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Fig. 11.- - Construction en viroles de la tourelle de la « Basse Gouac'h » (75).

On peut les retenir encore en les entourant de chaînes avec les rangs inférieurs [Petite Jument (93), entrée de Lorient].

Il faut se défier de l'ovalisation des viroles sous l'effet du bétonnage et de la difficulté de leur démontage ultérieur.

Là encore, le diamètre de l'ouvrage est commandé par celui de ces enceintes; mais il en résulte peu d'inconvénients pour les tourelles de faible diamètre (voisin de 3 mètres) en béton armé auxquelles ce procédé est pratiquement réservé.

On a cependant recouru à de vastes viroles métalliques pour ménager, avec un coffrage intérieur de cette nature, le vide correspondant aux chambres du grand phare gardé de Men-TenselKéréon (57).

Nous ne citons que comme un cas exceptionnel, non susceptible de multiples applications, l'emploi de véritables palplanches en bois (voire même métalliques) auxquelles on a recouru sur un point particulièrement difficile de la consolidation du phare de la Jument d'Ouessant (58) (fig. 12, voir aussi plus loin, § XVII et fig. 55) (1). Elles permettent un batardeau de hauteur relativement grande, résistant plus longtemps à la lame que tout autre procédé ; mais, comme elles sont retenues seulement à un niveau assez élevé par des ceintures ancrées dans les parties voisines, elles sont difficiles à maintenir dans les parties basses, en sorte, qu'elles éprouvent, sous la levée de la houle, des oscillations susceptibles de compromettre la bonne prise du béton; elles sont, en outre, difficiles à appliquer exactement sur les irrégularités de la fondation ou de la roche sous-jacente (les sacs de béton euxmêmes sont parfois déplacés par les mêmes causes).

Plus souples, plus économiques aussi pour le cas d'une construction isolée dans un Service non spécialisé, apparaissent les batardeaux en maçonnerie, en briques ordinaires, en briques de laitier, de béton, ou d'autres matériaux plus communs (mâchefer), ou en sacs de ciment pur ou de béton.

Les briques de laitier présentent l'avantage d'avoir, à la de

(1) On retrouve aussi trace de leur emploi pour la fondation sous-marine de Men-Groise (104, près Houat) ; on les appuyait sur des casiers en bois. Ann. des P. et Ch., MÉMOIRES, 1924-I.

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mande, de plus grosses dimensions (0 m. 50 x 0 m. 25 x 0 m. 25 pour les enceintes extérieures, à 0 m. 50 x 0 m. 25 x 0 m. 15 ou o m. 12 ou o m. 08 pour les enceintes de séparation intermé

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Fig. 12. Renforcement du phare de la « Jument d'Ouessant » (58). Batardeau de palplanches en madriers.

diaire), puisqu'elles sont confectionnées par le personnel du chantier, au port de départ, pendant les trop nombreuses journées de mauvais temps.

Si ces agglomérés doivent demeurer incorporés dans la construction définitive (ne pas oublier alors les boutisses), ils sont hourdés (et confectionnés s'il y a lieu) avec du ciment Portland ; mais ils peuvent être rejointoyés au ciment prompt, puisque le but essentiel de ces constructions est une résistance immédiate à la mer.

S'ils doivent demeurer provisoires, il est plus logique de les hourder complètement avec un liant à prise rapide (Basse Gouac'h, 75).

On ne peut les monter en saillie sur une grande hauteur (0 m. 50 à 1 m. au plus, selon l'état et la cote au-dessus de la mer), car ils n'offrent pas une forte résistance, surtout tant qu'ils ne sont pas épaulés par le bétonnage.

Aussi les considère-t-on comme applicables surtout aux parties hautes des ouvrages (à titre de coffrage, plutôt que de batardeau), ou aux parties basses des ouvrages en eaux relativement calmes (1). Ils sont plus difficiles à mettre en œuvre sur une roche trop peu dressée et pour de grands ouvrages.

Dans les autres cas, on conserve la ressource très précieuse et très élastique des batardeaux en sacs.

Ceux-ci peuvent avoir les dimensions de sacs de ciment ordinaires, ou mieux, être confectionnés spécialement sur un gabarit plus petit, pourvu que la toile serpillière enveloppe soit à mailles très lâches (2), de manière à faciliter sa liaison avec les sacs voisins.

Dans le même ordre d'idées, il faut avoir soin de ne remplir les sacs que partiellement (à moitié ou aux deux tiers au plus) pour qu'ils puissent se mouler tant sur la roche que les uns sur les autres.

(1) On peut avoir assez souvent, non pas à reconstruire de véritables massifs, mais à réparer de larges épaufrures et dégradations, ou l'effet de délavages périphériques sur des massifs anciens situés à des cotes basses. On constitue alors un batardeau sommaire, en dehors du nu du parement théorique avec une planchette (p) fixée par un taquet de ciment à prise rapide et supportant ensuite un briquetage hourdé au même liant. On a eu soin de repiquer la surface à bloquer et d'y former des redans [voir réparation d'une épaufrure de 1 m. 50 à Basse Catic (101) à l'aide d'un panneau, p. 285, Notice de l'Exposition de 1900]. Pareil procédé peut réussir pour coffrer les parties hautes de certains ouvrages (fig. 16).

(2) On a même été, dans les Côtes-du-Nord, jusqu'à des mailles d'un demi-centimètre de côté; mais on ne peut alors remplir à l'avance les sacs de ciment.

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