Des délits et des peines |
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Common terms and phrases
2e édit accusé actes actions application Beccaria Bentham borne cause certitude châtiment choses citoyen code informe complices contrat social conventions coupable crime criminelle d'économie politique délit despotisme distinction doctrine doit doivent effet esprit Esprit des lois établi Feuerbach Filangieri force François Ier funeste général gouvernement Histoire du Communisme hommes idées indices innocent intérêt général intérêts Jean Bodin juge justice humaine justice pénale l'accusé l'application l'esprit l'état l'expiation l'homme l'humanité l'impunité l'in l'infamie l'opinion l'utilité législation lèse-majesté liberté livre des Délits loi pénale lois magistrats ment mesure Montesquieu morale moyen nation nature nécessaire nécessité pable passions peine de mort pensée peuple philosophie pœna poser pouvoir preuves principe procédure public publique puisse punir qu'un quæst question raison règles Rossi s'il sage science sentiments serait seule société souverain Statistique de l'agriculture supplice sûreté système théorie Thomas Hobbes tion torture toyens Traité des délits trouve tyrannie utile vérité
Popular passages
Page lxxx - Que tous les citoyens sont admissibles aux places et emplois, sans autre distinction que celle des vertus et des talents; 2° Que toutes les contributions seront réparties entre tous les citoyens également en proportion de leurs facultés; 3° Que les mêmes délits seront punis des mêmes peines, sans aucune distinction des personnes.
Page 108 - D'ailleurs, tout malfaiteur, attaquant le droit social, devient par ses forfaits rebelle et traître à la patrie ; il cesse d'en être membre en violant ses lois, et même il lui fait la guerre. Alors la conservation de l'état est incompatible avec la sienne ; il faut qu'un des deux périsse ; et quand on fait mourir le coupable, c'est moins comme citoyen que comme ennemi.
Page lxxx - Il eSt tous les jours accoutumé à craindre la honte : il falloit donc laisser une peine" qui faisoit porter une flétrissure pendant la vie. On a prétendu augmenter la peine, et on l'a réellement diminuée. Il ne faut point mener les hommes par les voies extrêmes; on doit être ménager des moyens que la nature nous donne pour les conduire. Qu'on examine la cause de tous les relâchements, on verra qu'elle vient de l'impunité des crimes, et non pas de la modération des peines.
Page 93 - Dans les Etats modérés, l'amour de la patrie, la honte et la crainte du blâme, sont des motifs réprimants, qui peuvent arrêter bien des crimes. La plus grande peine d'~une mauvaise action sera d'en être convaincu. Les lois civiles y corrigeront donc plus aisément, et n'auront pas besoin de tant de force. Dans ces Etats, un bon législateur s'attachera moins à punir les crimes qu'à les prévenir; il s'appliquera plus à donner des mœurs qu'à infliger des supplices.
Page 107 - C'est une espèce de talion, qui fait que la société refuse la sûreté à un citoyen qui en a privé, ou qui a voulu en priver un autre.
Page lx - Dans les états monarchiques il ya une loi; et là où elle est précise le juge la suit; là où elle ne l'est pas il en cherche l'esprit. Dans le gouvernement républicain, il est de la nature de la constitution que les juges suivent la lettre de la loi.
Page 242 - D'Alembert, Diderot, Helvétius, Buffon, Hume, noms illustres et qu'on ne peut entendre prononcer sans être ému, vos ouvrages immortels sont ma lecture continuelle, l'objet de mes occupations pendant les jours, et de mes méditations dans le silence des nuits!
Page 93 - L'EXPÉRIENCE a fait remarquer que , dans les pays où les peines sont douces, l'esprit du citoyen en est frappé, comme il l'est ailleurs par les grandes (2).
Page lv - On a adhéré de toutes parts à cette conception du délit, selon laquelle l'utilité sociale n'est plus qu'une condition pour qu'une action immorale soit punissable. Il est néanmoins facile de voir quelle en est l'élasticité...
Page 242 - Je date de cinq ans l'époque de ma conversion à la philosophie, et je la dois à la lecture des Lettres persanes. Le second ouvrage qui acheva la révolution dans mon esprit est celui de M. Helvétius. C'est lui qui m'a poussé avec force dans le chemin de la vérité , et qui a le premier réveillé mon attention sur l'aveuglement et les malheurs de l'humanité. Je dois à la lecture de l'Esprit une grande partie de mes idées.