Page images
PDF
EPUB

[ocr errors]

I. Pont de Luxembourg. C'est ce qui a été fait au pont de Luxembourg dont l'ouverture est de 72 mètres aux sommiers et de 84,65 aux fondations; hauteur de la chaussée au-dessus du thalweg, 44 mètres.

[graphic][subsumed][subsumed][ocr errors][subsumed][subsumed][subsumed][merged small]

L'ouvrage, de 16 mètres de largeur, a coûté 1.500.000 francs, 250.000 francs de moins qu'un ouvrage plein.

II.

[ocr errors]

1

[ocr errors]

Pont de Toulouse. A la suite d'un concours, le projet de M. Séjourné a été adopté: 5 arches en ellipse, surbaissées à un peu plus de ouvertures 46 mètres, 42 mètres et 38,50. La largeur est de 16 mètres, avec deux voûtes de 3m,25. La dépense probable est de 900.000 francs, soit 215 francs le mètre carré, elle est inférieure à celle des autres projets présentés au concours.

La dépense par mètre carré s'est élevée, pour d'autres ouvrages, aux sommes ci-après :

Ponts métalliques, arcs d'acier : ponts du Midi à Lyon, 445 francs. Lafayette 630 francs, Morand 660 francs; pont de Rouen 822 francs.

[graphic][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][ocr errors][subsumed][merged small]

Ponts en maçonnerie de Port-Sainte-Marie, 777 francs, de Marmande 695 francs, de Belleperche 318 fr.

Dans l'arche du milieu du pont de Toulouse, les pressions à la clef seront de 21,5 et 23,8 avec surcharge de 400 kilogrammes par mètre carré; au sommier 11,3 et 12k,2; sur le sol de fondation, 4,6 et 4,7; la part de la surcharge dans le travail total ne dépasse pas 9,7 p. 100.

Dans le même ouvrage plein, la pression à la clef serait de 18 ou 17 kilogrammes avec ou sans surcharge.

Le dispositif adopté a donc élevé la pression moyenne.

Pour l'élever encore et tirer le meilleur parti du système, il suffirait de poser le tablier en béton armé sur les arcs et de le faire déborder en consoles pour recevoir les trottoirs. C'est ainsi qu'à Toulouse on pouvait, avec une dépense de 70.000 francs, porter de 16 à 22 mètres la largeur livrée à la circulation.

[graphic][merged small][merged small][merged small][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][merged small][merged small][merged small]

Pont des Amidonniers de Toulouse. (Elévation.)

Demi-coupe longitudinale.

[ocr errors]

Oesterr. Wochenschrift für den offentlichen Baudienst (15 octobre 1904). – STUPPACHER: Passerelle pour piétons en béton armé. La passerelle pour piétons en béton armé dont le présent article donne la description, est destinée à franchir un passage à niveau près de la station de Falkenau, sur une ligne de chemin de fer privée. La portée à franchir était de 16,50, la hauteur libre à réserver, 5,80, la largeur utile de la passerelle,2 mètres ; l'emploi du béton armé système Monier, pour la construction de la voûte en arc de cercle répondant aux conditions ci-dessus, a permis d'abaisser la dépense à 5.800 francs, y compris les escaliers d'accès et garde-corps, alors qu'une passerelle métallique avait été évaluée à environ 12,000 fr., pour une portée de 12 mètres seulement.

L'épaisseur de la voûte est de 0,25 à la clé, et de 0,38 aux nais

sances.

HROMATKA: Pont sur la ligne d'Ofoten, en

(29 octobre 1904). Suède. La nouvelle ligne d'Ofoten, en Suède, la plus septentrionale du monde, comporte à 35 kilomètres du port de Norvik, point terminus, un viaduc métallique, de 108 mètres de longueur, intéressant non seulement à cause de son importance, mais surtout en raison des difficultés de montage dans une région d'un accès très difficile.

Cet ouvrage comprend (voir schéma ci-contre) 10 travées d'environ 18 mètres de portée; sur les deux culées extrêmes en maçonnerie, et les 9 piles métalliques intermédiaires reposent les deux poutres droites continues de 2 mètres de hauteur, et distantes de 3 mètres d'axe en axe, qui supportent à leur tour la voie ferrée à l'aide d'entretoises et longe

rons.

Les poutres principales dépassent le niveau du rail de 15 centimètres environ. Les piles métalliques dont la hauteur varie de 12 à 30 mètres sont à treillis et articulées à leur base, tant pour se prêter ultérieurement aux déformations résultant des changements de température qu'en raison du procédé de montage employé.

Les poutres principales sont fixées d'une façon invariable à une extrémité, et libres à l'autre, de manière à permettre une dilatation de 200 millimètres. Un trottoir de service, de part et d'autre de la voie repose sur des consoles fixées aux poutres principales.

Les bases du calcul de l'ouvrage ont été particulièrement rigoureuses, puisqu'elles comportent le passage d'un train d'épreuve formé de locomotive de 95 tonnes, de tenders de 54 tonnes, et que la pression du vent est supposée pouvoir atteindre 250 kilogrammes par mètre carré.

Le montage, ainsi qu'il a été dit, a présenté des sujétions toutes spéciales, résultant des difficultés d'accès, de la basse température, des pentes considérables des deux rives de la vallée à franchir.

Une fois les fondations des piles construites, celles-ci ont été montées sur place, puis dressées par rotation autour de leurs articulations infé

rieures, et réunies par une charpente à treillis provisoire (indiquée sur la figure), qui constituait le pont de service sur lequel le tablier a pu être ensuite établi.

Les dépenses totales ont atteint 450.000 fr., soit 2.280 fr. par mètre

courant.

Zentralblatt der Bauverwaltung (9 et 23 juillet, 6 et 24 août 1er octobre, 10 décembre 1904). Concours pour la construction d'un pont route sur le Rhin, entre Ruhrort et Homberg. - Le port de Ruhrort, sur le Rhin, dont l'importance s'est accrue considérablement en ces dernières années, et la ville de Homberg, située sur la rive opposée ne sont jusqu'à présent reliés que par deux services de bateaux à vapeur, dont un seul accessible aux voitures. Si l'on tient compte qu'aucun pont fixe n'existe sur le Rhin depuis Dusseldorf, située à 26 kilomètres en amont, jusqu'à la frontière hollandaise, à 85 kilomètres en aval, et que d'autre part la navigation, de plus en plus intense sur cette partie du Rhin, est fort incommodée par les traversées reliant les deux rives par bateaux, l'on conçoit que le besoin d'un pont entre Ruhort et Homberg se faisait depuis longtemps sentir.

Les deux municipalités s'étant mises d'accord, en décembre 1903, sur l'emplacement de l'ouvrage et la répartition

[merged small][ocr errors][merged small]

Pont sur la ligne d'Ofoten.

Vue schématique du pont et de la charpente de montage.

[ocr errors]

des dépenses, un concours fut ouvert, auquel furent convoqués les principaux constructeurs allemands.

Les données principales sont les suivantes :

La longueur totale du pont est d'environ 625 mètres; l'emplacement des piles, fixé de manière à ménager les accès faciles des deux ports

« PreviousContinue »