Histoire de la Restauration, Volume 17Michel Lévy frères, 1875 - France |
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actes administration amendement attaques aurait avaient bataille de Navarin Benjamin Constant Bourdonnaye c'était cabinet candidats Casimir Périer censure centre gauche Chabrol Chambre des députés Chambre des pairs Chambre élective Charles Charles Dupin Charles X Charte Chateaubriand citoyens colléges comité commission conseil d'État Constitutionnel cours royales déclara Delalot demanda devait devoir discours discussion dispositions dit-il donner Dupin élec électorales esprits eût faux électeurs force fût garanties garde des sceaux général général Sébastiani gouvernement hommes Hyde de Neuville jour Journal des Débats jugement juridiction justice l'administration l'ancien l'autorité l'opinion libérale l'opposition Laffitte légal législation liberté listes lois majorité Martignac membres ment messieurs mesure ministre de l'intérieur monarchie n'avait n'était Navarin pensée pétitions Peyronnet politique Portalis Porte pouvait pouvoir préfecture préfet présenter président presse projet de loi proposa proposition public publique puissances question réclamations réélection repoussa réunions Révolution Royer-Collard Russie s'était sentiments serait seul système tion tribunaux tribune trône Villèle vote
Popular passages
Page 303 - Mes paroles avaient été adressées à la chambre entière ; il m'aurait été doux que sa réponse eût pu être unanime. Vous n'oublierez pas, j'en suis sûr, que vous êtes les gardiens naturels de la majesté du trône, la première et la plus noble de vos garanties. Vos travaux prouveront à la France votre profond respect pour la mémoire du souverain qui nous octroya la charte, et votre juste confiance dans celui que vous appelez le digne fils de Henri iv et de saint Louis.
Page 365 - C'est dénaturer leur institution que de les forcer à rechercher si une épigranrme est politique ou littéraire ; c'est transformer une cour en académie, et nos dispositions pénales en un texte de dissertation. En résumé, le cautionnement n'est pas une peine qu'on impose, mais une garantie qu'on exige. L'occasion du délit est aussi prochaine pour ce qu'on appelle journaux littéraires que pour les journaux politiques. Aussi le projet de loi attache-t-il le cautionnement à la périodicité,...
Page 575 - Lorsque, après la cassation d'un premier arrêt ou jugement rendu en dernier ressort, le deuxième arrêt ou jugement rendu dans la même affaire...
Page 364 - Les écrivains qui rédigent les écrits quotidiens ou quasi-quotidiens destinés à la simple littérature éprouvent le besoin d'empreindre de cette couleur les articles qu'ils publient. Notre langue est si complaisante, l'esprit français si vif, qu'il ne leur a point été difficile d'envahir le domaine de la politique avec des allusions plus ou moins fines. Il est d'ailleurs impossible à ces feuilles de se livrer à la littérature sérieuse.
Page 549 - Aucune obscurité , disait-il, ne voilera ma pensée ; je vois le ministère sincèrement ami de nos institutions, mais ami timide et incertain, qui espère du temps, et ne s'aperçoit pas que le temps est contre lui. Je sais que les obstacles qu'il rencontre sont nombreux et puissants , qu'il a besoin , pour les surmonter , d'une fermeté inébranlable : jusqu'ici il n'en a pas montré.
Page 218 - ... juré de maintenir, je veillerai à ce qu'on travaille avec sagesse et maturité à mettre notre législation en harmonie avec elle. Quelques hautes questions d'administration publique ont été signalées à ma sollicitude. Convaincu que la véritable force des trônes est, après la protection divine, dans l'observation des lois, j'ai ordonné que ces questions fussent approfondies, 'et que leur discussion fit briller la vérité, premier besoin des princes et des peuples.
Page 119 - Allons , prince , un peu de courage : il reste dans notre monarchie une belle place à prendre , la place qu'occuperait La Fayette dans une république , celle de premier citoyen de France ; votre principauté n'est qu'un chétif canonicat auprès de cette royauté morale.
Page 119 - Le peuple français est un grand enfant qui ne demande pas mieux que d'avoir un tuteur; soyez-le, pour qu'il ne tombe pas en de méchantes mains, afin que le char si mal conduit ne verse pas; nous avons fait, de notre côté, tous nos. efforts; essayez du vôtre, et saisissons ensemble la roue sur le penchant du précipice.
Page 217 - États la Charte qui fut octroyée par mon frère, et que j'ai juré de maintenir, je veillerai à ce qu'on travaille avec sagesse et maturité à mettre notre législation en harmonie avec elle. « Quelques hautes questions d'administration publique ont été signalées à ma sollicitude. Convaincu que la véritable force des trônes est, après la protection divine, dans l'observation des lois...
Page 247 - L'aménité naturelle de nos mœurs, nos habitudes bienveillantes et polies, ont rapproché des hommes ennuyés de se haïr. Dans leurs rapports plus confiants et plus faciles, les opinions se sont par degrés adoucies et confondues. Que vous dirai-je, enfin? le royalisme est devenu libéral, et le libéralisme est devenu monarchique.