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THESE

POUR LE DOCTORAT

IMPRIMERIE

CONTANT-LAGUERRE

BAR LE DUC

FACULTÉ DE DROIT DE L'UNIVERSITÉ DE PARIS

ÉTUDE

SUR

L'ACTION DIRECTE

EN MATIÈRE DE LOUAGE

PAR

HENRI BOE U F

AVOCAT A LA COUR D'APPEL

LAUREAT DE LA FACULTÉ DE DROIT DE PARIS

THESE POUR LE DOCTORAT

Présentée et soutenue le Jeudi 26 Mai 1898, à 10 heures

Président M. WEISS, professeur

MM. BOISTEL, professeur

Suffragants:

{

PIÉDELIÈVRE, agrégé

PARIS

LIBRAIRIE DE LA SOCIÉTÉ DU RECUEIL GÉNÉRAL DES LOIS ET DES ARRÊTS
FONDÉ PAR J.-B. SIREY, ET DU JOURNAL DU PALAIS

Ancienne Maison L. LA ROSE & FORCEL

22, rue Soufflot, 22

L. LAROSE, Directeur de la Librairie

1898

18

Forlx +6735 a

La Faculté n'entend donner aucune approbation ni improbation aux opinions émises dans les thèses; ces opinions doivent être considérées comme propres à leurs auteurs.

25/3/24

ÉTUDE

SUR L'ACTION DIRECTE

EN MATIÈRE DE LOUAGE

INTRODUCTION

§ 1. Tous les biens d'un débiteur sont le gage commun de ses créanciers. Ceux-ci, pour réaliser leur gage afin d'obtenir leur paiement, font saisir et vendre les biens de leur débiteur et se paient par contribution sur le prix, sauf le cas où il existe une cause de préférence au profit d'un ou de quelques-uns d'entre eux (art. 2093, C. civ.).

Les créances mobilières, c'est-à-dire, en fait, les créances qui ont pour objet des sommes d'argent, font partie au même titre que tous autres biens, du gage commun des créanciers. Seul le mode d'exercice du droit des créanciers se trouve modifié et la réalisation des créances qui appartiennent à leur débiteur a lieu différemment.

La loi, en ce qui concerne les créances que des créanciers trouvent au patrimoine de leur débiteur, ne pouvait obliger ceux-ci à les faire vendre pour se payer sur le prix en pro

venant.

La vente aux enchères n'aurait pas donné de résultat sa

H. B.

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