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N° 29

NOTE

SUR LA

RÉPARATION D'UNE VOUTE EN MAÇONNERIE

Par M. RENARDIER, Ingénieur en chef des Ponts et Chaussées.

Sur la ligne d'Etampes à Beaune-la-Rolande, quatre passages inférieurs ont été construits près d'Etampes, avec des ouvertures de 12 mètres (flèche de 1,62), 22 mètres, 28 mètres et 16 mètres. Les trois derniers ont été fondés à l'air comprimé. Le premier, situé au pied d'un coteau, a été fondé à l'air libre au moyen de fouilles descendues à 3,26 en contre-bas du sol naturel à la culée côté d'Etampes, et à 6,16, à l'autre. Les sondages n'avaient pas accusé, dans le sous-sol de son emplacement, des couches de terrain tourbeux comme aux autres. Ces profondeurs, pendant l'exécution, ayant révélé un terrain d'une résistance satisfaisante, le mode de fondation précité a paru suffisant et pouvoir procurer les garanties désirables de stabilité. La construction de la voûte, son décintrement et les travaux complémentaires de l'ouvrage ont eu lieu sans incident et sans que la moindre fissure apparût dans les maçonneries.

Du côté du coteau, les remblais avaient 7 mètres de hauteur; au delà, dans la vallée, ils atteignaient 8 mètres. Lorsque ces remblais eurent acquis une certaine importance, on vit le joint d'intrados de la clef s'ouvrir, ainsi que des lézardes se produire dans les tympans au-dessus du joint des naissances. Ces dégradations se sont aggravées non seulement jusqu'au moment où le remblai

a été complet, mais encore après. A en juger sur ce qui s'est produit aux maisons voisines du même remblai, il n'est pas douteux qu'il y a eu compression du sous-sol et déversement de la culée de Beaune de cet ouvrage.

La voûte en arc de cercle de 0,85 d'épaisseur à la clef avait été construite en deux rouleaux dont le premier avait de 35 à 45 d'épaisseur. La largeur de l'ouverture du joint d'intrados à la clef était de 7 millimètres. Après dégradation du mortier de pose de la construction première, le vide du joint pouvait atteindre, à l'entrée, 2 centimètres en moyenne de largeur. En sondant la profondeur du creux on constatait aux bandeaux, où les lits étaient très réguliers, près de 50 à 60 centimètres et, dans la voûte proprement dite, 35 à 40 centimètres. Dans ces conditions, la plus grande partie des moellons têtués du premier rouleau, tenait en place grâce à l'adhérence du mortier et ne contribuait en rien à la stabilité de la voûte.

L'extrados n'a pu être visité que plus tard pour ne pas gèner l'entrepreneur de l'infrastructure dont une voie de service très fréquentée passait sur l'ouvrage en question.

Cette situation de la voûte nous inquiétait vivement. Fallait-il la reconstruire en la replaçant sur cintre ou bien lui substituer un tablier métallique, ou encore se borner à une reconstruction. des parties avariées? Finalement nous avons, de concert avec M. Lorieux, Ingénieur ordinaire, pris le parti de mater du mortier de ciment pulverulent dans le joint de la clef ouvert à l'intrados et préalablement dégarni du mortier. Cette opération a eu lieu du 13 au 21 juin 1904 inclus, un peu avant la publication dans les Annales des Ponts et Chaussées de la note sur le matage des joints de clavage de M. Tourtay, Ingénieur en chef (1er trimestre de 1901, page 75 (*). Nous regrettons de n'avoir pas retardé cette première opération dans laquelle nous aurions pu mettre à profit les enseignements de la dite note.

Ce compte rendu a pour objet unique de faire connaître le procédé employé pour introduire et mater du mortier de ciment pul

(*) Procédé imaginé par M. Séjourné et décrit par lui dans les Annales d'ocbre 1886, p. 463.

vérulent dans un joint vertical ouvert seulement en bas. Il s'agissait d'exécuter l'opération en retournant l'installation sens dessus dessous. On se heurtait à une difficulté assez sérieuse qui était l'introduction de bas en haut d'un mortier à peu près sec, dans un joint vertical et longitudinal, très étroit. Nous avons réussi à surmonté la gêne d'exécution de cette opération par l'artifice suivant. Nous avons employé l'entonnoir figuré au croquis ci-joint. Le vide

Entonnoir en bois et en fer pour introduire du mortier dans un joint vertical.

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est à sections horizontales rectangulaires, variables en largeur, de 2 centimètres à 2,3 pour faciliter la sortie du mortier de la boite. Des armatures en tôle aux extrémités consolident l'outil. Ces tôles se prolongent par des appendices servant à fixer l'entonnoir sur le joint à remplir.

Comme outils accessoires nous disposions d'une palette en bois de chêne calibrée sensiblement sur les dimensions de l'ouverture minimum de l'entonnoir. D'autres palettes moins larges et moins épaisses servaient à refouler le mortier dans le joint. Nous avions deux bourroirs en acier de 0,10 de largeur, de 0,015 et 0,02 d'épaisseur.

Voici les détails de l'opération.

L'entonnoir était renversé et posé par l'ouverture supérieure la plus large sur une planche de 0,20 de largeur l'obstruant complètement; le mortier était introduit jusqu'à mi-hauteur, régalé et légèrement comprimé à l'aide d'une spatule mince (0,006), en bois, de façon qu'en retournant l'appareil le mortier restàt en place. On apportait l'entonnoir sur le joint en y engageant les deux lames latérales en tôle. Puis, à l'aide de la palette en bois on refoulait le mortier dans le joint. On pouvait l'apercevoir s'avançant sous forme de galette très régulière. On arrivait à pousser le mortier jusqu'au fond du joint. On se servait ensuite du bourroir en acier sur lequel on frappait avec la masse de 3 à 4 kilogrammes. Le résultat cherché était atteint. On a pu ainsi mater le mortier par couches de 1 à 2 centimètres d'épaisseur et développer des pressions que nous n'avons pu mesurer, mais que notre appréciation fixe de 3 à 4 kilogrammes par 0,01 là où le bourrage s'est effectué avec une planchette en chêne, et de 6 à 7 kilogrammes là où l'on a pu faire usage du bourroir en acier. Même dans ces conditions, nous considérons l'opération comme ayant parfaitement réussi à tous les points de vue. La dépense peut être évaluée à 325 francs pour les 5,14 de longueur du joint d'intrados de la clef. C'est insignifiant et incomparablement plus économique qu'une réfection de la voûte ou une reconstruction partielle. Au point de vue de la répartition des pressions, on se trouve dans les conditions idéales puisque, même près de l'intrados, on est sûr d'avoir des pressions voisines de la pression moyenne théorique.

Il est intéressant, pensons-nous, de fournir quelques détails complémentaires sur les moyens d'exécution. Les bandeaux de la voûte. étaient en moellons piqués, et la douelle, en moellons têlués de grandes dimensions (0,50 × 0,18 × 0,35 à 0,45). Le joint à rem

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