Bibliothèque historique et militaire ...

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Popular passages

Page 222 - C'est le même esprit qui depuis a forgé les fers de l'Italie. Rien n'est plus opposé à l'esprit national, aux idées générales de liberté, que l'esprit particulier de famille ou de bourgade. De ce morcellement il résultait aussi que les Gaulois n'avaient aucune armée de ligne entretenue, exercée, et dès lors aucun art ni aucune science militaire. Aussi , si la gloire de César n'était fondée que sur la conquête des Gaules, elle serait problématique. Toute nation qui perdrait de vue...
Page 207 - La toise courante de ce retranchement cubant 324 pieds ( une toise et demie), était faite par un homme en trente-deux heures ou trois jours de travail, et par douze hommes en deux ou trois heures. La légion qui était en service a pu faire ces six lieues de retranchement , qui cubaient 21,000 toises , en cent vingt heures ou dix à quinze jours de travail.
Page 238 - Pourquoi donc une règle si sage, si féconde en grands résultats, at-elle été abandonnée par les généraux modernes? Parce que les armes offensives ont changé de nature : les armes de main étaient les armes principales des anciens; c'est avec sa courte épée que le légionnaire a vaincu le monde; c'est avec la pique macédonienne qu'Alexandre a conquis l'Asie. L'arme principale des...
Page 238 - Les Romains doivent la constance de leurs succès à la méthode dont ils ne se sont jamais départis, de se camper tous les soirs dans un camp fortifié, de ne jamais donner bataille sans avoir derrière eux un camp retranché pour leur servir de retraite et renfermer leurs magasins , leurs bagages et leurs blessés. La nature des armes dans...
Page 238 - ... tous les soirs dans un camp fortifié, de ne jamais donner » bataille sans avoir derrière eux un camp retranché pour » leur servir de retraite et renfermer leurs magasins, leurs >• bagages et leurs blessés. La nature des armes dans ces «siècles était telle, que dans ces camps ils étaient non...
Page 217 - I1 est difficile de faire des observations purement militaires sur un texte aussi bref, et sur des armées de nature aussi différente. Comment comparer une armée de ligne romaine , levée et choisie dans toute l'Italie , et dans les provinces romaines , avec des armées barbares, composées de levées en masse, braves, féroces, mais qui avaient si peu de notions de la guerre , qui ne connaissaient pas l'art de jeter un pont...
Page 238 - ... favorable. Marius est assailli par une nuée de Cimbres et de Teutons ; il s'enferme dans son camp , y demeure jusqu'au jour où l'occasion, se présente favorable; il sort alors précédé par la victoire. César arrive près du camp de Cicéron; les Gaulois abandonnent celui-ci et marchent à la rencontre du premier : ils sont quatre fois plus nombreux. César prend position en peu d'heures, retranche son camp, y essuie patiemment les insultes et les provocations d'un ennemi qu'il ne veut pas...
Page 475 - Annibal vint au devant de lui, ayant au centre l'élite des cavaliers à chevaux bridés, et la cavalerie numide sur les deux ailes, pour envelopper l'ennemi. Les chefs et la cavalerie ne demandant qu'à combattre , on commence à charger. Au premier choc les troupes armées à la légère eurent à peine lancé leurs premiers traits...
Page 649 - Carthage (Seùpovoç ), d'Hercule et d'Iolaùs; en présence de Mars, de Triton et de Neptune; en présence de tous les dieux protecteurs de notre expédition , du soleil , de la lune et de la terre; en présence des fleuves, des prés et des eaux; en présence de tous les dieux que Carthage reconnaît...
Page 228 - Plutarque vante son pont du Rhin, qui lui paraît un prodige ; c'est un ouvrage qui n'a rien d'extraordinaire et que toute armée moderne eût pu faire aussi facilement. Il ne voulut pas passer sur un pont de bateaux, parce qu'il craignait la perfidie des Gaulois , et que ce pont ne vint à se rompre.

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