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qui écrive, au besoin qui stéréotypie les résultats ; et l'on aura l'idée des principaux résultats dont le livre de M. d'Ocagne offre l'exposé.

Ne pouvant entrer dans le détail de chacun des appareils, l'auteur a choisi pour les décrire avec les développements qu'ils comportent, deux types de machines particulièrement caractéristiques: un multiplicateur à mouvement continu et une machine fondée sur le principe des différences. Ces deux monographies complètent et précisent de la façon la plus heureuse le tableau général des méthodes.

Le caractère essentiel du livre est la netteté: quelques chapitres, tels que celui des appareils logarithmiques, sont des modèles d'exposition lumineuse et élémentaire. Envisagé dans son ensemble, le livre est le guide le plus sûr qu'un calculateur puisse consulter pour le choix des moyens propres à alléger son pénible travail.

N° 21

L'énergie hydraulique

et les récepteurs hydrauliques (*)

Par U. MASONI, Directeur et Professeur de l'Institut d'hydraulique à l'École royale des Ingénieurs de Naples.

L'auteur, qui s'occupe spécialement d'Hydraulique, traite, dans cet Ouvrage, des principales questions concernant l'énergie mécanique des courants d'eau et les récepteurs hydrauliques, qui servent à l'utilisation des forces motrices hydrauliques.

Puisque de nos jours l'emploi des chutes d'eau tend toujours à se développer dans les pays civilisés, notamment par suite des merveilleux perfectionnements introduits dans les machines et dans les transmissions électriques à grande distance, la tâche de ceux qui étudient la question est avant tout, de vulgariser les connaissances théoriques et pratiques qui s'y rapportent.

Sur les particularités constructives des récepteurs hydrauliques, l'auteur donne seulement quelques rares indications, cette partie relevant plutôt des traités de Mécanique appliquée aux machines et de construction de celles-ci.

(*) Un volume in-8 (25×16) de iv-320 pages, avec 207 figures; 10 fr. Paris librairio Gauthier-Villars.

COMPTE RENDU DES PÉRIODIQUES

N° 22

Périodiques

Périodiques français par M. DEBAUVE, Inspecteur Général.
espagnols, par M. SÉJOURNÉ, Ingénieur en chef. - Périodiques allemands, par
M. PELLE, Ingénieur. Périodiques anglais, par M. THERON, Ingénieur.
Electricité appliquée, par M. BLONDEL, Ingénieur.

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Nouvelles Annales de la Construction (décembre 1904). DARIES: Etudes comparatives des diverses formules de l'écoulement de l'eau par les tuyaux de conduite.

Oesterr. Wochenschrift für den offentlichen Baudienst (12 novembre 1904). — RUST : Nouvelles recherches sur la théorie de l'élasticité.

II.

MATÉRIAUX ET PROCÉDÉS GÉNÉRAUX DE CONSTRUCTION

Bulletin de la Société d'Encouragement (30 novembre 1904). BARBET Presse destinée au moulage des pierres artificielles formées de sable siliceux et de chaux. La fabrication de ces pierres, avec de la chaux maigre ou hydraulique est connue depuis longtemps, mais il faut avoir des hangars énormes pour abriter les produits pendant la longue période de durcissement. Le moulage mécanique a été un progrès, mais le progrès le plus grand a été le durcissement en étuves closes, sous l'action de la vapeur d'eau à 6 ou 8 atmosphères, c'est-à-dire à 170°. L'opération, qui exigeait des mois, ne demande plus que 12 à 15 heures. Le produit est meilleur; la carbonatation par l'air est remplacée par la formation d'un silicate de chaux qui résiste à l'action de l'eau, et on peut employer de la chaux grasse. La compression dans les moules s'opère sur les deux faces à la fois, sans quoi la pression se répartit irrégulièrement, les pierres s'effritent.

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Nouvelles Annales de la Construction (novembre 1904).Cheminées d'usines en ciment armé, 4 planches. Ce système de construction donne rapidité, économie et solidité. Aux Etats-Unis, on en rencontre les plus importants spécimens. Généralement, la construction se compose de deux tubes ou gaines concentriques, entretoisées en quelques points. La construction s'effectue à l'aide de moules dans lesquels on pilonne le béton, qui enrobe des cercles de métal reliés à des tiges longitudinales. Voici la disposition générale de la cheminée de los Angeles hauteur 53,03, l'embase a 10,96 de haut et 5,49 de diamètre extérieur, le fût 34 mètres et 4,62, chapiteau de 2,14 de haut surmonté d'un cylindre terminal de 1,22. La fondation est établie sur un massif de béton de 9m,45, dans lequel sont noyées deux rangées de rails attachées aux armatures verticales qui se prolongent sur toute la hauteur. La cheminée comporte deux murs concentriques séparés par un vide annulaire de 279 millimètres à la base, 406 au sommet; le mur extérieur a les épaisseurs suivantes: 0,23, 0,15, 0,11 et le mur intérieur 0,13, 0m,11, 0m,10; les deux murs peuvent se dilater indépendamment. L'armature comprend des spirales en fer de 6 millimètres espacés de 0,46 dans le mur intérieur et 0,61 dans l'autre. Le béton était formé de 1 de ciment portland, 2 de sable, 4 de cailloux. On a employé 566 mètres cubes de béton, 4.536 kilogrammes de barres en spirale, 1.814 kilogrammes de vieux rails dans la fondation. La cheminée pèse 1.297 tonnes, d'où une pression de 2 kilogrammes par centimètre carré à la base.

Zentralblatt der Bauverwaltung (9 novembre 1904).- MAGENS: Mesure de la résistance d'un sol de fondation.

Le pro

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cédé généralement employé pour apprécier la résistance d'un sol de fondation, en le chargeant de pièces de fer ou de pierres de densité connue,

ne donne jamais que des résultats approximatifs : car d'une part, la pose successive de corps lourds ne donne pas un chargement suffisamment progressif; de l'autre, les masses de fer ou de pierres n'ont jamais toutes un poids rigoureusement semblable, de telle sorte que les pressions exercées sur les différentes parties de la surface ne sont pas les mêmes. Enfin, la mesure de la résistance de surfaces de faibles dimensions est presque impossible par ce procédé.

La méthode suivante paraît remédier à ces inconvénients: un cylindre métallique étanche,composé d'anneaux a assemblés entre eux (fig. 1 et 2) repose par un pied e de forme spéciale, sur le sol à éprouver. (La fig. 3 indique la disposition particulière employée dans le cas où la mesure porte sur la tête d'un pieu de fondation). Le cylindre est rempli progressivement d'eau ou d'une matière homogène à petits éléments comme du sable, des grains de plomb, etc.; un indicateur b relié au flotteur c, donne à chaque instant le niveau intérieur et par suite la charge e On arrête le remplissage lorsque le cylindre commence à s'enfoncer, ce qui peut être observé au moyen d'un instrument de nivellement, et la charge, à ce moment, permet de calculer la résistance du terrain. Engineering Record (8 octobre 1904). Scie pour recéper les pieux sous l'eau. On employait précédemment, à New-York City, une sonnette flottante équipée avec une scie circulaire noyée : le rendement était de 9 pieux par heure, à la profondeur maxima de 4,57; la manœuvre exigeait une équipe de 14 hommes, avec un mécanicien et un contremaître. Cette installation était insuffisante, tant pour la profondeur que pour la rapidité d'exécution.

Avec les nouvelles dispositions adoptées, une équipe de 18 hommes peut recéper 115 pieux de 0,36 de diamètre en 5 heures: exceptionnellement, 11 pieux ont été coupés en 7 minutes.

La machine employée a son axe vertical et est actionnée par deux cylindres de 0,25 de diamètre et de 0,25 de course. Elle tourne à 300 tours par minute et entraîne la scie à 1.000 tours par minute. Le mouvement de la scie est entretenu d'une manière continue aussi longtemps que possible, parfois pendant une heure sans arrêt: on utilise ainsi l'inertie, et tous les pieux rencontrés sont coupés avant d'avoir opposé un obstacle à la scie.

Le bateau qui porte l'engin a une largeur de 8,53, une longueur de 16,15; le tirant d'eau est de 2,44 à l'avant et de 2,13 à l'arrière. L'arbre de la scie a une longueur de 10,36 et un diamètre de 0,09. On y fixe une lame de scie de 1,07 ou de 1,52.

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Des

(15 octobre 1904). Fondation sur pieux de béton. difficultés particulières se sont présentées dans l'exécution d'une fonAnn. des P. et Ch. MEMOIRES.

1905-1.

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