les classes. I vol. in-8°. Ponthieu. 2 fr. 50 c.-3 fr. 50 c. Essai d'une Méthode raisonnée pour l'intelligence de la langue latine, d'après les procédés des grammairiens philosophes; ouvrage classique, par A. A. Pastelot. I vol. in-12. Chez l'Auteur, rue Bleue, no. 12. 1 fr. 25 c. La Langue française et l'Orthographe enseignées par principes et en vingt-quatre leçons, ou Grammaire française, à l'aide de laquelle on peut seul et sans le secours d'aucun maître, apprendre à parler et à écrire correctement cette langue, etc.; par M. Fournier. Septième édition. Chez l'Auteur. I fr. 25 c. - 1 fr. 80 c. 1 Principes raisonnés de la langue française, mis dans un ordre clair, simple et méthodique, par J. A. Morin. Deuxième édition, revue et corrigée. 1 vol. in-12. Warée. 1 fr. 50 c. I fr. 80 c. Elémens de la Grammaire française, à l'usage de l'Ecole primaire de Genève, avec appro bation de l'Académie. I vol. in-12. Delalain, 1 fr. 50 c. 2 fr. Les Participes français analysés, par M. Collin. 1 vol. in - 12. Chez l'Auteur et Lenormant. 30 c. Cacologie, ou Recueil de locutions vicieuses en partie des Magasin Encyclopédique, ou Journal des sciences et arts, rédigé par A. L. Millin. Janvier 1807, in-8°. Prix pour trois mois, 10 fr. 5o c.; pour six mois, 21 fr.; pour un an, 42 fr. tous les mois. On s'abonne à Paris, Il paraît de ce journal un volume chez M. Doublet, à l'imprimerie bibliographique, rue Git-le-Cœur, et dans plusieurs autres villes de France et étrangères. L'Esprit des Journaux français et étrangers, in-12. Janvier et Février 1807. Tomes I et II Weissenbruch, propriétaire, moyennant 27 fr. pour l'année; à Paris, chez Renouard, pour tout l'Empire français, moyennant 31 fr. 20 G., et pour l'étranger, moyennant 38 fr. 40 c On s'abonne à Bruxelles, chez 9.71 1 Almanach de la cour, de la ville Almanach de la cour, de la ville et des départemens pour l'année 1807. 1 vol. in-18. orné de quatre jolies gravures d'après les tableaux du Muséum. 3 fr. Le prix augmente suivant les différentes reliures. Almanach pour l'an 1807, intitulé: Apollon et les Muses, orné de onze gravures au pointillé. Chaise, rue des Petits Ve. CLASSE. Nécrologie. Champs, n°. 52. Prix in-8°. sur papier vélin, gravures en noir, 6 fr.; colorié, 12 fr. In-4°. en noir, avec arabesques, 10 fr.; colorié, 20 fr. NECROLOGIE. M. Ledoux, ci-devant architecte du roj, membre de l'ancienne Académie d'architecture, auteur de plusieurs monumens publics très-distingués, tels que la salle de spectacle de Besançon, les barrières de Paris, et un ouvrage précieux par les dessins qu'il renferme, est mort à Paris. NOUVELLES LITTÉRAIRES. Institut de France. La classe des sciences mathématiques et physiques a tenu une séance publique le lundi, 5 janvier 1807: elle était présidée par M. Legendre. Voici l'ordre des lectures qui ont eu lieu : 1. Proclamation des sujets de prix de physique, proposés par la classe. 2. Eloge historique de M. Brisson, par M. Delambre, secrétaire perpétuel. 3. Mémoire de la découverte du platine en Europe, par M. Vauquelin. 4. Eloge historique de M. Adanson, par M. Cuvier, secrétaire perpétuel. Nouvelles littéraires. 31 qu'on jette leur poussière sur un corps chaud: le phosphore de Bologne, lorsqu'après l'avoir présenté à la lumière, on le porte dans l'obscurité; certains sulfures de zinc, lorsqu'on les frotte avec un corps dur, ou même avec le tuyau d'une plume; le bois pourri, certains poissons et d'autres substances animales qui approchent de la putréfaction, lorsqu'elles se trouvent dans un lieu obscur, etc. La classe des sciences mathématiques et physiques propose pour sujet du prix de physiqne qu'elle adjugera dans la séance publique du premier lundi de janvier 1809, la question suivante: «Etablir par l'expérience quels sont les rapports qui cxistent entre les différens modes de phosphorescence, et à quelle cause est due chaque espèce, en excluant l'examen des phénomènes de ce genre que l'on observe dans les << animaux vivans?" ་ Le prix sera une médaille d'or de la valeur de trois mille francs. Les mémoires envoyés au concours, devront être remis au secrétariat de l'Institut avant le 1. octobre 1808. Ce terme est de rigueur. La classe des sciences mathématiques et physiques a proposé dans son avantdernière séance publique, pour sujet du prix qu'elle devait adjuger dans celle du premier lundi de messidor an 15, la question suivante, qu'elle a remise au concours : Déterminer par des observations « et des expériences anatomiques et 5. Rapport sur les phénomènes gal- « chimiques, quels sont les phénomènes vaniques, découverts par M. Ermann, de l'engourdissement que certains membre de l'Académie de Berlin, qui animaux, tels que les marmottes, les ont mérité à ce physicien le prix annuel loirs, etc., éprouvent pendant l'hiver, fondé par S. M. I. et R.; par M. Haüy. « sous le rapport de la circulation du 6. Eloge historique de M. Coulomb, «sang, de la respiration et de l'irritapar M. Delambre, secrétaire perpétuel.bilité; rechercher quelles sont les Prix proposés au concours pour l'an «< causes de ce sommeil, et pourquoi 1809. ☐ il est propre à ces animaux ? Un grand nombre de substances, répandent dans différentes circonstances, une lumière phosphorescente plus ou moins vive, plus ou moins durable. Tels sont le fluate de chaux et quelques variétés de phosphate de chaux, lors, Les mémoires devaient être remis au secrétariat de l'Institut avant le 1o. germinal an 15, ou 21 mars 1807. La nouvelle fixation de l'époque annuelle de ces séances publiques ne permettant à la classe de décerner le prix qu'au mois de janvier 1808, elle proroge le terme du concours jusqu'au 1er octobre 1807. La classe de la langue et de la littérature française de l'Institut national a décerné, dans sa séance du 28 janvier dernier, le prix de poésie à M. Millevoye, qui avait déjà remporté le même prix l'année dernière. Une seconde pièce a mérité que l'Académie déclarât qu'elle regrettait de n'avoir pas un second prix à lui donner. On dit cette pièce de M. Victorin Fabre, qui avait obtenu l'accessit l'année dernière. L'accessit a été adjugé à une troisième pièce, dont l'auteur ést, dit-on, M. Bruguière (du Gard ). Deux autres ouvrages ont mérité, par des morceaux d'un vrai talent, d'être mentionnés honorablement. L'Académie des sciences, belleslettres et arts de Besançon distribuera, le 14 août 1807, deux prix, l'un d'éloquence et l'autre d'histoire, consistant chacun en une médaille d'or de la valeur de 200 fr. Elle propose pour sujet d'éloquence: De l'influence que les grands hommes ont exercée sur le siècle où ils ont vécu et sur le caractère de leur nation. Et pour sujet historique: L'Histoire des Séquanois, depuis leur origine jusqu'au temps où Auguste divisa la Gaule en provinces romaines. Les auteurs ne mettront point leurs noms à leurs ouvrages, mais seulement un billet cacheté qui contiendra leurs noms et leur adresse. Les ouvrages seront adressés, franc de port, au secrétaire perpétuel de l'Académie avant le 1er juillet 1807. L'Académie décernera à la même époque une prime d'encouragement à celui des artistes résidant dans l'un des trois départemens de la ci-devant province de Franche-Comté, qui aura produit l'invention la plus utile dans les arts du dessin, de la peinture, de la sculpture et de l'architecture. L'Académie du Gard vient de proposer, pour l'an 1807, les deux sujets de prix suivans: Déterminer le principe fondamental de l'intérêt de l'argent, les causes accidentelles de ses variations, et ses rapports avec la morale. Et pour le prix de la poésie, le récit en style épique, de la mort de Henri IV. Ce morceau devra être de cent à deux cents vers. Chaque prix consiste en une médaille d'or de la valeur de 300 fr. Ils seront décernés dans la séance publique de 1807. Les ouvrages couronnés seront lus dans la même séance. Le concours sera fermé le Ir. décembre 1807. Ce terme est de rigueur. Les ouvrages seront adressés, franc de port, à M. Trélis, secrétaire perpétuel de l'Académie, à Nismes; ils auront en tête une devise, et seront accompagnés d'un billet cacheté, dans lequel devront se trouver, avec la même devise, le nom de l'auteur et l'indication de sa résidence. JOURNAL GÉNERAL DE LA LITTÉRATURE DE FRANCE. DEUXIÈME CAHIER. 1807. cottés aux articles Les doubles prix, séparés par un tiret annoncés dans ce journal, désignent le prix pour Paris. et celui franc de port par la poste, jusqu'aux frontières de la France. Ces prix doivent nécessairement augmenter dans l'étranger, vu les frais ultérieurs, en raison de la distance des lieux. pour le prix notre cahier précédent.) Cette livraison contient huit planches: : 1) Rosier de Provins, famille naturelle, les Rosacées; système sexuel, icosandrie polygynie: Rosa gallica Linn. 2) Aigremoine officinale, famille naturelle, les Rosacées; système sexuel, dodécandrie, digynie: Agrimonia officinarum Linn. 3) Tagétès des jardins, famille naturelle, les Corymbifères; système sexuel, syngénésie polygamie superflue: Tagetes patula Linn. 4) Menthe verte, famille naturelle, les Labiées, système sexuel, didynamie gymnospermie: Mentha viridis Linn., vulgairement la Menthe romaine, ou de Notre-Dame; 5) Salicaire à épis, famille naturelle, les Lytraires; système sexuel, dodé candrie monogynie: Lythrum salicaria Linn. 6) Jusquiame de Scopoli, famille naturelle, les Solanées; système sexuel, pentandrie monogynie Hyosciamus Scopolia L. Willd. 7) Santoline cotonneuse, famille naturelle, les Corymbifères; système sexuel, syngénésie polygamie égale: Santolina tomentosa Hort. Paris. 8) Epilobe à feuilles étroites, famille naturelle, les Onagraires; système sexuel, octandrie monogynie Epilobium angustifolium. Lam. MINERALOGIE. : Traité élémentaire de Minéralogie, avec des applications aux arts; ouvrage destiné à l'enseignement dans les lycées nationaux par Alex. Brongniard, ingénieur des mines, directeur de la manufacture impériale de porcelaine de Sèvres. 2 vol. in-8°. De l'imprimerie de Crapelet. Déterville, 15 fr. 18 fr. Il n'en est pas de la minéralogie, comme de la physique, de la chimie et de plusieurs autres sciences où des principes généraux servent à lier les faits et à rendre l'étude de la science plus facile. Les espèces minérales sont pour la plupart dans une sorte d'isolement, et les moyens de reconnaître les rapports importans qui existent entre elles peuvent se réduire à deux. Ces moyens sont l'analyse chimique, et l'observation des formes primitives. C'est par là que s'est élevée au rang des véritables sciences la minéralogie, qui jadis n'était à proprement parler qu'une réunion de connaissances empyriques. Quant aux rapports qui existent sans doute entre la composition des minéraux et leurs propriétés, telles que la fusibilité, la pesanteur, l'électricité, la phosphorescence, etc., on ignore jusqu'à présent de quelle valeur ils peuvent être. De ces réflexions qui appartiennent à l'auteur, il résulte, dit-il, que les élémens de la minéralogie ne peuvent pas être rédigés dans le même esprit que ceux des sciences riches en principes généraux, et que l'exposition des faits doit être ici la partie essentielle et dominante. Tout consiste à choisir les faits et l'ordre dans lequel ils doivent être présentés. L'histoire des minéraux se compose de deux sortes de faits, les uns relatifs à leurs propriétés, les autres appartenant aux rapports qu'ils ont entre eux, et avec les autres corps de la nature. Ici l'auteur observe judicieusement que si la science des minéraux était plus avancée, on pourrait se contenter de faire l'histoire de leurs propriétés les plus importantes; mais que comme l'on ignore, dans beaucoup de cas, l'influence d'une propriété sur les autres, il faut les faire connaître presque toutes. Il ajoute que l'histoire des minéraux de leurs caractères ou de leurs propriépas uniquement composée de celle tés distinctives; mais que leurs gisemens généraux, leur fermentation ou leur décomposition, leur influence sur les autres corps, leurs gisemens même particuliers les plus remarquables, leurs principaux usages dans les arts forment la partie la plus intéressante de l'étude de ces corps. n'est Ce sont l'intérêt et l'importance de ces faits qui ont engagé l'auteur à in |