Histoire politique et littéraire de la presse en France, Volume 5

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Poulet-Malassis et De Broise, 1860 - French newspapers
 

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Page 397 - La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi.
Page 163 - Mais au peuple, surtout, sauvez l'abus amer De sa subite indépendance; Contenez dans son lit cette orageuse mer ; Par vous seuls dépouillé de ses liens de fer, Dirigez sa bouillante enfance. Vers les lois, le devoir, et l'ordre, et l'équité, Guidez, hélas! sa jeune liberté. Gardez que nul remords n'en attriste la fête. Repoussant d'antiques affronts , Qu'il brise pour jamais, dans sa noble conquête, Le joug honteux qui pesait sur sa tête , Sans le poser sur d'autres fronts ! Âh!
Page 168 - ... l'insouciance , lasse enfin de malheurs et d'oppression , se réveille de cette longue léthargie, et, par une insurrection juste et légitime, rentre dans tous ses droits et renverse l'ordre de choses qui les violait tous , elle ne peut , en un instant , se trouver rétablie et calme dans le nouvel état qui doit succéder à l'ancien.
Page 353 - Il n'ya qu'une voix dans la Capitale, bientôt il n'y en aura qu'une dans les provinces contre le décret du marc d'argent. Il vient de constituer la France en gouvernement aristocratique, et c'est la plus grande victoire que les mauvais citoyens aient remportée à l'Assemblée nationale. Pour faire sentir toute l'absurdité de ce décret, il suffit de dire que Jean-Jacques Rousseau, Corneille, Mably n'auraient pas été éligibles...
Page 466 - Voulez-vous que je la reconnaisse, que je tombe à ses pieds, que je verse tout mon sang pour elle ? Ouvrez les prisons à ces deux cent mille citoyens que vous appelez suspects; car dans la Déclaration des Droits il n'ya point de maison de suspicion , il n'ya que des maisons d'arrêt.
Page 466 - Pouvez-vous en faire périr un seul à l'échafaud, sans vous faire dix ennemis de sa famille ou de ses amis ? Croyez-vous que ce soient ces femmes, ces vieillards, ces cacochymes, ces égoïstes, ces traînards de la révolution, que vous enfermez, qui sont dangereux ? De vos ennemis, il n'est resté parmi vous que les lâches et les malades. Les braves et les forts ont émigré. Ils ont péri à Lyon ou dans la Vendée ; tout le reste ne mérite pas votre colère. Cette multitude de...
Page 341 - ... que dans six mois , l'herbe cachera le pavé de la rue Saint-Denis et de la place Maubert, et que nous aurons des couches de melons sur la terrasse des Tuileries , et des carrés d'ognons dans le Palais-Royal. Adieu les financiers ! dit l'auteur; Turcaret renverra son suisse , et mangera du pain sec ; les prélats, les bénéficiers à gros ventre vont devenir d'étiques cougruist^ft si les bonnes mœurs renaissent, adieu les beaux arts!
Page 456 - contre-révolution de se plaindre des malheurs du temps , car » c'était faire le procès du gouvernement. Crime de contre-révo» lution de ne pas invoquer le génie divin de Caligula. Pour y » avoir manqué , grand nombre de citoyens furent déchirés de » coups, condamnés aux mines ou aux bêtes, quelques-uns » même sciés par le milieu du corps.
Page 288 - Animée des sentiments énergiques que renferme cet avis, une société de républicains a résolu de publier, par feuilles détachées , un ouvrage sous ce titre : LE RÉPUBLICAIN. Son objet est d'éclairer les esprits sur ce républicanisme, qu'on calomnie parce qu'on ne le connaît pas ; sur l'inutilité, les vices et les abus de la royauté, que le préjugé s'obstine à défendre, quoiqu'ils soient connus. On ne fixe point les jours où paraîtra cette feuille. Le premier numéro est actuellement...
Page 188 - Quarante meurtriers, chéris de Robespierre, Vont s'élever sur nos autels. Beaux-arts, qui faites vivre et la toile et la pierre, Hâtez-vous, rendez immortels Le grand...

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