L'Université catholique, Volume 19

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1845
 

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Popular passages

Page 308 - Les Français ont le droit de publier et de faire imprimer leurs opinions, en se conformant aux lois qui doivent réprimer les abus de cette liberté.
Page 290 - Nous déclarons, en conséquence, que les rois et les souverains ne sont soumis à aucune puissance ecclésiastique par l'ordre de Dieu dans les choses temporelles ; qu'ils ne peuvent être déposés...
Page 297 - ... de France n'approuve pas l'opinion de ceux qui donnent atteinte à ces décrets, ou qui les affaiblissent en disant que leur autorité n'est pas bien établie, qu'ils ne sont point approuvés, ou qu'ils ne regardent que le temps du schisme.
Page 104 - On dit : Le parfait n'est pas : le parfait n'est qu'une idée de notre esprit qui va s'élevant de l'imparfait qu'on voit de ses yeux, jusqu'à une perfection qui n'a de réalité que dans la pensée. C'est le raisonnement que l'impie voudrait faire dans son cœur insensé, qui ne songe pas que le parfait est le premier, et en soi, et dans nos idées ; et que l'imparfait en toutes façons n'en est qu'une dégradation.
Page 300 - Que quoique le pape ait la principale part dans les questions de foi, et que ses décrets regardent toutes les Églises et chaque Église en particulier, son jugement n'est pourtant pas irréformable, à moins que le consentement de l'Église n'intervienne.
Page 306 - Chacun professe sa religion avec une égale liberté, et obtient pour son culte la même protection.
Page 382 - Que si nous avions le droit de dire quel pourrait être, à notre gré, le style du drame, nous voudrions un vers libre, franc, loyal, osant tout dire sans pruderie, tout exprimer sans recherche...
Page 92 - Dieu existe ; car, encore que l'idée de la substance soit en moi de cela même que je suis une substance, je n'aurais pas néanmoins l'idée d'une substance infinie, moi qui suis un être fini, si elle n'avait été mise en moi par quelque substance qui fût véritablement infinie.
Page 357 - Au commencement était le Verbe et le Verbe était auprès de Dieu et le Verbe était Dieu ; tout a été fait par lui et sans lui rien n'a été fait...
Page 302 - ... approuver, corriger, enfin abattre toute hauteur qui s'élève contre « la science de Dieu ; la seconde est d'appuyer ces mêmes décisions « dès qu'elles sont faites, sans se permettre jamais , sous aucun « prétexte, de les interpréter. Cette protection des canons se tourne « donc uniquement contre les ennemis de l'Église, c'est-à-dire « contre les novateurs, contre les esprits indociles et contagieux , « contre tous ceux qui refusent la correction.

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