fer de l'Ouest français. M. Jules de Ludwigh, Conseiller ministériel et Président de la direction des chemins de fer de l'État hongrois. Secrétaire principal : M. A. de Espergueira, Inspecteur général des chemins de fer de l'État portugais. Secrétaire-adjoint: M. Cossmann, Ingénieur du service technique de l'exploitation du chemin de fer du Nord français. M. Noblemaire, Directeur de la compagnie française des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée. Secrétaire principal: M. L. de Perl, Conseiller d'État, directeur-gérant du service international de la grande Société des chemins de fer russes. 5° SECTION. Chemins de fer secondaires. Président : M. Jules Urban, Directeur général du chemin de fer Grand-Central belge. Secrétaire principal : M. Constantin de Burlet, Directeur général de la Société nationale belge des chemins de fer vicinaux. Secrétaire-adjoint : M. H. de Backer, Ingénieur, directeur général de la Société générale belge des chemins de fer économiques. Bien que nous ayons exclusivement à nous occuper des travaux techniques du Congrès, nous pensons qu'il convient de dire au moins quelques mots des efforts qui ont été faits pour rendre aux membres délégués par les gouvernements et les administrations étrangers leur séjour à Paris aussi agréable que possible. Le 17 septembre, un splendide banquet a été donné par les grandes Compagnies françaises et l'administration des chemins de fer de l'État sous la présidence de M. le baron Alphonse de Rothschild, qui, dans son toast à M. le Président de la République, a résumé de la manière la plus heureuse le caractère spécial du Congrès des chemins de fer, en rappelant que son but était de mettre au service de tous l'expérience de chacun, sans jalousie, sans faux amour-propre, sans autre mobile qu'une généreuse émulation à la recherche du bien général. Le jeudi 19 septembre, les Compagnies ont offert une représentation de gala au théâtre de l'Opéra. Le 21 septembre, les membres du Congrès ont été reçus à l'Hôtel de ville par M. le président et MM. les membres du Conseil municipal. Enfin, le même jour, le gouvernement de la République a réuni les délégués dans un banquet d'adieu. M. le Ministre des travaux publics, en terminant la série des toasts, a bu à la prospérité de toutes les nations représentées au Congrès. Le 22 septembre, M. le Président de la République a reçu les membres du Congrès au Palais de Fontainebleau, donnant ainsi une nouvelle preuve de l'intérêt qu'il attachait à cette réunion des représentants de chemins de fer. Les organisateurs de ces réunions se trouveraient amplement récompensés s'ils pouvaient espérer qu'elles ont laissé une impression favorable à tous ceux qui ont été appelés à y prendre part, s'ils pouvaient se flatter qu'une partie au moins des membres étrangers du Congrès aura conçu pour quelques-uns d'entre eux des sentiments d'amitié, et s'ils pouvaient croire que ces dispositions. bienveillantes et sympathiques ne feront que se développer et s'adresseront non seulement à leurs personnes, mais encore à toute la nation française. Le 23 septembre a eu lieu la séance de clôture. La commission internationale avait à remplacer quatre membres démissionnaires et M. Brame, dont la mort survenue dans le courant de l'année dernière, a causé de vifs regrets aux membres de la commission comme à tous ceux qui l'ont connu. Quatre membres nouveaux ont été nommés et la commission internationale se trouvera composée comme il suit: Commission internationale. Président : M. Fassiaux, secrétaire général du département des chemins de fer, postes et télégraphes de Belgique. Vice-Présidents : MM. Belpaire, administrateur des chemins de fer de l'Etat belge; Picard, président de la section des travaux publics au Conseil d'État français. Membres : MM. Fredrik Almgren, administrateur des chemins de fer de l'État suédois; Le commandeur Borgnini, ingénieur, directeur général de la société italienne des chemins de fer de l'Adriatique ; Le commandeur François Brioschi, sénateur du royaume d'Italie; De Bruyn, ministre de l'agriculture, de l'industrie et des travaux publics de Belgique; De la Tournerie, inspecteur général des ponts et chaussées de France, directeur du contrôle des chemins de fer français de la Méditerranée; Louis de Perl, conseiller d'État, directeur gérant du service international de la grande Société des chemins de fer russes; MM. Dietler, directeur de la société des chemins de fer suisses du Gothard; Dubois, administrateur des chemins de fer de l'État belge; Sir Andrew Fairbairn, ancien membre du Parlement an- Richard Jeitteles, conseiller aulique, président de la direc- Lamal, directeur général des ponts et chaussées de Belgique; Le commandeur M. Massa, ingénieur, directeur général de Philippe, inspecteur général des lignes nord-belges; Le baron Prisse, directeur gérant honoraire du chemin de Le commandeur Gaetan Ratti, ingénieur, vice-directeur général de la société italienne des chemins de fer de la Méditerranée; Thielen, président de la direction royale de Hanovre des Jules Urban, Directeur général du chemin de fer Grand- Van Kerkwijk, Membre de la seconde Chamdre des États- Von Leber, Inspecteur du corps I. et R. de la surveillance générale des chemins de fer de l'Autriche; Werchovsky, Conseiller d'État actuel au Ministère des voies et communications de l'empire de Russie, Ingénieur, Directeur du Département des chemins de fer russes. Secrétaire général : M. Auguste de Laveleye, Ingénieur. Secrétaire : M. Eugène Kesteloot, Chef de division au Département des chemins de fer, postes et télégraphes de Belgique. Secrétaires-adjoints : MM. Edouard Holemans, Chef de division au même Département; Louis Weissenbruch, Ingénieur au même Département. Pour donner une idée précise des questions traitées dans la troisième session des Congrès, nous indiquerons à propos de chaque question, les termes exacts dans lesquels on l'avait posée, une analyse sommaire de l'exposé fait par le rapporteur désigné par la commission internationale, exposé qui avait été imprimé à l'avance et distribué à tous les délégués, un résumé des débats en section, le texte des conclusions de la section, et le cas échéant un résumé de la discussion en séance plénière et les termes des conclusions adoptées définitivement par le Congrès. Littera A. QUESTION I. QUALITÉS DU MÉTAL DES RAILS. Résultats acquis par l'emploi de métal de qualités différentes pour les rails et les accessoires de la voie; chercher à déterminer dans chaque cas celle à laquelle il faut donner la préférence ? Exposé. L'exposé de la question a été fait par M. Bricka, ingénieur en chef de la voie et des bâtiments aux chemins de fer de l'État français. En France, on emploie en général des aciers durs offrant une résistance de 75 à 70 kilogrammes par millimètre carré; en Allemagne, on se sert d'acier plus doux et le Verein paraît disposé à adopter une résistance minima de 45 kilogrammes. Les expériences faites par M. Dudley, en Amérique, ont paru établir que l'usure des rails durs était plus faible que celle des rails doux; cette conclusion a été contestée par M. Cazes, ingénieur de la compagnie du Midi et les expériences de M. Coüard, ins |