Bibliothèque de la Révolution de 1848, Volumes 7-8

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Société dh̕istoire de la révolution de 1848, 1911 - France
 

Common terms and phrases

Popular passages

Page 71 - Espérez, car les temps sont venus, l'avenir nous appartient; n'encouragez pas par votre présence les manifestations qui n'ont de populaire que le titre; ne vous mêlez pas à ces folies d'un autre âge.
Page 99 - Aujourd'hui, écrit-il, le règne des castes est fini, on ne peut gouverner qu'avec les masses ; il faut donc les organiser pour qu'elles puissent formuler leurs volontés, les discipliner pour qu'elles puissent être dirigées et éclairées sur leurs véritables intérêts (3).
Page 110 - Bonaparte, et je déplore de toute mon âme qu'il n'ait point senti que le maintien de la souveraineté temporelle du chef vénérable de l'Église était intimement lié à l'éclat du catholicisme, comme à la liberté et à l'indépendance de l'Italie.
Page 4 - Souvenirs numismatiques de la Révolution de 1848. — Recueil complet des médailles, monnaies et jetons qui ont paru en France depuis le 22 février jusqu'au 20 décembre 1848.
Page 86 - L'enfant, intimidé, ne répond que par des sanglots. Peu à peu, il se calme, et d'une yoix douce et triste, il dit à son oncle : « Sire, « ma gouvernante vient de me dire que vous partiez pour la « guerre; oh! ne partez pas ! je vous en supplie! — Eh ! pourquoi « ne veux-tu pas que je parte? reprend l'Empereur subitement « adouci en relevant la tête de son neveu et en passant la main « dans sa blonde chevelure. Ce n'est pas la première fois que je « vais à la guerre. Pourquoi t'affliger?...
Page 104 - Bientôt, j'espère, le calme renaîtra et me permettra de rentrer en France comme le plus simple des citoyens, mais aussi comme un des plus dévoués au repos et à la prospérité de son pays.
Page 39 - Ni la validation que, malgré les efforts de Lamartine, l'Assemblée accorde, ni la lettre arrogante par laquelle le Prince refuse d'accepter la responsabilité du mouvement, mais déclare que, si le peuple lui imposait des devoirs, il saurait les remplir, ni la démission du nouveau député, n'arrêtent l'agitation : elle ne cesse de s'aggraver, et devient un des ferments de la terrible insurrection de Juin. Par quel miracle Louis Bonaparte, ignoré la veille, at-il, le lendemain, trouvé des défenseurs...
Page 58 - ... confiance, une faculté d'action illimitée. . . » La France a besoin d'un homme qui agisse. « La plus intéressante de toutes les controverses ne vaut pas la pire de toutes les initiatives (4) ». Des « phraseurs (5)... des beaux parleurs, des bavards perdent la France... (6) ». Napoléon Ier, réveillé dans son tombeau « par les 900 voix qui jasaient (4) », s'en indigne : « Dans l'intervalle, dit-il (4), des défis sanglants, que m'adressait coup sur coup l'Europe, jalouse de l'enthousiasme...
Page 90 - ... 2° le nombre des apprentis, garçons et filles, employés dans les fabriques, usines et ateliers ; l'âge où ils sont admis, les conditions des apprentissages, leur durée ; 3° les ressources de travail que peuvent offrir dans chaque canton les industries qui s'y exercent...
Page 59 - Le 1 3 juin, Le Napoléonien invoque un 18 brumaire : « Les trois mois de misère sont arrivés à échéance. Le pouvoir tremblant se prépare à proscrire... et l'on veut que le peuple ne murmure pas en réfléchissant et ne s'agite pas en se souvenant. Il s'agite et murmure, parce qu'il se rappelle qu'à une autre époque la France était gouvernée par un Directoire, que ce Directoire corrompu et corrupteur abreuva la France de honte et d'humiliation, jusqu'au moment où vint un homme, qui,...

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