Tu convallis humilis ; Tu cœlestis paradisus, Tu thronus 3 es Salomonis, Cui nullus par in thronis Arte vel materià : Ebur candens castitatis, Aurum fulvum charitatis Præsignant mysteria. Palmam præfers singularem, 1 « Tu, etc. » Dans ces paroles du Cantique des cantiques, ch. 11, v.1: «Ego flos campi et lilium convallium, » flos et lilium désignent Jésus-Christ qui parle de lui-même, et convallis dé signe la bienheureuse Vierge sa mère. 2 «Libanus» signifie ici l'arbre qui produit l'encens, et non point la montagne qui porte ce nom. Cette dénomination de la sainte Vierge est empruntée à l'Ecclésiastique, ch. XXIV, v. 21: «Quasi libanus non incisus, vaporavi habitationem meam. » On lit dans les Rois, livre III, ch. x, v. 18, que Salomon fit construire un grand trône d'ivoire et qu'il le revêtit d'un or très CARMINA. Virtutum præ cæteris Habens privilegia. Nel 4 lunâ lucidior, Et luua sideribus; Sic Maria dignior Creaturis omnibus. Lux eclipsin nesciens, Virginis est castitas, Ardor indeficiens, Immortalis charitas. Salve. Mater pietatis, Nobile triclinium : Verbi tamen incarnati Speciale majestati Præparans hospitium. O Maria 5, stella maris ®, Dignitate singularis, Super omnes ordinaris Ordines cœlestium. pur. La Vierge Marie est le trône spirituel, vivant et animé sur lequel a daigné s'asseoir le véritable salomon; les vertus virginales de ce trône mystique sont figurées par la blancheur de l'ivoire, et sa charité ardente par la couleur de l'or. 4 Les deux strophes suivantes ont le méme rhythme que la douzième strophe de la séquence Heri mundus exultavit. Voyez, page 468, note 5. Les deux s rophes suivantes ont le mème rhythme que la dixième st ophe de la séquence Heri mundus exultavit. Voyez, page 458, note 5. & Stella maris. » Voyez, page 346, note 2. 'Les deux dernières strophes ont le même rhythme que les deux dernières strophes de la séquence Zyma vetus expurgetur. Voyez, page 480, note 3. Les deux vers qui composent cette première strophe ont la pénultième longue et sont liés par la rime. Les deux strophes suivantes renferment chacune cinq vers. Les quatre premiers sont liés par des rimes croisées. Le premier et le troisième vers ont cinq syllabes, le deuxième et le quatrième en ont six. Quant au cinquième vers, il a sept syllabes et la pénultième brève; il rime avec le cinquième vers de la strophe correspondante. * Contra Maxentium.» Voyez, page 142, note 3. Favens 5 Heraclio Perdis 6 cum filio Crucis 7 longum, latum, Sublime, profundum 8 Sanctis propalatum Quadrum salvat mundum Sub quadri figurâ. Medicina vera nostri Jesu Christi, ut possitis comprehendere cum omnibus sanctis, quæ sit latitudo, et longitudo, et sublimitas, et profun dum. » Saint Augustin commen-. te ainsi ce passage de saint Paul : << In his verbis figura et mysterium crucis ostenditur. Nam latitudo in cruce est transversum lignum ubi figuntur manus, longitudo verò est ab eâ parte quæ ab ipso transverso ad terram tendit, et ab ipso ad terram conspicua est. Altitudo autem crucis in illo ligno est quod ab eodem transverso sursum caput versus eminet. Profundum verò est in eâ parte ligni que non apparet; sed infixa terræ occultatur. »> 1 Nous avons déjà rencontré ce rhythme dans une pièce d'A Quorum patrocinio Tota gaudet regio, Regni stat potentia. G Juxta patrem positi Bellatores inclyti Digni sunt memoriâ. Sed illum præcipuè Recolit assiduè Regalis Ecclesia. |