dégager du ressaut, cependant l'influence de la retenue et de la charge reste la même, et le régime normal se maintient jusqu'à la transformation de la nappe. Alors la retenue cesse brusquement d'influencer l'écoulement à l'amont, malgré que la nappe reste noyée en dessous. La relation exacte qui existe, en régime normal, entre la valeur du module et le rapport des variations de niveau de l'aval et de l'amont est sans doute très compliquée, mais en pratique, le module, dans ce cas, peut être considéré comme fonction croish-h+. Les quantités a et ß h + ß sante du coefficient de chute a sont deux constantes, dont les valeurs ne sont pas les mêmes, suivant que le coefficient de chute est inférieur ou supérieur à 0.20 environ (module inférieur ou supérieur à 0.820). Un graphique spécial (Pl. VI) et un tableau numérique (no 3) permettent, indépendamment, de déterminer les valeurs du module en fonction du coefficient de chute, et si la charge est inférieure à la moitié de la hauteur du déversoir, en fonction aussi de ce second élément. Il est indispensable de noter que les conclusions précédentes. ne sauraient s'appliquer, en toute rigueur, qu'aux cas expérimentés par Bazin, savoir écoulement sur un déversoir vertical en mince paroi, de 1 m. à 2 m. de largeur, de 0 m. 24 à 0 m. 75 de hauteur, établi, sans contraction latérale, dans un canal de section rectangulaire en pente de 1/1000, les charges étant comprises entre 0.15 et 1.85 de la hauteur du déversoir et les retenues ne dépassant pas 1.60 de cette hauteur. (Décembre 1915.) TABLEAU No 1. Passage de la nappe noyée en dessous [Chiffres calculés d'après le tableau de la page 270 du mémoire de Bazin (1894, I).] TABLEAU No 2. Passage de la nappe noyée en dessous [Colonnes (1) à (8). - (Colonne (8). Valeurs du module (colonnes 3 et 5 du tableau de Bazin.) (1) On n'a pas tenu compte de l'expérience n° 28 (déversoir n° 4) dont le résultat TABLEAU N° 3. Valeurs du module de débit évaluées directement en fonction du coefficient de chute : ERRATA à l'article de M. MoURET sur le Principe d'Herschel (1917, IV). Page 73, ligne 2 -- lire Herschel au lieu de Francis. N° 35 CHRONIQUE Le théorème des quatre moments et ses applications PAR F. BLEICH (1) Analyse par M. GOUPIL Ingénieur en chef des Ponts et Chaussées. L'auteur envisage une méthode générale pour le calcul d'ossatures statiquement indéterminées en adoptant la marche suivante : Au moyen des équations des lignes élastiques pour les éléments aboutissant à un noeud, il exprime la condition de continuité qui est l'invariabilité de l'angle que font entre eux les éléments considérés. Ces conditions établissent une relation entre les quatre moments extrêmes des deux pièces; c'est le théorème en question. Dans les équations figurent les déplacements des extrémités qu'il faut aussi prendre en considération. Dans le cas général le nombre des inconnues est plus grand que celui des équations et l'on doit introduire des relations complémentaires qui s'établissent comme relations angulaires à raison des déplacements mêmes des nouds. Après élimination des déplacements et substitution aux forces et moments intérieurs d'expressions, fonctions des forces extérieures et des grandeurs surabondantes, il ne subsiste que le nombre d'équations nécessaires pour déterminer ces dernières. Étant donné l'assemblage figuré ci-dessus comprenant deux noeuds (1) Der Eisenbau, mars 1917. consécutifs r, 1 le moment M, en un point (x, y) de la partie courante s'exprime avec les notations indiquées sur la figure par M étant le moment résultant des actions R qui s'exercent à gauche de r et M le moment fléchissant propre de la poutre r prise isolé Ур x2 X dx On désignera par EJA y, le dernier terme entre parenthèses qui n'est autre que le produit par EJ de la flexion propre que prendrait la poutre r l si elle était isolée. Les points extrêmes ont été supposés fixes, s'ils subissent des déplacements respectifs Ay, et Ay, le déplacement correspondant du point intermédiaire (xy) devient être confondue avec sa tangente. On aura donc pour l'expression finale du déplacement total |