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ou bien qui ont une section cylindrique alternativement plus grande et plus petite; chacun de ces segments a une couture longitudinale avec double rang de rivets. Les doubles rangées de trous pour les coutures longitudinales et les rangées simples pour les coutures circulaires sont forés mécaniquement, et tous les recouvrements sont taillés en biseau : après avoir donné aux tôles la forme cylindrique et après les avoir rivées, on assure l'étanchéité des coutures en faisant agir un marteau pneumatique sur les bords en biseau. On emploie parfois des couvre-joints, lorsque l'épaisseur des tuyaux est supérieure à 16 millimètres : les couvre-joints extérieurs sont taillés en biseau et calfatés sur les deux bords

Les joints soudés offrent des garanties supérieures aux joints rivés. Pour la fabrication des tuyaux soudés, on choisit de préférence les aciers doux, avec lesquels la soudure s'obtient plus aisément.

Dans les réseaux de tuyaux à haute pression établis en Californie pour l'utilisation des chutes d'eau, on a constitué avec des tuyaux rivés les parties supérieures, où les pressions sont modérées; les parties inférieures ne comprennent que des tuyaux à recouvrements soudés.

Les plus grands tuyaux soudés ont un diamètre extérieure de 0,76: on prend actuellement des dispositions pour en construire avec un diamètre de 0,91. Les joints en plomb ont donné de bons résultats pour les tuyaux de faible diamètre.

L'auteur décrit également le joint Converse et le joint Matheson. Le premier consiste dans une lourde pièce de fonte qui embrasse les extrémités des tuyaux et reçoit des rivets fixant celles-ci, de sorte qu'il est impossible d'opérer la séparation sans couper les rivets : l'espace annulaire entre le tuyau et la pièce est rempli avec du plomb et calfaté. Le second est constitué par l'épanouissement des extrémités des tuyaux, qui prennent la forme d'une cloche: une rainure est pratiquée sur la face externe du bout mâle, afin d'éviter que le plomb ne soit entraîné par glissement. Le joint Converse est de beaucoup le plus résistant, et par conséquent le mieux adapté aux hautes pressions.

Les joints à vis sont formés au moyen de manchons dans lesquels on visse les extrémités filetées des tuyaux.

Les joints rivés sont fréquemment employés pour les tuyaux dont le diamètre n'est pas inférieur à 0,50. La charge maxima pour laquelle ce genre de joint peut être admis est d'environ 366 mètres : cette limite a cependant été quelquefois dépassée. Les joints à brides sont moins. économiques on distingue les brides vissées, rivées et soudées. Ce dernier type est employé pour les pressions exceptionnellement élevées.

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Annales des travaux publics de Belgique (août 1904). E. FRANÇOIS: La fabrication des chaînes sans soudure par le procédé du laminage annulaire. Les chaînes se classent en : américaine ou Ewart, Galle, plate, Vaucanson, torse, ordinaire à maillons fermés; celle-ci est la plus répandue, la maille est ovale ou allongée avec parties droites; lorsqu'elle est étançonnée, la résistance augmente de 20 p. 100. Les poulies et tambours ont 20 à 30 fois le diamètre du fer de la chaîne. Le fer pour chaînes soudées doit avoir une résistance de 35 à 38 kilogrammes par millimètre carré à l'extension, avec allongement de 22 à 18 p. 100 sur des éprouvettes de 200 millimètres de long. La résistance d'une chaîne ne correspond pas à deux fois la section du fer, mais à une proportion d'environ 1,5; on ne fait pas travailler les chaînes à plus de 5 kilogrammes par millimètre carré. Après quelques temps de service, les chaînes s'usent et deviennent dangereuses, surtout si elles sont mal entretenues et non graissées; la bonne confection de la soudure est essentielle. L'auteur étudie la fabrication des chaînes soudées qui n'a fait aucun progrès et qui s'effectue toujours en introduisant dans un maillon un bout de fer que l'on courbe et que l'on soude. Néanmoins, depuis 1877, la fabrication des chaînes sans soudure s'est développée ; on a recours à l'étampage, à une série de laminoirs spéciaux ; on a remarqué que le profil en travers moyen d'une chaîne, avec ces maillons successifs alternant dans deux plans verticaux, est une section cruciforme et on commence l'opération avec une barre de métal ayant ce profil.

Bulletin de la Société d'Encouragement (30 novembre 1904). STEIGER Les turbines pour basses chutes. On ne saurait poser des règles générales pour les turbines à basse chute; chaque cas particulier exige une étude attentive de toutes ses circonstances.

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Bulletin technologique (février et mars 1905). P. SARRASIN: Réglage automatique des turbines. L'auteur décrit les appareils du genre Francis construits par la Société alsacienne et en donne les dessins. GIN: Mémoire sur un régulateur électrique.

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Génie Civil (26 novembre 1904). DANTIN: Usine hydro électrique du Bournillon (Isère).- Elle utilise la source d'Arbois, qui surgit dans le lit de la Bourne avec un débit d'étiage d'un mètre cube à la seconde;

la puissance est destinée aux villes de Vienne et de Romans situées à 40 et 70 kilomètres de là. La chute est de 102 mètres et la puissance d'environ 2.500 chevaux. On pourra la doubler plus tard par une seconde chute. Les ouvrages établis sont les suivants : 1° barrage avec chambre de prise d'eau et canal de décharge; 2° canal d'amenée et chambre de mise en charge; 3o conduite forcée en tôle d'acier; 4° usine; 5° lignes de transport d'énergie. La conduite a 1,20 de diamètre. Un nouveau type de régulateur a été appliqué.

IX. ELECTRICITÉ APPLIQUÉE.

Eclairage électrique (1 octobre 1904): B. L.-Station Centrale du fleuve Catawba. Station Centrale en Californie qui distribue l'énergie électrique pour la lumière et la force motrice. Elle utilise une hauteur de chute de 6m,60 et comprend actuellement 4 groupes électrogènes composés de turbines Hercule et de générateurs triphasés (750 kw, 11.500 volts et 50 p.p. s). L'excitation est assurée par deux groupes à courant continu (115 kw chacun, sous 125 volts). La place est prévue pour l'installation de quatre nouvelles unités génératrices.

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(1 octobre 1904): E. G. Centrale des tramways de Bath. Puissance: 700 kw. Les machines électriques sont de la Westinghouse Co; les moteurs à vapeur Compound, de l'Yates et Thom; les chaudières du type Babcock et Wilcox.

(1 octobre 1904): Ph. SCHOLTES. Freins pour tramways électriques. (Communications faite par l'auteur au Congrès de Vienne). — Outre les freins à main, on emploie ordinairement les freins agissant électriquement et les freins à air comprimé. On peut donc diviser les exploitations de tramways en plusieurs groupes. 1er groupe: Exploitations qui, pour le freinage de service, utilisent le frein à main et qui n'utilisent le frein à court-circuit que dans le cas de danger seulement; 2 groupe Exploitations qui, en général, utilisent simultanément le frein électrique et le frein à main ; 3" groupe : Exploitations qui, en service, utilisent le frein à air, mais dont les voitures possèdent, en outre, un frein à main et un frein à court-circuit.

L'auteur résume les réponses de onze principales Compagnies européennes et les fait suivre d'une étude critique complète sur les avantatages et les inconvénients des différents systèmes de freins.

(1 octobre 1904) Statistique des Chemins de fer électriques en

Allemagne. Longueur totale des lignes : 3.692 km ; longueur de voie : 550 km. Sont en fonctionnement 8.702 motrices avec 6.192 wagons ordinaires. La puissance des machines électriques est de 133.151 kw et celle des accumulateurs 38,736 kw. La consommation d'énergie par kilomètre de voie dans les chemins de fer à station centrale unique atteint au maximum 46,2 kw et au minimum 7,8 kw, soit en moyenne 20,6 kw; la consommation par motrice est de 15,6 kw.

(8 octobre 1904). - La Centrale de la ville de Zurich. Cette installation emploie à la fois la vapeur et la force hydraulique pour la production de l'énergie électrique. L'installation hydraulique comporte les alternateurs à courant alternatifsimple (200 kw chacun, sous 2000 v.) et 2 excitatrices, dont une de réserve. La commande se fait par un arbre principal sur lequel travaillent 10 turbines à basse pression de 125 à 150 chevaux et deux machines à vapeur de réserve de 250 chevaux chacune.

L'installation à vapeur comporte deux unités composées de machines Corliss de 1000 chevaux actionnant deux alternateurs triphasés donnant du courant sous une tension composée de 2000 volts et 50 p.p. s.

(8 octobre 1904). La Centrale Schückert et Cie de Budapest. Il y a à Budapest deux Sociétés d'électricité se faisant concurrence. Il y a donc deux grandes Centrales, l'une établie par Ganz et Cie, l'autre par Schückert et Cie. L'article s'occupe de cette dernière qui est la plus moderne.

(8 octobre 1904). Ce numéro de l'Eclairage électrique décrit également les installations de Landsberg, de Hambourg, d'Obersprée, de Chesterfield et la station Centrale à turbines à vapeur de Sheffield.

(8 octobre 1904). Tramways à prise de courant par contacts superficiels. Courte description de la ligne à voie simple de 184 km. située à Wolverhampton. Elle est équipée avec le système Lorrain Steel et Co. Dans ce système, un câble souterrain alimente un certain nombre de coffrets de contact placés entre les rails. Dans ces coffrets les deux extrémités du câble coupé sont réunies par une pièce métallique reliée au contact mobile. Un autre contact est porté par la partie supérieure du plot et transmet le courant au frotteur de la voiture lorsque le contact mobile, attiré par un électro-aimant, vient se placer contre lui,

-(29 octobre 1904). La traction électrique sur le Chemin de fer Southport Liverpool. La traction à vapeur a été récemment remplacée par la traction électrique sur cette ligne. L'article décrit l'aménagement de l'usine principale établie à Formby. Elle produit des courants triphasés sous 7.500 volts et à la fréquence de 25 p.p. s. qui sont transformés en continu, au moyen de commutatrices installées dans quatre sous-stations. La puissance de l'usine de Formby dépasse 12.500 chevaux.

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(29 octobre 1904): E. A. KERBAKER. Calcul des Réseaux de Traction. Les fortes chutes de tension sur les lignes de tramways donnent lieu à une double perte financière: celle due à la perte d'énergie en ligne et celle due à une diminution des recettes, provenant de la diminution des vitesses. Le calcul de l'alimentation d'une ligne a donc un très grand intérêt au point de vue économique. Les données principales de ce calcul sont la quantité et la qualité du trafic. L'auteur expose le profit qu'on peut tirer dans ce calcul des diagrammes de M. Arnold G. Hansard et de la méthode d'Herzog ou autre équivalente. L'inconvénient de ces méthodes est de nécessiter, en cas de réseaux urbains compliqués un travail assez fatigant et des calculs laborieux, L'auteur ayant dû étudier un réseau de ce genre d'une extension d'environ 100 kilomètres carrés, a trouvé qu'un modèle bien fait de ce réseau lui aurait donné les résultats beaucoup plus vite. Il décrit sa méthode. Nombreux schémas et diagrammes sont intercalés dans le texte.

(5 novembre 1904): J. REYVAL. ques du Port de Douvres.

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Les nouvelles grues électriDescriptions des grues récemment établies au port de Douvres et des dispositifs spéciaux employés par la maison Siemens Brothers et C° pour répondre aux exigences particulières de la commande de ces appareils.

Chacune de ces grues est construite pour élever une charge ne dépassant pas 4 tonnes dans un rayon maximum de 16,72 et à pivoter ou se déplacer avec cette charge suspendu à la flèche, sans être bloquée ou retenue aux rails.

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(5 novembre 1904). A propos de l'accumulateur Tommasi. Résultats des essais relatifs au dernier type d'accumulateurs Tommasi appropriés à la traction des automobiles électriques.

-(19 novembre 1904). - Centrale hydro-électrique de Bellegarde. Cette station, d'une puissance disponible de 10.000 chevaux

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