Ange Pitou, agent royaliste et chanteur des rues (1767-1846)E. Leroux, 1899 - 332 pages |
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18 fructidor agents amis août Archives Nationales arrêté assez assignats avaient Babœuf Barbé-Marbois Bonaparte Bourbons brumaire bureau central Burnel c'était chansons chantait chanteur chanteur des rues Chanteur parisien Châteaudun citoyens commissaire de police commission des dettes comte conspiration Convention créance d'Ange Pitou Daru date déclare demande déportés devait Directoire donner dossier duc de Berry Duplain futurs époux général gouvernement Grandsire Guyane heures homme Jacobins Jacques Roux jour Journal de l'Imprimerie jugement jury justice Konamana Kourou L. A. Pitou l'affaire l'Ami du Peuple l'Urne des Stuarts lettre liste civile Louis Ange Pitou Louis XVIII maison malheureux mandat mandataire Marat ment ministre Moléans mort orageuse payer pétition Pichegru Pièces remarquables Pierre Molette Pierre Pithou place politique prince prison public publication réclamant républicains République reste Révolution royauté secret sera sieur Pitou soir somme thermidor tion titre tribunal révolutionnaire trouve vaudeville vendémiaire Victor Hugues Voyage à Cayenne
Popular passages
Page 147 - Toutes conspirations et complots tendant » à troubler l'État par une guerre civile en » armant les citoyens les uns contre les » autres, ou contre l'exercice de l'autorité » légitime, seront punis de mort.
Page 74 - Tantôt il est catholique, Tantôt il est musulman, Tantôt pour la République, Et tantôt pour le Tyran. Quand il est trop pacifique On le tourmente, et soudain II a soif du sang humain. Quand la' misère l'accable, On cherche à le récréer Par un spectacle agréable, Où chacun va figurer.
Page 24 - Ils me confirmèrent , d'après des documents très-positifs, que la municipalité avait fait délivrer cinq mille cartouches à balle aux Marseillais. Alors il pouvait être six heures. Ce fut un moment après , qu'un citoyen , c'était, je crois, un officier de paix, avec les deux officiers municipaux qui étaient demeurés au château, MM. Borie et Leroux , entrèrent dans l'a pièce où étaient les ministres et le département, et nous dirent que la commune était désorganisée ; que les sections...
Page 209 - Mais pourquoi suis-je aussi affreux, et pourquoi le crime est-il si charmant? Il m'immortalise, il faut le faire régner dans le monde. « Cet homme avait de la fortune et ne manquait de rien; il entrait quelquefois dans ma chambre, et il me trouvait riant, chantant et toujours de bonne humeur, mangeant sans dégoût et sans chagrin mon morceau de pain noir ou ma soupe de prison. Son visage s'enflammait de colère. « Vous êtes donc heureux? « disait-il. — Oui, monsieur. — Heureux! — Oui,...
Page 302 - Sont coupables de crime contre la sûreté intérieure de la république et contre la sûreté individuelle des citoyens, et seront punis de la peine de mort, conformément à l'article 612 du code des délits et des peines, tous ceux qui par leurs discours, ou par leurs écrits imprimés, soit distribués, soit affichés, provoquent la dissolution de la représentation nationale, ou celle du Directoire exécutif...
Page 302 - ... composent , ou le rétablissement de la royauté , ou celui de la constitution de 1793, ou celui de la constitution de 1791, ou de tout gouvernement autre que celui établi par la constitution de l'an 3 , acceptée par le peuple français , ou l'invasion des propriétés publiques , ou le pillage ou le partage des propriétés particulières , sous' le nom de loi agraire ou de toute autre manière.
Page 302 - ... acceptée par le peuple français , ou l'invasion des propriétés publiques , ou le pillage ou le partage des propriétés particulières , sous' le nom de loi agraire ou de toute autre manière. La peine de mort mentionnée au présent article , sera commuée en celle de la déportation, si le jury déclare qu'il ya dans le délit des circonstances atténuantes.
Page 209 - ... auteur du plus exécrable ouvrage que la perversité humaine ait jamais inventé. Ce misérable était si entaché de la lèpre des crimes les plus inconcevables que L'autorité L'avait ravalé au-dessous du supplice et même au-dessous de la brute en le rangeant au nombre des maniaques : la justice, ne voulant ni salir ses archives du nom de cet être ni que le bourreau, en le frappant, lui...
Page 68 - On pille, on vole, on assassine, Boutiquiers, financiers, bourgeois; Pour autoriser la rapine. Des brigands avaient fait des lois. Quand la soif de l'or me tourmente, J'ai des voisins à dénoncer; Ils ont cent mille écus de rente, Donc il faut les guillotiner4!
Page 74 - C'est un être bien étrange Que ce peuple de Paris ! Il a la douceur d'un ange , Aussitôt qu'il se voit pris ; Quand on le lâche , il se venge , Et lorsqu'il se voit repris, 1l se.